Des vins en liberte
A quoi ressemble Vaudésirs ?
Publié Le 4 janvier 2008

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Ouf, sauvés, merci Don ! Mais je préfère nettement lire Don DeLillo !

 
J’adore les grands vins de Chablis car ils acquièrent au vieillissement une complexité étonnante. Parfois, lorsqu’il s’agit de vins particulièrement rares, les occasions de les déguster sont parcimonieuses. J’avais été ébloui par ce Vaudésir naissant, si je puis dire. Dix ans plus tard, par la faveur des vœux et des dieux auxquels on confie ces derniers, je retrouve un peu de temps, un peu de vin, beaucoup de plénitude sensorielle.

28.03.1997
Chablis Vaudésir 1996, Verget (échantillon prélevé au fût)
Issu de la partie Vaudésirs orientée plein sud (achat de raisins), ce vin développe un extraordinaire caractère. Nez de fleurs blanches, de minéral. La bouche se caractérise par une acidité vibrante, tendue sur une texture onctueuse, opulente. On sent ici la grande maturité et concentration du raisin.

4.01.2008
Chablis Vaudésir 1996, Verget
La robe a des reflets jaunes. Nez expressif, notes grillées, fruits secs, balsmique. Corps dense, très droit, ascendant. Beaucoup d’exéburance à l’ouverture. C’est un vin joyeux, tonique, de circonstance. Finale ample, grasse, sans une once de lourdeur grâce à ce tranchant préservé. La finale est soutenue mais demeure dans un registre assez linéaire.  Une très belle bouteille quand même ! 

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Auteur

Jacques Perrin

De mon passé de philosophe, j’ai hérité cette intuition que sapientia et saveur partagent la même origine. Des livres et des rencontres qui m’ont aidé à devenir ce que je suis, je garde tout : le sillage patient de la durée, l’inattendu et le meilleur. « Un rêve sans étoiles est un rêve oublié » Nos étoiles sont filantes et nos mémoires sont labiles. Du monde du vin et de la gastronomie, j’aimerais raconter les instants, les nuances subtiles et le bonheur dansant qui s’empare de nous quand nous rencontrons une forme de perfection. Il n’est pas nécessaire de publier un journal extime pour exister. Ce blog n’est pas un blog spécialisé pour wine geeks. Il est d’abord un lieu d’échanges, une série de passerelles, un réseau ouvert. Bienvenue sur les Mille Plateaux !

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paul
5 janvier 2008 at 10 h 34 min
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Peut-on en savoir plus sur ce St Pierre revisité et vraissemblablement inspiré ?!


Jacques Perrin
5 janvier 2008 at 14 h 58 min
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Bien volontiers ! En fait il s’agit d’un plat très japonisant, émouvant dans sa simplicité, le Saint Pierre à cru, en deux versions : en filet, souligné d’un trait d’émulsion de sésame et d’une lamelle translucide de gingembre ; en dés, façon tartare, avec un éclair de de moutarde celtique et un miroir de vinaigre celtique, la réponse roellingienne au vinaigre de Modène. Tout se joue sur le nacre pur d’un St-Pierre de grande origine encore tout frémissant !


Julia
6 janvier 2008 at 11 h 04 min
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Au fond, la cuisine, ça n’est pas plus compliqué que ça. Encore faut-il avoir accès aux grands produits !


yves
6 janvier 2008 at 14 h 31 min
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Lacan maintenant qu’est ce qu’il nous disait sur Saint Paul ce brave homme? Tiens parlez nous plutôt de Ferdinand Hodler. et comme dirait Roellinger "Ferdinand Saintmaloalanage…" (aurait ce plû au premier cité?.


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