Le philologue et le musicien partagent notamment le goût pour la philosophie de Schopenhauer (dont Nietzsche s’éloignera ensuite).
Cosima, la femme la plus sympathique que Nietzsche ait rencontrée (selon ses dires à Malwida von Meysenbug), restera à jamais l’inspiratrice, l’Ariane du labyrinthe, l’inoubliée-inoubliable, celle du fond de la mémoire de l’amour fou lui reviendra, aux rivages de la folie : « c’est ma femme Cosima Wagner qui m’a conduit ici… »
Quant à Wagner, après les premières réserves émises dans la quatrième Considération intempestive, son « cas » sera, pour ainsi dire, réglé dans Humain, trop Humain !
« Or ceci est – mon chemin –, où est donc le vôtre ? » Voilà ce que je répondais à ceux qui me demandaient « le chemin ». Le chemin, en effet, – il n’existe pas ! » Ainsi parlait Zarathoustra
PS Siegfried Idyll s’appelait à l'origine Tribschen Idyll et fut jouée pour la première fois le 25 décembre 1870, à Tribschen, pour l’anniversaire de Cosima.
2 Comments
Quand les illusions se dissipent les faits deviennent aveugles. Eloge de la "flash" pasteurisation et sports d’hiver.
"Par hasard", comme on dit "confortablement", j’ai trouvé votre site alors que j’étais (et suis toujours) à la recherche d’un ouvrage sur Wagner à Tribschen avec des photographies. J’étais en promenade attentive, quand j’ai découvert votre page consacrée à ce compositeur en Suisse. Période particulière, une sorte d’oasis, avant d’affronter les difficultés de Bayreuth avec la construction du théâtre et naturellement le Festival de 1876 avant la seconde édition qui n’eut lieu qu’en 1882 avec la création du "testament" du Maître : Parsifal.
Merci de m’avoir permis ce voyage immobile et les photos et le texte..