Rappelons que cette SELECTION VINS DU VALAIS est un nouveau concours organisé par l’Interprofession de la Vigne et du Vin du Valais, présidé par Corinne Clavien – œnologue au Service cantonal de l’agriculture et parrainé par Dominique Fornage – créateur du Label Nobilis. Ne sont admis à ce concours que les vins monocépages considérés comme traditionnels en Valais et, pour les vins d'assemblage, seule la Dôle a le droit de cité. Composé de Charlie Neumüller (Restaurant le Flestchorn à Saas-Fee), Pierre Thomas (www.thomasvino.ch), de Corinne Clavien, d'Alain Gaspoz, valeureux capitaine du FC Sion qui profite de sa retraite sportive pour s'adonner à la passion du vin, et de moi-même, le jury des Etoiles d'Or a dégusté 37 vins parmi lesquels il fallait choisir un certain nombre de "coups de cœur".
Style, forme, structure et rythme : à travers ces concepts se trouve déterminée l'esthétique d'un vin selon Jules Chauvet
Tâche parfois plus compliquée qu'il n'y paraît, dans la mesure où tous ces vins avaient obtenu la note de 90/100 et plus lors des éliminatoires. Si certains vins ont rassemblé quasiment tous les suffrages et déterminèrent une belle unanimité (le Fendant, le Johannisberg, la Dôle, l'Humagne rouge et la Syrah notamment) ; d'autres en revanche exprimèrent un consensus beaucoup plus flottant, notamment les séries des Arvines et des Cornalins, beaucoup moins homogènes qu'attendus. Ainsi, trouve-t-on parmi les Arvines des styles très différents que l'on peut classer en trois catégories :
• Arvine expressive sur des notes d'agrumes avec du sucre résiduel
• Arvine sèche, pimpante, orientée sur la fraîcheur, sur un côté rhubarbe et fruit de la passion
• Arvine sèche, récoltée à grande maturité, ample et généreuse et qui s'exprimera davantage d'ici quelques mois.
Impossible de vous donner pour l'instant les noms des domaines nominés car, même à la fin de la dégustation, le voile n'a pas été levé. Pierre Devanthery, le dynamique et inventif directeur de l'IVV, concocte pour la remise des trophées une soirée "Casino Royale" au Beau-Rivage à Ouchy, le 26 septembre. Tenue de soirée exigée. A quand un James Bond délaissant le RD de Bollinger et l'Angelus 1982 pour une Arvine aux notes de glycine et un Cornalin de grande origine ?
2 Comments
Merci Jacques pour le rétro-piston!
En souvenir d’un beau moment, avec la soirée au BR comme point d’orgue. Dans deux jours (le 10 octobre), on remet ça avec M. Bettane, pour déguster les fleurons de la production valaisanne. Il sera intéressant de comparer les commentaires de MB et de JAP avec ceux de la RVF qui paraîtront prochainement.