Votre marché pour 6 personnes
1 gigot d’agneau de lait des Pyrénées d’environ 1.2 kg
1 bouquet de thym
piment d’Espelette
huile d’olive
8 gousses d’ail nouveau
bouillon de légumes
Chartreuse verte
le zeste d’un demi-citron et d’une demi-orange
300 g de sfarrata : mélange de céréales des Abruzzes (différentes moutures d’épeautre, orge et lentilles). Disponible chez CAVE SA.
300 g de carottes (carottes rouges et carottes du Palatinat)
composition de fleurs (on trouve ce genre de produit chez Wiberg)
Temps de préparation 30 minutes (en deux moments distincts)
Temps de cuisson 30 à 45 minutes pour l’agneau selon la grosseur et 30 minutes pour le sfarrata
Difficulté 2/5
Méthode
1. Deux heures avant la cuisson, enduire le gigot d’huile d’olive, de piment d’Espelette, de thym émietté et de la moitié des gousses d’ail écrasées. Salez et laissez infuser..
2. Saisir votre gigot au grill durant une quinzaine de minutes en veillant à la retourner régulièrement et à l’arroser de son jus de cuisson. Terminer ensuite la cuisson à four moyen 180 minutes pendant 20 à 30 minutes selon le degré de cuisson souhaiter.
Laissez reposer ensuite..
3. Rincez le sfarrata et faites-le cuire comme un risotto durant une trentaine de minutes. A la fin de la cuisson, rectifiez l’assaisonnement et ajoutez 3-4 cs d’huile d’olive.
4. Prélevez le zeste du citron et de l’orange.
5. Lavez, épluchez et coupez les carottes que vous ferez cuire à la vapeur une quinzaine de minutes avec les gousses d’ail et les zestes.
6. Récupérez le jus de cuisson de l’agneau, mouillez si nécessaire avec un peu de bouillon de légumes. Laissez réduire. Ajoutez 1 cs de Chartreuse verte.
7. Dressez sur assiette. Le gigot au centre, une quenelle de sfarrata, les carottes aux zestes et les fleurs.
Le vin qui aurait pu l’accompagner Je vous une admiration particulière à la Syrah produite par Simon Maye et ses fils en Valais. Ce vin vient d’ailleurs de triompher lors de la dégustation des syrah du monde 2001 au GJE en novembre dernier. Chaque année quelques bouteilles afin de les suivre à l’évolution. La Syrah 1996 ouverte pour la circonstance aurait dû parfaitement épouser la cause de cet agneau épiscopascal. Las, un léger manque de netteté n’a pas permis d’en juger sur pièces. Le Bandol de Jean-Pierre Gaussen 1998 Cuvée Longue Garde, servi juste derrière, s’est révélé tel que je l’imaginais, pas encore apaisé, aux tannins juvéniles et fougueux avec des notes de suie, d’épices, de narcisse, de cuir et de fleurs sèches. Nous y voilà pour l’accord, plaqué un peu fermement mais il sonne juste !
Une autre suggestion : un vin de Bordeaux, droit, pas trop ferme, « sérieux comme le plaisir », le Clos Alphonse Dubreuil 2002 de Pascal Montaut, parfait à boire aujourd'hui.
L'expulsion des Chartreux en 1903 sous la férule de l'armée.
6 Comments
Chapeau pour avoir trouvé cette photo ! C’était sacrément une drôle d’époque, non ?
on trouve tout sur e bay m mauss!.
Les temps ont heureusement changé ! Cela dit, notre doxographe de service fera sans doute un parallèle entre cette scène – des cénobites inoffensifs chassés comme des parias sous les huées de la foule – et ce qui s’est passé au Tibet cinquante-six ans plus tard. Le combat du spirituel et du temporel et Aristophane n’y pourra rien changer.
Toujours au sujet d’Aristophane, intéressant de consulter le site :
http://www.arretsurimages.net/in...
où on nous explique que la presse occidentale fait assez barrage au fait que des chinois ont été massacrés par des tibétains selon des témoignages de touristes européens paraissant digne de foi.
Comme quoi, rien n’est simple !
Bonjour, j’ai une chartreuse verte de Tarragone 1977 de 75 cl, quel peut être sa valeur commerciale ?
Merci, salutations
Gregory
Un certain prix, le prix du symbole et de l’affectif. Dégustez-la "religieusement" avec vos meilleurs amis. A petites lampées, le soir, après un bon repas.