gravir les escaliers qui mènent à la Vertu,
assister à l’ultime ensevelissement de Coïmbre,
nous flânerons sur les chemins du nord,
dans l’odeur des citronniers en fleurs,
nous vérifierons mille adages,
l’obscure beauté des femmes portugaises;
à Batalha nous irons méditer
sur les chapelles inachevées
à Alcobaça nous rendrons
hommage à Bernard de Clairvaux.
Surtout,
nous reviendrons à Porto,
la ville aux camélias,
le regard perdu dans l’enchevêtrement savant
des maisons de Ribeira,
d’où, tard dans la nuit,
montent des mélopées qui vous déchirent l’âme.
