L’univers s’était achevé sans spectacle, sans déchirure ni éclair. Par dépérissement, tari de désespoir. Et ainsi, nébuleusement, mon père déviait sur l’extinction du cosmos. D’abord, les lieux-femelles commencèrent à mourir : les sources, les plages, les eaux. Puis, les lieux-mâles : les villages, les chemins, les ports.
– Seul cet endroit a survécu. C’est ici qu’on vit pour toujours.
Mia Couto, l’accordeur de silences
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