Les miens furent déterminés par deux rencontres. Celle avec Benoît Peeters, écrivain mais, on le sait moins, brillant cuisinier. Et celle avec Fredy Girardet dont j’ai déjà parlé ici.
Des années durant, j’ai joué au M.O.S (meilleur ouvrier de Suisse) en travaillant les partitions du grand répertoire. Histoire de me forger un début de technique. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de fascinant dans la (vraie) technique – pas celle des appareils, celle du geste : elle n’existe qu’à travers la répétition, le jeu infini du faire.
