Saint-Emilion and Bordeaux
A ghost, it seems, has visited the relais Franc-Mayne, where I slept. He or she must have come from a walk in the vineyards, leaving his/her footprints: they led straight to the Pop Art room after a strange interruption at the massive oak staircase. I think of La Vie Passante by Christian Bobin. We are all just passing through, but how do we pass our time? Tasting wine and believing in angels!
“A man arrives in Paradise. He asks an angel, his angel, to show him the path of his life on earth, out of curiosity, out of a childish desire to see and understand. Nothing simpler, says the angel. The man contemplates the path of his steps upon the earth from his childhood up to his dying breath. He is surprised to see that sometimes there is no trace of his steps. Sometimes the path is interrupted and begins again much farther along. The angel says, sometimes your life became too heavy for you to carry. I then took you in my arms until the next day when joy returned and you could continue your path.”
For the musical setting of this day, choose an adagio. For me it will be the BWV 974 of Johann Sebastian Bach.
6 Comments
Bordeaux 2011, mais Clos de Bèze… 2001 non ? 😉
Of course Anne-Laurence !!!
IL avait quoi ce Chambertin ? Fermé ? Souffreteux ? Ou bien, grand seigneur comme il peut l’être, ne voulait pas assassiner trop vite ton palais devenu trop bordelais ?
va savoir, Charles !
Et puis, la belle nouvelle, c’est que tu grandis Grand Jacques ! Bach, enfin ! Bon : il te reste encore quelques belles décennies de vie pour que tu approches ce génie avec toute l’humilité qui est tienne en matière musicale. Si, si : j’insiste ! 🙂
Tu verras un jour : la combinaison suprême : d’abord une belle nuit pour rassasier les exigences du corps, puis Bach pour la supériorité de l’esprit et du coeur, et le Matterhorn en face nord hivernale, histoire de vérifier son taux d’adrénaline, avec un La Tâche 90 au sommet. Après, on peut mourir cool.
Mais bon, c’qu’j’dis…
Sacré programme, mais je ne suis pas sûr que l’ordre soit judicieux ?
Hélas : mon côté parpaillot à côté de la noblesse swingliste !
Bu en janvier 2012 un Bèze 2001 de Rousseau en deçà, très bon mais ne délivrant pas la magie florale, fruitée, épicée , aérienne, habituelle.
Très bon mais pas grand, comme lors de la fabuleuse dégustation au club IVV (19/20).
Fermé ?
Je pense que bien peu de Bordeaux sont capables d’une telle distinction d’expression et qu’il faut taper très haut pour pouvoir rivaliser(Haut-Brion 89, Lafite 88, Latour 88, Margaux 90, Cheval 82, Cheval 95, …).