Ç’était l’occasion d’y revenir, cette balade, du côté de Pontet-Canet, par règes et par millésimes : dans le célèbre poème de Jacques Prévert figurant ci-dessous, on trouve en effet une mention de Pontet-Canet associé à l’Histoire de France…
Buveurs très illustres, soyons à la hauteur, plusieurs siècles d’histoire nous contemplent et vous aussi, abstèmes de la dernière heure, présidents repentis…
C’est en tout cas un excellent prétexte pour relire ce poème décapant et joyeux, qui fait feu de tout bois et embrase les boit-sans-soif, petites salves sans suite mais terriblement nécessaires, fusées irradiantes derrière lesquelles ceux qui savent que « désespoir n’a pas d’ailes » trouvent un abri, une merveilleuse nécessité, un sillage neuf.
Accordez-lui quelques minutes de lecture jubilatoire.
Du pur Prévert !
De la grande époque, comme disent les bien-pensants, les rats de bibliothèque, les satrapes en transe et les dissidents : au moment où ce poème a été écrit (1931), Prévert a déjà quitté le mouvement surréaliste et le Pontet-Canet 1928 se goûte sans doute merveilleusement bien.
De la grande époque, comme disent les bien-pensants, les rats de bibliothèque, les satrapes en transe et les dissidents : au moment où ce poème a été écrit (1931), Prévert a déjà quitté le mouvement surréaliste et le Pontet-Canet 1928 se goûte sans doute merveilleusement bien.
J’ai beau chercher, je n’en vois qu’un, qu’un seul autre, dont la verve, l’impertinence, la liberté délirante et subversive lui soient comparables. Il s’agit de Benjamin Péret, aujourd’hui quasi oublié, et qui, après demain, sera sans doute salué comme un joyau, un trait de lumière dans un paysage littéraire somme toute assez prévisible.
Bonne semaine !
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