Il aime envelopper, il adore le côté tactile des êtres et des choses. Il a ce don, partout où il passe, de semer des fleurs d’amitié, de se faire des amis à la vie à l’éternité.
Dans un autre temps, il aurait pu enflammer des foules ou finir au couvent.
Il ne fait pas la différence entre le zwinglisme et le bouddhisme mais on le lui pardonne volontiers. Il adore la montagne. Les seuls êtres devant lesquels il s’inclinerait volontiers s’appellent René Desmaison ou Christophe Profit : Chamonix, qui lui rappelle les exploits de sa jeunesse quand il ralliait le refuge d’Argentières avec un bahut sur le dos.
Ses passions sont soudaine, aussi promptes que ses fureurs, ses éclats.
Quand il n’aime plus, il quitte.
Quand il n’aime plus, il quitte.
Il est toujours prêt à s’embarquer sur les projets les plus fous. Et il les réalise. On trouve chez lui cette vertu, rare, celle des gens qui ne mégotent jamais. Ni le temps de vivre ni celui de faire sa trace.
Un mystère : comment font ces deux-là pour se comprendre ? Aucun ne parle la langue de l'autre (le chef Mizutani et François Mauss)
Il aime la technologie multimedia, le dernier gadget paru, les beaux palaces, prendre la parole à la fin du repas, tisser des louanges infinies, repartir bientôt vers une autre destination.
Il est toujours en mouvement. Entre deux lieux. Le monde est comme un vaste terrain de jeux pour lui. Il bouffe du bitume avec le même appétit qu’il dévore son risotto à la truffe blanche.
Il aime le funambulisme, être pris dans un devenir léger, marcher sur le fil, ce frisson de l’aventure et du risque sans lequel nous ressemblerions à des cachalots échoués sur le rivage.
Il est toujours en mouvement. Entre deux lieux. Le monde est comme un vaste terrain de jeux pour lui. Il bouffe du bitume avec le même appétit qu’il dévore son risotto à la truffe blanche.
Il aime le funambulisme, être pris dans un devenir léger, marcher sur le fil, ce frisson de l’aventure et du risque sans lequel nous ressemblerions à des cachalots échoués sur le rivage.
Comment on déplace le Mont-Fuji pour monter l'opération "Soleil-Levant" !
Il adore jouer sa chemise et claquer la fortune qui ne lui pas souri au profit de la chance qui, elle, est de son côté. Définitivement.
Il prend de la place, adore provoquer en claquant de la glotte dans les endroits chicos. Il arbore des chaussette vermillons dignes d’un nonce apostolique.
Il ressemble à un héros pasolinien qui, débarque dans les familles et bouleverse la vie de certaines personnes, les projette au-devant d’elles-mêmes. Sous son influence, j’en connais qui se sont mis à aimer le vin, la belle vie, et se saper en Kenzo pour les belles soirées du GJE.
Il a définitivement rangé au placard des billevesées toutes les vanités, calculs, petites turpitudes qui empêchent la liberté de s’exercer.
C’est pour ça qu’on l’aime, le président…
Il prend de la place, adore provoquer en claquant de la glotte dans les endroits chicos. Il arbore des chaussette vermillons dignes d’un nonce apostolique.
Il ressemble à un héros pasolinien qui, débarque dans les familles et bouleverse la vie de certaines personnes, les projette au-devant d’elles-mêmes. Sous son influence, j’en connais qui se sont mis à aimer le vin, la belle vie, et se saper en Kenzo pour les belles soirées du GJE.
Il a définitivement rangé au placard des billevesées toutes les vanités, calculs, petites turpitudes qui empêchent la liberté de s’exercer.
C’est pour ça qu’on l’aime, le président…
PS. J’ajoute ici le très bel éloge de François Mauss fait par Jean-François Chaigneau, rédacteur en chef adjoint de Paris-Match, lors de notre dernière soirée à Tokyo (je cite de mémoire): » François, je me permets de renouveler un petit proverbe « pierre qui roule n’amasse pas mauss ». Nous les journalistes, nous sommes des témoins ; nous rencontrons toutes sortes de gens, des puissants, des parvenus, des rigolos, des imposteurs. Puis on rentre à la maison et on les abandonne..
J’ai été très longtemps occupé à abandonner l’amitié. On ne joue pas à l’amitié avec le président.
François, grâce à toi, j’ai eu l’impression, ici à Tokyo, de suivre un chemin semé d’étoiles. »
Nous aussi !
10 Comments
Dans ce ciel nippon , sur cette voie lactée, dans cette myriade d’étoiles, combien en avez vous visitées?
Avez vous pu les compter?
Il va falloir revenir sur terre. Peut être revenir par paliers, comme au retour d’une grande immersion?
Faire un "Grand Jeûne Européen" pour reprendre les activités quotidiennes?
Jacques merci encore pour ce partage que nous avons suivis, quotidiennement, avec grand intérêt.
Bon courage pour les jours qui viennent.
Amitié.
Michel.
Une petite devinette:
Sur la 1ère photo, 4 yeux, laquelle des deux paires pétille le plus?
Michel
Sacré Grand Jacques : le zwingliste a encore frappé !
Cher Michel, pour répondre à ta question avec précision, je crois que nous en avons visité vingt au total. Une véritable gageure tant il est difficile parfois d’obtenir un "strapontin" dans ces maisons… On revient sur terre doucement, illuminés de tant de beaux souvenirs. En tête desquels, à titre personnel, je placerais la double visite chez Kojyu.
On dirait qu’elle a les yeux embués la petite Japonaise : est-ce le charme du Mauss qui opère encore ?
Un Grisard en cache un autre et je n’ai pas le plaisir de le connaître encore.
Revenons à François, j’ai eu le grand privilège de le recevoir dans notre modeste demeure en compagnie de quelques passionnés (Daniel Seriot de "Journal d’un passionné de la rive droite", Les Bringolfs de "Winemega" et quelques autres, dont ma tendre, Maria dont il risque de se souvenir plus que de moi..). Nous avons passés une soirée formidable en compagnie non pas de très grands noms de la belle place des crus les plus réputés, mais de certains qui cherchent par tous les moyens à demontrer qu’avec beaucoup d’envie et de passion on peut arriver à produire des vins intéressants.
Nous avons été conquis par la facilité que François dégage pour s’adapter à toutes situations, il a su se mettre à notre portée tout en nous apportant cette petite étincelle qu’il sait si bien communiquer pour témoigner de ses formidables connaissances sur les vins et mets de France et surtout d’ailleurs.
Donc, cher Monsieur Perrin, votre discours sur François est des plus juste, voici un homme qui ne se prend pas la tête, qui sait ce qu’il veut et qui nous le transmets, maintenant sur son blog.
Bien à vous tous
Patrick
Patrick, avec Michel Grisard, valeureux viticulteur de Frèterive, vous devriez vous connaître, qui sait, échanger vos vins !
Que fait-il ce monsieur Mauss dans la vie ?
Il bosse, Little moose, il bosse.
Cher Jacques, bravo pour ce portrait très précis de notre bon président auquel on ne peut pas ajouter grand chose tant il est complet. Je soulignerai seulement une qualité particulièrement importante, à savoir sa bonne humeur, en tous lieux et à toute heure, sauf peut-etre le soir à 23 heures à la sortie d’un restaurant chinois de Tokyo ! Et puis il a ce don rare de ne s’entourer que de gens sympathiques et de créer un climat de vraie amitié entre tous : je suis allé à l’Artvinum de Stuttgart et j’ai retrouvé la meme atmosphère un peu magique que nous avons eue à Tokyo; ça c’est formidable. Merci Président.
ps pour Jacques : je crois que le proverbe de Jean-François qui adore les jeux de mots était : " pierre qui roule n’amasse pas mauss". A bientot, Christian.