Voici donc le casting de l’équipage et le souvenir des viatiques qui firent l’agrément du voyage.
Par ordre d’ancienneté, il y a tout d’abord Sergio, ex-rocker (The Needles), photographe au regard affûté comme un héros bunuélien, arrivé chez nous, il y a tout juste vingt ans. S’il est toujours là, c’est, dit-il, parce qu’en plein mois de décembre, il s’est retrouvé, transi de froid, à ranger des cartons dans une cave avec un type, un peu chien fou, qui lui expliquait la grandeur du Barbaresco.

Le seul moment sérieux du repas. Qu'est-ce qu'ils attendent ? Un discours ? Godot ? Pas vraiment. Le plateau des fromages est arrivé. L'heure est grave !
Laurent nous rejoint deux ans plus tard, en 1991, après un détour par la Tasmanie. J’ai déjà fait son portrait ici. Ensuite, arrive Susanne, qui fut longtemps la voix du CAVE, aussi véloce au clavier que Keith Emerson dans ses heures de gloire.
Puis c'est au tour de Patrick de nous rejoindre, une force tranquille, un vrai milieu de terrain (il n’a pas son pareil pour distribuer le jeu) Je dis ça mais notez que rien n’est moins sûr : dans son équipe de foot, il joue peut-être arrière central, non ?

De gauche à droite : Nicolas, Antonio et Frédéric.
Juste à côté de lui, voici Antonio, dynamique, affable, qui relègue les piles Duracell au rang de douce plaisanterie.
Puis, on fait connaissance avec l’autre Valaisan de service (avec moi), Frédéric, passionné et fougueux comme tous les orsierains pure souche.
Sylvia, c’est le centre stratégique, l’âme des graphiques, autant dire notre gps financier. Elle n’a qu’un défaut : elle ne s’est pas (encore) convertie à la religion du Champagne mais ça viendra, ça viendra…
Gaëtan, qui arborait pour la circonstance une tenue de dandy des villes : il est notre ambassadeur extérieur, celui qui bichonne vos précieuses bouteilles, les amenant à bon port.
Vincent ne dit jamais un mot plus haut que l’autre, sauf quand il est sur un terrain de rugby, bien sûr.
Voici encore Stéphane, pince sans rire, qui cache bien son jeu, polyvalent et gourmand comme un chat. Ça tombe bien pour la transition (même si, je sais, elle est un peu téléphonée) : je n’ai pas parlé du vrai Châ, Nicolas qui vit le vin comme une histoire d’amour. Et enfin les « jeunets » que nous allons apprendre à connaître peu à peu : Grégory, le placide, qui a commencé il y a trois mois. Et Muriel, arrivée de Bourgogne, qui parle de Philippe Engel avec des étoiles dans les yeux.

Les meilleurs gnocchis du monde ? Oui, je crois bien qu'ils sont là…
Le menu et les vins. Tous ces plats sont des grands « classiques » de Ma Colombière et méritent un classement au patrimoine de la grande cuisine toute simple ! Avec chaque plat, nous avions amené quelques vins de la collection du CAVE. De son côté, Chantal Lonati nous proposait de son côté des accords « maison » d’une grande pertinence avec les vins de son choix (Mermoud, Cadette, S. Maye et Gramenon).
Champagne 1996, Selosse (dégorgé en janvier 2005)
Amuse-Bouche:
Gnocchi Beurre Blanc, Jus de Légumes,Truffe Noire et Gros Sel

Terrine de Grouse au Riesling et Gelée de Coing
Muscat 2008, Luc Mermoud, Lully
Clos Ste-Hune 1990, Trimbach
Clos Ste-Hune 1990, Trimbach

L’Oeuf de Poule Fermière gavé de Truffe, Saladines du Marché
Bourgogne Vézelay 2006 « Les Saulniers » Domaine de la Cadette

Poêlée de Noix de Saint-Jacques?au Vin Jaune, Confit d’Echalote et Pois Gourmands
Païen 2002, S. Maye et fils
Chevalier-Montrachet 1992, Michel Niellon
Chevalier-Montrachet 1992, Michel Niellon

Aiguillette de Veau rôtie au Four, Ravioles de Courge au Thé Fumé
Grands Echezeaux 1999, Dom. Laurent
Clos de la Roche 1964, Domaine Rousseau
Clos de la Roche 1964, Domaine Rousseau
Le Fromage et le Vin
Les Laurentides 2001
Domaine de Gramenon
Domaine de Gramenon

Tartelette tiède au Chocolat Noir, Glace au Lait d’Amande
Banyuls 2002 « Quintessence »
Domaine Coume del Mas

Bernard Lonati à la fin du repas. Epuisé (un peu) mais heureux (très). Comme nous !
"Mais qu'est-ce que je fais ici, moi ?"
J’en profite pour vous souhaiter, lectrices et lecteurs assidus et aimés, un joyeux Noël ! Mes vœux suivent ! Si les frères ne me retiennent pas sur l'île de Saint Honorat où je m'en vais de ce pas déguster leurs vins en compagnie de Jean-Michel Novelle.
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Un sympathique tour de table de « votre » équipe Jacques. J’ai eu la chance d’en côtoyer quelques uns lors de mes différents passages au CAVE et même si j’imagine que ce n’est pas tous les jours faciles, je dois dire qu’il y règne à la fois une ambiance studieuse et appliquée, mais aussi conviviale et dynamique. Une belle synergie, que vous avez très certainement cherché à mettre en œuvre et que j’ai pris plaisir à voir évoluer.
Un cadre de travail rêvé pour passionnés de vin ! Ils en ont bien de la chance les loulous… (j’aurai bien dit « zozos » mais c’est déjà pris !!!)
😉
Cher Jacques,
Les meilleurs gnocchis du monde? Peut-être,encore que je les verrais bien nichés quelque part, place des Vosges par exemple.
Ceux de Bernard Lonati donnent assurément envie.
Nicolas,alors ce Chevalier-Montrachet 92 de Michel Niellon,c’était comment?
Bonnes fêtes à tous,salutations gourmandes.
Un Fan
Salut Pascal.
A vrai dire, le Chevalier 92 était entaché par un léger bouchon, que Jacques a senti de suite.
Satané liège de *%ù§£ !!!
Dommage parce que derrière le voile liégeux, la mariée semblait affriolante, comme dirait qqn que je connais…
J’en profite pour dire mon bonheur quotidien de travailler et d’appartenir au CAVE, ça oui !
ps : Aiguillette de Veau rôtie au Four, Ravioles de Courge au Thé Fumé : immense plat, il y avait tout. A vivre et manger une fois dans sa vie. Immense !!
Belle convivialité d’entreprise où les rapports humains dépassent le cadre généralement admis dans de telles circonstances.
Puissions nous profiter d’une telle ambiance …
Bruno
Il aurait pas un peu grossi Nicolas ?
Sieur Mauss,
On ne dit pas grossi mais éventuellement bouffisé!
Nicolas,
Elle fait quoi la feuille de persil plat sur l’assiette de terrine de grouse?
C’est comme la feuille de salade avec l’entrecôte et les frites.Un truc qui sert à rien.L’épure dedjeu l’épure,y a rien de plus beau.
Salutations gourmandes
Attaque personnelle niveau 4 sur l’échelle des amis du GJE, achtung !
C’est l’hopital qui se f*** de la charité là !
François, je fais le même poids depuis 10 ans : la réciproque est elle vraie !?
Et qui commande dirèctement des doubles portions au Morgon, à peine la première fournée servie, de peur de manquer ?! ABM peut témoigner, ne ment pas…
(on avait dit pas le physique…)
🙂
Heureusement qu’il y a Bruno pour dire des choses sensées. J’en profite pour te saluer, l’ami.
😉
Côté embonpoint éventuel : Nicolas n’a que 30 ans … 🙂
RDV dans 20 ans Nicolas. Tu feras sans doute moins le malin !
Comme disait Georges Brassens, le temps ne fait rien à l’affaire …
Bruno
Z’étiez 15,j’ai compté les tartelettes?
Je dis ça,c’est plus pour détendre l’atmosphère
Non, François a sûrement raison, Nicolas en a mangé 5 !
🙂
C’est fou ce qu’on peut avancer avec un coup de pied dans le derrière … Bon vent Mr Nicolas.
😮
C’était un communiqué des VGJM …
Pascal,
Curiositas oblige, donnez-nous le lien explicite vers cet article …
Z’étaient donc 11!
On l’emmènera peut-être pas chez Bernard Pacaud,parce que le prix de la tarte au chocolat de l’Ambroisie,c’est pas le même prix!
Enfin je dis ça,c’est pas pour être mesquin,c’est plus pour détendre….
Laurent,
Il n’y a aucun lien particulier.
Pascal,
Caramba ! 🙂
Jacques,
BB: Et ça irait chercher dans les combien?
JG: 20 ans de placard,le pognon ça se
divise,les années de taule ça s’addi-
tionne!
Pour revenir à des choses sérieuses, les gnocchis sont nappés d’un beurre mousseux tout simple ou bien parfumé de quelque saveur subtile ?
Paul,
S’il s’agit d’un beurre mousseux de chez Jean-Yves Bordier,on n’est plus dans le tout simple mais dans le sublime.
Quant au beurre aux algues toujours chez JYB,alors là j’vous raconte pas!
Salutations gourmandes
Pascal,
La petite boutique gourmande de l’intra-muros …
Laurent,
A St-Malo?
Oui, Pascal à St-Malo …
J’y passe 2 fois par an.
Au plaisir de vous rencontrer enfin en 2010 pour quelques échanges gourmands en chair et en os. Ici ou là … 🙂
Laurent,
Ou ailleurs avec évidemment beaucoup de plaisir.Le plus dur après les intentions c’est effectivement de passer aux actes,de trouver un accord sur le choix de la table et la date.Mais j’ai comme l’indicible sentiment qu’on va y arriver!
Salutations gourmandes
TCi le temps est exécrable, pluie, vent, mer démontée. Pas sûr que nous puissions rentrer…
Pascal,
Glissons le en voeu de 2010 …
Allez quelques macarons d’Hermé pour moi aujourd’hui …
Et un très bon Thaï, au Palais-Royal.
Laurent,
C’est pour mieux faire glisser le repas de demain!
Pour patienter,donne moi,disons 3 tables,j’indiquerai les miennes après.
Salutations gourmandes
C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases ! 🙂
Il n’a que des thaïs moyens au Palais-Royal
Armand,
Baan Boran, en face du théâtre.
Pascal,
Je suis moins fixé sur la table que sur la rencontre : il y a tellement de tables françaises, italiennes et espagnoles (pays basque, Catalogne) que j’ai envie de découvrir.
C’est bien ce que je disais!
Pascal,
Astrance (de nouveau)
Guérard
Arnsbourg
Laurent,
Ouh là là,on tape dans le Grand.
Et les Berges du Cerou à Salles,ça parle moins!et pourtant j’aimerais bien la goûter la cuisine de Patrice Gélbart.
De toutes faons,peu importe le lieu,l’essentiel c’est la rencontre
Salutations gourmandes
Je ne connais pas cette adresse …
Il y a aussi la table de Chaintré dans les monts du Beaujolais.
Un saut chez Bras (pour moi presque en voisin).
La table de Chaintré c’était Alonso avant?
Je ne sais pas …
Les spécialistes nous le diront … (moi j’y ai juste fait un beau repas bien arrosé).
Gérard et Josette Alonso sont à présent installés à Sorgues (vaucluse). C’est une chance pour les vignerons de Châteauneuf-du-Pape. En fait, c’est le seul éclair de lucidité gastronomique du coin! Un rayon de soleil… Merci Gérard et Josette.