Non, non, vous ne rêvez pas, cher lecteur : ce soir, je serai aussi peu disert que possible. Légèreté des mots. Présence des photos. Il faut bien dire que ça m'arrange car demain je pars très tôt pour la Champagne…
David Duband, Chevannes. Ce garçon a toujours une ou deux idées d'avance et un dynamisme stupéfiant. Son association avec François Feuillet lui permet aujourd'hui de vinifier quelques-uns des plus nobles terroirs de la Côte de Nuits. Et ce n'est pas fini : il y aura des surprises l'an prochain…
Allez, un petit test à l'aveugle : où est-ce ?
Virgile Lignier, Morey St-Denis
Louis-Michel Liger-Belair, Vosne-Romanée. Sa Romanée est aujourd'hui au niveau de son illustre voisine !
Dégustation dans les caves du XVIIe siècle du domaine Liger-Belair, Vosne-Romanée
Cyprien Arlaud, domaine Arlaud, Morey St-Denis. Je vous promets pour bientôt un reportage complet sur le labour au cheval auxois par Bertille, la soeur de Cyprien.
En compagnie de Pierre Devanthery, directeur de l'Interprofession des Vins du Valais.
19 Comments
Jacques, que de pérégrinations ! La fureur de vivre ?
J’ai bien l’idée d’un endroit où vous vous laisseriez porter, gentiment bousculé par la dynamique du maître de cérémonie mais j’ai peur qu’il soit trop tard, lui aussi semble remonté comme un coucou. Le programme va être chargé jusqu’aux matines dominicales !
A suivre …
Alors, Jacques, Bissoh ou Sushi-Kaï ?(j’y ai fait encore un beau repas en mars 2009).
Pierre Citerne en juillet 2006 : Domaine David Duband
Hautes-Côtes de Nuits 2005 (sur fût)
Acidulé, frais, charnu, fruit bien dégagé.
Morey-Saint-Denis 2005 (sur fût)
Assez dense, sérieux, bons tannins fermes mais gras.
Nuits-Saint-Georges 2005 (sur fût)
Jolie cuvée à la fois ronde et virile.
Chambolle-Musigny 2005 (sur fût)
Fin, délicat, matière un peu mince.
Nuits-Saint-Georges premier cru "Les Thoreys" 2005 (sur fût)
On change de catégorie. Matière juteuse et serrée, fruit dense et belle minéralité. Très bon vin.
Chambolle-Musigny premier cru "Les Gruenchers" 2005 (sur fût)
Belle finesse aromatique, suave, finale acidulé. Un certain manque de profondeur, d’élan, par rapport aux cuvées de Nuits. Bon vin.
Nuits-Saint-Georges premier cru "Les Pruliers" 2005 (sur fût)
Réduit, serré, sanguin, droit, intense ; assez austère mais on devine un très bon vin complet et typé.
Nuits-Saint-Georges premier cru "Les Procès" 2005 (sur fût)
Le plus minéral et le plus serré des trois Nuits ; austère, tannique, plein de vigueur et proche du terroir… Encore une très belle cuvée.
…
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Echezeaux 2005 (sur fût)
Suave, floral, aérien au nez, conformément à ce qu’on attend du climat (les Rouges du bas), même si des notes boisées tendant vers le caramel brouillent un peu ce joli fruit. En bouche l’allonge est bonne, le volume correct mais les tannins me paraissent un peu secs. A revoir.
Nuits-Saint-Georges premier cru "La Richemone" 2004
Expression aromatique à la fois solaire (fruit compoté) et herbacée/médicinale (camphre). Des tannins fermes, saillants, dominent une matière un peu mince.
Chambolle-Musigny premier cru "Les Gruenchers" 2004
Nez un peu végétal mais chair charmante, joli fruit guilleret.
Nuits-Saint-Georges premier cru "Les Thoreys" 2004
Arôme très marqué de cassis (à la Pernin-Rossin ?), matière sérieuse, structurée, intense, saveur animale, presque saline. Bon vin à la forte personnalité, dont l’expression aromatique doit s’affiner, d’une virilité conforme à ce que l’on attend (souvent) d’un Nuits.
Vosne-Romanée premier cru "Les Beaumonts" 2004
Assez plein, floral, chair agréablement veloutée mais accroche tannique présente. Bon vin.
Echezeaux 2004
Assez svelte, presque mince, finesse aromatique indéniable et bonne rémanence mais une expression à nouveau un peu trop marquée par le bois. Espérons que le fruit reprenne rapidement le dessus et exprime toute la subtilité qu’il laisse entrevoir.
Nuits-St-Georges 1er cru Les Procès – Domaine David Duband 2001 : mars 2006
LG13,5 – PP13 – JP12
Un vin aux arômes lourds, légèrement foxés, peu cordiaux. Bouche réglissée, peu harmonieuse (chaleur alcoolique), bourrue, sans dénivelé … La bouteille est-elle affligée d’un défaut ?
Chambolle-Musigny : David Duband 2004
DS13,5 – LG13,5 – MS13,5. 18/6/08
Nez un peu boisé, un poil vert, semblant manquer de maturité : groseille à maquereau, griotte, épices, racines.
Bouche au profil terrien, raide, que j’imaginais plus à Pommard qu’à Chambolle (car l’élégance n’est pas ici flagrante).
Où l’on retrouve les "2004 red burg mean greenies" chers aux internautes anglo-saxons !
Le mexicain je pense que vous avez raté une carrière de médecin légiste, côté faire partager l’envie de goûter!!
Yves,
Vous noterez que je parle de produits vivants (certes, il y a des légistes qui s’occupent de femmes battues, mais là nous ne sommes pas dans la catégorie des vins sans soufre, improvisés).
Je ne parle pas de faire goûter, me contentant de donner des avis explicites sur des vins précis.
A vous de me dire éventuellement ce que vous pensez de ce vigneron, puisque nous sommes sur un blog oenophile.
Autre chose …
blog.cavesa.ch/index.php/…
Ces petites coquetteries végétales durcissant les 2004 ne sont-elles absentes que chez les tous meilleurs vignerons ?
Sont-elles des marques de sous-maturité ? de rendements trop élevés ?
Disparaîtont-elles avec le temps ? (souvenir d’une discussion avec Bernard Noblet sur les sublimes 2004 du DRC – cf question précédente) ?
Ne conviennent-elles qu’aux amateurs de vins sveltes et frais (anglo-saxons s’abstenir) ?
Pourquoi David Duband est-il vendu chez un caviste spécialisé en sans soufre (est-ce une dérogation ?).
Et quelles sont donc ces innovations évoquées par Jacques ?
Pas d’avir sur Arlaud, Virgile Lignier, Ligier-Belair dont je n’ai jamais goûté les vins …
Merci à Jacques pour ces pistes !
Le problème le mexicain, c’est que je voudrais comprendre pourquoi une phrase de Jean Carmet me donne envie de goûter le muscadet dont il parle alors que vos interminables théories de vins vont finir par me rendre abstinent 🙂
Yves,
Essayez les vins de Gégé (moi c’est fait !). 🙂
Yves,
Je vous dis un mot des surprenants vins de l’ile de la Réunion goûtés hier soir ?
Du vin (dégueulasse) de l’ile du cap vert (Vinho Tinto Do Fogo "Cha Das Caldeiras" Seco NM) ?
Yves,
S’en remettre aux prescriptions de Jean Carmet est un choix hasardeux … (pour un oenophile exigeant).
Avoir auparavant parlé de médecine légiste est … disons … humoristique !
Les oenophiles exigeants c’est comme les boulettedavesnophiles exigeants l’objet de mon respect total, quand j’ai pas le moral, je relis leurs commentaires pour rigoler
Yves,
Vous êtes sage après tout … 🙂
Bonne soirée !
"Tout ce qui rampe a la terre en partage."
LaurentG, vous nous cassez les oreilles… mais ce n’est pas forcement désagréable.
C’est toi, Donzelle ?
Puisque je vous l’écris, LaurentG.
J’aime bien votre style, économique, en nuances … 🙂