Préparez-vos mouchoirs. Elvis meurt chaque année, un 16 août. Chamarré, affublé de sa jumpsuit, paillettes et de strass, poussah à rouflaquettes, engoncé dans ses ridicules pattes d’éléph’ (c'était la mode en 1973, pourvu qu'elle ne revienne pas !), les doigts sertis d’énormes chevalières, Elvis est en fin de course depuis des années. Et pourtant, il susurre, il roucoule, il mielle, s'alanguit, rugit encore. Il est tout entier dans cette voix. Comme détachée du corps ectoplasmique qui est devenu le sien… D'outre-Graceland, celle-ci continue de nous arriver, de nous faire vibrer ! Comment dire ses sortilèges ?
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