Voilà pourquoi je ne prise guère le bavardage intempestif dans les caves, ceux qui vous ressassent les vins avec des volubilités qui ressemblent à des litanies.
Quittant Bergheim il y a quelques jours, juste avant d’aller déjeuner à l’Auberge de l’Ill, je repensais à tous ces instants de dégustation passés, depuis plusieurs années, en compagnie de Jean-Michel Deiss.
Plutôt que mes notes de dégustation, et la convention, qui va avec, je voudrais partager ici avec vous quelques florilèges deissiens, notés au vol. Ils témoignent parfaitement à mon sens de ce côté « messianique » propre à Jean-Michel Deiss et coïncident à merveille avec l’expression profonde de l’objet-vin qu’ils décrivent. Parce que le discours que tient Jean-Michel Deiss sur ces vins est tout le contraire d’un commentaire superficiel et convenu. Il est exactement approprié, en place. Comme l'est une chanson de Bob Dylan ou un poème de Kenneth White !
A propos du Burg 2005 « Marnes du keuper. Ce sont des marnes bariolée ; c’est un cimetière, la fin des temps… Il y a quelque chose d’empilé, ça donne la fin de bouche, par vagues successives…"
A propos du Schoenenburg 2002 "On est sur le gypse, la minéralité, avec un côté grégorien et encore… On ne comprend pas tout parce que c’est caché, tout est derrière. Ici la richesse est masquée par l’acidité. Le calcaire cache l’acidité et la marne cache la richesse."
Sur le grand vin, les AOC et le variétal « Les grands terroirs, c’est une rédemption. Etre au service d’un terroir, c’est d’accepter ce qui te grandit, les contraintes liées à ce terroir.
Un grand vin, c’est une harmonique subtile qui cache sa constitution.
Sur le pinot gris "C’est une chimère : le génotype de la peau, ce n’est pas celui de la pulpe. J’essaie de retrouver le vrai père du pinot gris alsacien, qui est le beurot. Le pinot gris est vraiment bourguignon dans son essence et il a besoin d’un terroir qui travaille contre lui, qui l’empêche de s’appesantir. Le pinot gris, c’est un cépage qui n’est pas fidèle. C’est le contraire du pinot noir. Ce dernier est d’une rectitude et d’une intégrité absolues. Il traverse le terroir !"
Sur le métabolisme "Le pancréas, c’est l’endroit où se cristallise le stress histaminique. Quand c’est trop vert, quand il y a trop d’azote, quand on est face à des vins qui ont un décalage entre le nez et la bouche, notre pancréas nous prévient… »
Et dire qu’il y a des gens, en Alsace ou ailleurs, qui pensent que cet intuitif est un « doux illuminé », voire un agitateur !
41 Comments
« Les gens peuvent tout savoir de moi à travers mes chansons – s’ils savent où regarder. »
Je suis perturbé, Jacques, par la lente pertinence de ta comparaison entre les mots de JM Deiss et les textes de Bob Dylan.
François Bon doit en faire!
J’irais encore plus loin, pour cela je ferais appel à Jean Renoir, que j’écoutais il y a longtemps, c’était après son tournage du "déjeuner sur l’herbe", dans l’émission "cinéastes de notre temps" de Bazin et Labarthe, le tournage en avait été fait par Jacques Rivette. J. Renoir disait qu’un film bien fait ne devait se terminer que dans la tête du spectateur. Ue vin bien fait ne devrait-il pas être soumis à cette même destinée?
Sur le métabolisme "Le pancréas, c’est l’endroit où se cristallise le stress histaminique. Quand c’est trop vert, quand il y a trop d’azote, quand on est face à des vins qui ont un décalage entre le nez et la bouche, notre pancréas nous prévient… ».
Je n’y comprends rien à ce charabia (si, si, j’ose le dire).
On est dans quel registre ici ? Pas la biologie, ni la physiologie je crois. L’anthroposophie ?
Comme disait Yves l’autre jour : "Mon dieu, ….ayez pitié de nous !!!!"
Laurent
Comme c’est vrai Armand, à quoi bon le filmé, l’écrit, le peint, n’éveillant aucune chimère, n’embrassant aucun secret, n’embrasant aucun désir. A quoi bon ceux-cis s’ils n’octroient pas ce supplément de possible …
Qu’il en soit du vin de même. Fuyons le concret du breuvage une fois sûr de sa présence rassurante. Réfugions nous dans le tourment de notre myriade cérébrale "connectiviste" (quel alambic cette tournure !). En lieu et place des banalités techniques et des poncifs ressassés, il ne peut y avoir de meilleure lumière pour donner à comprendre la complexité de ce que l’on regarde, écoute ou boit que celle, propre, qui nous éclaire dans la fulgurance de l’instant. Soient des évocations géologiques, picturales, musicales extirpées de leur champ classique. La pureté de leur transcription depuis les trefonds de la pensée jusqu’à la verbalisation en assure la précision chirugicale.
Du vin comme catalyseur de singularités et révélateur de subjectivités à partager …
Pas sûr que cela soit du "charabia", Laurent ! L’histamine (qui se transforme en histidine) est effectivement liée au pancréas et son rôle est très important au niveau du métabolisme (en relation notamment avec certains vins blancs). Parlez-en à votre médecin…
Bon Armand, te voilà troublé par ma comparaison ! Alors, je précise : cette référence à Bob Dylan passe par un détours deleuzien : Deleuze disait j’aimerais composer mon cours comme Dylan composait une chanson. Il y a une sorte d’évidence et de perfection dans les chansons de Dylan qui, pour Deleuze (et pour moi), est comme un modèle de toute activité d’écriture, de production artistique ou philosophique. C’est un peu ce que j’essaie de faire ici, raconter à chaque post une histoire ou traduire une atmosphère, un segment de vie qui, tout en demeurant ouvert, révèle une forme d’unité.
Pour l’amour d’Ingrid Caven.
http://www.deezer.com/track/1976...
Jacques,
L’histidine est un acide aminé. L’histamine est un médiateur chimique(synthétisé à partir de l’histidine et non l’inverse).
L’Histamine, est secrétée par des globules blancs (les mastocytes et les polynucléaires basophiles). Elle est libérée lors d’un choc anaphylactique, lors d’une crise d’asthme, ainsi que lors d’une crise d’urticaire (qui est moins dangereuse que les deux autres vous en conviendrez).
Je ne vois toujours pas de lien direct avec le pancréas et un vin vert ou riche en azote. Quelle est la clinique ? Comment le pancréas signe t-il la sonnette d’alarme ?
Je ne dérangerai pas mon médecin avec pour seul point de départ l’affirmation de Mr Deiss.
Si un de vos lecteurs peut donner une explication scientifique au propos de Mr Deiss, je suis preneur. A défaut de considérer cette information comme totalement fausse, je reste à tout le moins très septique.
Laurent
Laurent, si le sujet vous passionne, une piste (books.google.ch/books?id=…
sinon, je connais un médecin sérieux et excellent dégustateur (il est au GJE) qui a planché sur la question depuis un certain temps déjà. C’est effectivement l’histidine qui se transforme en histamine et cela se traduit, pour certaines personnes, lorsqu’elles dégustent certains vins blancs par des allergies ou des céphalées. Certes les composés soufrés y jouent un rôle évident mais pas seulement… Notamment le manque de maturité physiologique d’un fruit (raisin en l’occurrence) pourrait être également un déclencheur de ce que JMD appelle "stress pancréatique". Je pense que c’est ce qu’a voulu dire JMD qui, depuis des années, mène le combat que vous savez contre le variétal et le manque de maturité physiologique. Mais pourquoi ne lui poseriez-vous pas la question directement, quand vous le verrez ?
Un sujet qui me passionne, je n’irai pas jusque là…
Il y a 11 mois de cela, j’ai fait un choc anaphylactique avec oèdeme de Quincke. Je vous le promets, ça n’intéresse que peu votre pancréas.
Depuis, je me promène en tous lieux avec un stylo d’adrénaline et une trousse de médicaments (antihistaminique et corticoïde).
Laurent
Laurent être très septique après un choc anaphylactique on ne peut que vous y encourager, cela n’empêche pas de rester sceptique fae aux théories de M Deiss d’une pierre, deux coups! Avez vous conservé des photos de votre oedème de Quincke, celà pourrait faire un malheur sur le blog de M Mauss en suggérant que cela fait suite à la dégustation des vins de tel vigneron -)-)-)
Comment disiez-vous encore Yves ? "Mon Dieu, ayez pitié de moi" ? Oui, sceptique, bien sûr.
De mes souvenirs, le pancréas = insuline, glucagon, pas histamine. Mais restons en là s’il vous plait, nous cristallisons sur une théorie, alors que je n’ai rien à l’encontre du vigneron et de ses vins.
Laurent
Voilà un billet très intéressant (pour ma part, chez Deiss en 2005, je n’ai goûté que le pinot blanc Bergheim (bien) et le muscat Bergheim (bien également).
Je me rappelle d’une formule écrite par Pierre Citerne suite à notre tour alsacien :
"On ne saurait ignorer l’importance de la biodynamie en Alsace ; les deux tiers des producteurs visités s’en réclament. Faut-il y voir une influence germanique ? Il apparaît toutefois qu’au concept de biodynamie correspondent des mises en application fort dissemblables, allant de la plus pragmatique à la plus mystique."
L’approche complantationnelle (on aurait un titre de Houellebecq) de Deiss est inconoclaste.
Celle de Schueller l’est-elle tout autant ?
Franchement je dis bien franchement pourquoi on s’emm…. à lire Ulysse alors que les gens de Dublin……….!
Et franchement……. Deleuze était-il un humaniste?
Youpi : Yves pose une bonne question au Grand Jacques : j’attends avec fébrilité la réponse car, c’est vrai : qu’a dit Deleuze qui puisse changer mon attitude devant la vie, en mieux ?
je sais, Grand Jacques, je sais que c’est un de tes Maîtres.
Comme bibi avec Walcha : le premier qui le critique : j’appelle mes copains siciliens "grand manteau".
Je te chahute, mais à notre séminaire de fin janvier, va falloir que tu m’expliques costaud ces philosophes qui ont leur petit cercle mais qui, dans la vraie vie de tous les jours, mettent en même temps une chaussette noire avec une beige.
On attend la réponse… les mains sont moites, à vue ou après travail ? l’enchaînement sera à la hauteur du personnage.
Difference et repetition
(avec interets)
Yves, Dieu est-il un humaniste?
François, la réponse se trouve ici : blog.cavesa.ch/index.php/…
Pour le séminaire de janvier, je te promets disons des éclaircissements (entre deux colloques et deux truffes en chausson, nous irons nous promener, si tu veux, dans la clairière de l’être). Quant à la question de Yves, excellente ! Qu’est-ce que l’humanisme ? Il faudrait peut-être commencer par là…
Christophe, ce sera à vue, si vous permettez : j’ai passé toute la journée dans l’enchantement des montagnes valaisannes (vue du vignoble) et dans ce cas, aucune hésitation, on enchaîne à vue ! (les grimpeurs comprendront).
Joyeux Noël à toutes et à tous !
Ah! être clerc hier
Dans ma jeunesse, Halte Husserl enseignait que le marxisme n’était pas un humanisme.
On m’a toujours dit qu’Husserl était un homme particulièrement intelligent : merci de cette confirmation, Armand.
J’aime bien la définition de l’humaniste qu’en donne Y. Leibotwitz:
un humaniste est un cosmopolite, un pacifiste, un anarchiste, un athée.
Et il boit du vin (avec modération) !
Vive Felice,
Laurent
" fuir, toujours, le cliché…" Et le truisme ! Mes amis. Dire qu’un philosophe est emprunté dans la "vraie vie de tous les jours" c’est un cliché gros comme un volcan éteint. Dire qu’un philosophe est un homme intelligent, c’est, en principe un truisme. Et se demander si Deleuze était humaniste, c’est quoi ? Humain, trop humain, Yves !
Vas y Grand Jacques : fourbis tes armes.
C’est OK pour le Jura : j’ai eu De Chavanes ce matin. RV du 29 au 1er février. On va t’écouter religieusement.
Je serais curieux (et je dis cela avec beaucoup de respect) de voir Michel Onfray en contexte, autour de quelques plats judicieusement arrosés.
Laurent, tu sembles obsédé par l’idée d’observer Michel Onfray à table. La prochaine fois que je le vois, je lui en parle : ça le fera sans doute beaucoup rire !
Qu’en attends tu ? n’est ce pas surtout pour partager un repas avec lui ? qu’est ce qui t’intrigues ? veux tu vérifier qu’il vit l’hédonisme qu’il prône ?
Ton idée de "contexte" me fait un peut sourire. L’hédonisme c’est tout le temps il me semble, pas seulement à table, c’est une façon de vivre, d’être : seul, avec les autres, tout le temps, partout, 24 heures sur 24.
MO n’a rien d’un extra-terrestre tu sais. C’est qqn d’accessible, bienveillant, passionné, engagé, tout simplement vivant, au sens le plus intense du terme.
Les grands philosophes ne sont pas des stars : ils nous proposent des idées, des pistes, des portes, des regards.
A nous ensuite de "digérer" cela et d’en faire ou non un usage personnel, avec toutes les adaptations et déclinaisons que l’on peut imaginer, ou du moins sentir le besoin de faire.
Plus que lire de la philosophie, essayer de mener une vie philosophique, voilà bien un projet excitant et enrichissant. Je trouve…
Nicolas,
J’ai contacté Jean-Paul Sartre aussi, ainsi que le castor … j’attends leur réponse pour évaluer si ce que dit Onfray du savoir-boire du normalien bigloucheur est exact …
Ton message semble placé sous le signe du rire.
Je veux juste dire, en écho au fil de discussion, que je trouve fascinant l’éventuel gap qu’il y a entre la pensée d’un écrivain et sa réalité (et j’ai lu à peu près tous les livres de Onfray, qui me parlent, et la dimension éthique sous-tend mon activité professionnelle).
Je le vois donc aux antipodes d’un ET … (et ne lui fais aucun procès d’intention, encore moins après avoir échangé il y a qq temps un mail avec lui).
Je suis par ailleurs admiratif de l’énergie qu’il développe dans son université.
Je me fonde aussi sur ce que nous avons échangé sur lui après votre rencontre … (mais c’était off).
Bon, il y a des vols Toulouse/Argentan ?
J’allais te dire – pour paraphraser Jacques – : "la vie ne s’écrit pas. Elle se vit."
Continue à lire MO et rencontre le si tu le souhaites et en ressens le besoin, il n’est pas une forteresse imprenable, et peut être aussi drôle que sérieux, voire les deux en même temps.
Humain, trop humain, c’est ça Jacques ?
Marrant ton commentaire, Nicolas …
Juste et naïf à la fois … (vs ma propre expérience).
Il est vrai que j’aime bien l’érotique solaire, joyeuse, libérée, mais elle ne se manifeste que très rarement.
Onfray n’est ni mon Graal ni ma madeleine (mais je trouve ses propos – en particulier gourmands – utiles, en lien avec ceux d’autres penseurs).
D’aucuns lui reprochent d’être trop médiatique …
Ton avis ?
Mon avis est que nous sommes complètement hors-sujet quant au texte initial de Jacques, et que nous en reparlerons par ailleurs Laurent, si tu le veux bien.
"La naïveté est le visage de la vérité." [Victor Hugo]
Bonne fin d’année à tous !
Nous ne sommes pas hors sujet vs le rebond de Jacques, précisément …
déc 2003, après l’avoir rencontré chez lui :
"La fréquentation des vins de Jean-Michel Deiss nous avait habitués à ces expressions subtiles, originales, complexes, exigeantes, reflets des terroirs et de la variabilité des millésimes. De notre visite au domaine nous retiendrons des Gewurztraminers particulièrement élégants, complexes aromatiquement, structurés en bouche, sans aucune mièvrerie, ainsi que les belles expressions de terroir et de fruit dans les « premiers crus » complantés que nous connaissions moins bien que les grands crus."
Oui, bon, les "sentences" de MD, du bio ésotérique qui p… le fric. Je n’ai pas envie de goûter ces vins même si j’ai eu plusieurs fois la tentation, pour voir, je crains d’être déçu et je sens l’auteur du blog bien indulgent.
Y’en a qui ont vraiment le culte du paradoxe. Quel rapport entre le bio (ésotérique ou pas) et l’odeur de l’argent qui n’en a pas. Que sentent à votre avis les vins de ceux qui font des rendements records ? Et puis comment pouvez-vous juger, et des vins (que vous n’avez pas goûtés) et de l’homme que, visiblement, vous ne connaissez pas ? Claude, n’étiez-vous pas par hasard prestidigitateur au Cirque Médrano, dans votre jeunesse ?
En fait j’ai goûté une fois, chez un ami et je n’ai pas été emballé. Ce qui me choque, c’est le prix des vins de MD.
Je rajoute :
que je suis un inconditionnel de nombreux vins bio (les Ménard, Lapierre, C Comme….)
que je salue quand même le travail de MD qui est nécessaire à cette région l’Alsace qui a failli se sinistrer avec son soufre et ses rendements hallucinants
que ma préférence ira toujours vers des vins qui savent rester à des prix raisonnables tout en étant de grands vins sans être "pêtants" et ils sont nombreux ces vins là….
que je me méfierai toujours des tons sentencieux de type "lacanien" ou personne n’y comprend rien mais ou chacun, par snobisme, fait semblant de comprendre.
Amitiés oenolophiliques.
CD
Une fois, c’est peu …
Mon expérience me montre des vins de Deiss en dents de scie.
Vous pouvez en voir des traces sur notre site.
Bien maladroit de juger un domaine sur une seule dégustation. On peut ne pas être d’accord sur certains points, mais "ajouter" de tels arguments pour justifier sa réaction me laisse très dubitatif. Sans parler des vins de Marcel Lapierre pris pour "référence"…
Je connais Claude Duffour depuis la maternelle, je peux témoigner qu’il n’a jamais été prestidigitateur au cirque Médrano :-))) , toutefois on peut lui prêter une tendance « boutefeu », la preuve Maurice et Nicolas sont enflammés…
L’histoire de l’humanité démontre que les krachs boursiers ont amenés de
TRES GRANDS BOULVERSEMENTS POLITIQUES ET SOCIOLOGIQUES.
Mais le KRACH ACTUEL va aussi engendrer une totale remise en question
du système mondial.
Il est évident que le monde ne peut plus continuer ainsi.
La CRISE ECONOMIQUE MONDIALE n’est que le reflet d’un malaise beaucoup
plus profond qui est du à l’ABSENCE TOTALE DE SPIRITUALITE dans la vie
de tous les jours.
Une socièté sans base spirituelle se condamne d’elle-même.
Cela est parfaitement clair.
Le monde actuel est confronté à une REELLE PLANETARISATION DES PROBLEMES:
-CECI IMPLIQUE UNE PLANETARISATION DES SOLUTIONS.
Et la solution de cette crise n’est pas détenue par les financiers et encore moins
par les gouvernements officiels.
LA SEULE ET UNIQUE POSSIBILITE DE PAIX UNIVERSELLE ne pourra se faire que des
lors que l’humanité comprendra que le FONDATEUR de toutes les religions
mais aussi de tous les grands empires EST EN REALITE LA MEME ET UNIQUE PERSONNE.
C’est aussi LA PREMIERE FOIS dans l’histoire de l’humanité que toutes les religions mais
aussi toutes les traditions spirituelles ATTENDENT
sous des NOMS DIFFERENTS
LE MEME ET UNIQUE MESSIE.
Il se trouve que FRANCOIS MITTERRAND OEUVRAIT SECRETEMENT POUR CET AVENEMENT
MESSIANIQUE TANT ATTENDU.
Cette thèse est soutenue dans un livre merveilleux
"MITTERRAND LE GRAND INITIE" écrit par NICOLAS BONNAL éditions Albin Michel,Paris France.
Cet ouvrage établit un parallèlisme entre FRANCOIS MITTERRAND ET UN