Sur cette évidence, aussi vaste qu’une prairie du Wyoming, Alice Feiring nous narrre l’histoire de son héroïne rêvée (qui lui ressemble à s’y méprendre mais qu’elle laisse bien vite tomber), ses rencontres (avec les hommes et les vins de sa vie : les seconds étant plus faciles à décrypter que les premiers), sa quête (du beau et du bon) et le combat qu’elle mène contre le grand manitou Parker et ses séides : »ceci est mon voyage au cœur de la lutte entre David et Goliath qui se joue dans le monde du vin. L’enjeu n’est rien moins que l’âme du vin. »
Genèse d’une vocation
L’auteure relate ses jeunes années, le grand-père, vinificateur empirique ; puis la révélation, plus tard, du grand vin sous la forme d’un improbable Barolo 1968 de Giovanni Scanavino – qui va servir de mince leitmotif durant une partie du livre. Elle met également en scène la découverte d’un don magique, une capacité exacerbée à tout renifler, tout sentir, bref à exercer une olfaction conquérante, entre attraction incontrôlée et répulsion. Comme une sorte de pendant féminin de Jean-Baptiste Grenouille…
L’auteure relate ses jeunes années, le grand-père, vinificateur empirique ; puis la révélation, plus tard, du grand vin sous la forme d’un improbable Barolo 1968 de Giovanni Scanavino – qui va servir de mince leitmotif durant une partie du livre. Elle met également en scène la découverte d’un don magique, une capacité exacerbée à tout renifler, tout sentir, bref à exercer une olfaction conquérante, entre attraction incontrôlée et répulsion. Comme une sorte de pendant féminin de Jean-Baptiste Grenouille…
On ne se méfie pas des hyperesthésiques : ils ont souvent le feu, la passion épidermique ; leur don (qu’ils surévaluent volontiers) est pour eux le signe d’une élection ; ils (se) rassurent par leur façon de découper le monde d’une façon définitive, sont intransigeants, ont un avis catégorique sur tout.
Seulement voilà : ils posent tous les problèmes selon une seule perspective. Bref, ils pratiquent souvent la monoculture, ont tendance à être prisonnier d'une unique obsession. Parfois même, ils semblent réclamer qu’on les sauve d’eux-mêmes.
De l’université de Davis (laboratoire interventionniste, bien sûr !) à l’Italie et aux Côtes du Rhône septentrionales, Alice Feiring nous emmène ainsi dans sa quête de la vérité du vin.
Faut-il brûler éternellement Robert Parker ?
Elle nous le signifie d’emblée, le monde du vin est pour elle clivé en deux camps antagonistes que tout oppose : à ma droite, les adeptes des vins standardisés, les formateurs, les oenotechnologues et le dieu qu’ils révèrent : Robert Parker himself… ; à ma gauche, les vrais et les purs, ceux qui préservent l’âme du vin et du terroir, les non-interventionnistes, les élus… « De plus en plus, j’ai l’impression d’avoir un palais, et une opinion, très particuliers, à part. »
Elle nous le signifie d’emblée, le monde du vin est pour elle clivé en deux camps antagonistes que tout oppose : à ma droite, les adeptes des vins standardisés, les formateurs, les oenotechnologues et le dieu qu’ils révèrent : Robert Parker himself… ; à ma gauche, les vrais et les purs, ceux qui préservent l’âme du vin et du terroir, les non-interventionnistes, les élus… « De plus en plus, j’ai l’impression d’avoir un palais, et une opinion, très particuliers, à part. »
Ce prisme, à défaut de permettre de poser toujours les bonnes questions, est pratique car il constitue une grille de lecture de la réalité. Ainsi fonctionne toute idéologie portée au rang de doctrine : personne de sensé ne songerait à affirmer qu’un tel angélisme ne comporte pas aussi sa part d’idéologie. Je suis d’autant plus à l’aise pour en parler que je me suis intéressé depuis longtemps aux vins dits « naturels » et, notamment, aux vins sans soufre. Quant à la parkeromanie ambiante, il y a 21 ans très exactement, j’ai écrit un texte sur ce thème Faut-il brûler Robert Parker ?
Est-il vraiment nécessaire de dresser encore des bûchers !
Le fourre-tout consumériste
Le combat que mène Alice Feiring est certes important et, heureusement, elle n’est pas la seule à la mener. Contre l’emprise de logique industrielle, productiviste et technologique, il est important de faire valoir les valeurs de terroir, de logique artisanale, d’une viticulture soucieuse des équilibres naturels d’esthétique du goût, de vérité du vin comme un organisme vivant, mais sans manichéisme !
Le combat que mène Alice Feiring est certes important et, heureusement, elle n’est pas la seule à la mener. Contre l’emprise de logique industrielle, productiviste et technologique, il est important de faire valoir les valeurs de terroir, de logique artisanale, d’une viticulture soucieuse des équilibres naturels d’esthétique du goût, de vérité du vin comme un organisme vivant, mais sans manichéisme !
Sans doute même faut-il parfois entrer en sécession contre la pensée dominante, créer des îlots de résistance contre les moules et l’uniformisation qui guette.
Mais nous ne vivons plus sous le règne des Médicis à Florence et la noblesse du combat engagé ne justifie toutefois pas la vacuité ou la confusion de certains arguments : de ce point de vue-là, la Bataille du vin et de l’amour n’est pas à une approximation près.
Prenons le chapitre du bois et de l’élevage. Alice Feiring n’aime pas le bois neuf (sauf à la DRC…), c’est son droit après tout mais elle n’aborde jamais la vraie question : qu’est-ce qu’élever un vin et qu’est-ce qu’un élevage réussi. Selon elle, le bois neuf est a priori un fléau et ceux dont les chais regorgent de fragrances d’éthylvanilline sont des imposteurs ou des trafiqueurs (voir la façon dont les Parusso ou Scavino sont passés rapidement à la moulinette).
Le micro-bullage (le succès de la séquence Rolland dans Mondovino est passé par là…) est évidemment un autre de ses thèmes de prédilection (même si elle n’apprécie guère l’odeur de moufette qu’elle trouve parfois sur les syrah dont, dit-elle, l’expression est à la fois « minérale et chevaline »).
Même refrain sur les tannins auxquels elle attribue une connotation sexuelle : « je ne sais pas pourquoi les tanins, un sous-produit naturel et essentiel du raisin, sont devenus obscènes. J’estime que cela évite que le fruit mûr ne finisse par rendre le vin écœurant. Les tanins donnent aussi au vin sa charpente. Avec le temps, les tanins durs se développent, évoluent et donnent au vin une grande complexité. »
Fûts et fantasmes…
Voilà pour la bataille, qui peut aussi être amoureuse car de ce côté-là également, il y a parfois des déboires. C’est à mon sens le meilleur du livre. Cette quête parallèle de l’amour, du bonheur et du vin perdu-retrouvé, les rencontres, les voyages, constituent de loin la partie la plus intéressante du livre.
Voilà pour la bataille, qui peut aussi être amoureuse car de ce côté-là également, il y a parfois des déboires. C’est à mon sens le meilleur du livre. Cette quête parallèle de l’amour, du bonheur et du vin perdu-retrouvé, les rencontres, les voyages, constituent de loin la partie la plus intéressante du livre.
Quant elle quitte sa posture messianique trop grande pour elle, Alice Feiring sait observer les êtres et décrire les situations avec humour et ironie. Elle n’est pas insensible au charme viril de certains êtres, à leur virilité même : un homme qui sent la truffe occupe la pole position dans son empyrée olfactif !
Quelques rencontres amusantes dans les Côtes du Rhône. Avec Thierry Allemand : »quand j’ai goûté ses vins somptueux, tout spécialement ceux de ses vieilles vignes, j’ai eu la tentation passagère de devenir la prochaine madame Allemand. Mais cela ne lui disait rien. »
Avec Laurent Combier en revanche, « silencieux et antipathique » (où est-elle allée chercher ça ?), le courant ne passe visiblement pas et notre chroniqueuse délurée lui fait payer fissa son antipathie par une pique vengeresse : »Le plus éblouissant de ses vins est un Crozes-Hermitage 1995 que son père avait fait. »
Quant à Stéphane Montez avec son « côté très attirant sexuellement, avec un air profond », il ne réussira pas, malgré de tels atouts, à infléchir la réputation qui lui colle aux basques : il « étouffe la vie des vins » ; il fait partie des trafiquants d’âme du vin. Comment ? En les emprisonnant dans une gangue de bois aux « arômes de café expresso et de massepain ». Aussi simple que ça !
Très belle rencontre en revanche avec Aubert de Villaine dont l'évocation du climat de La Tâche vaut toutes les déclarations d'amour: « ce qui est encore plus remarquable que le fait qu’il existe, c’est que quelqu’un l’ait découvert. Où se trouve la beauté dans ce paysage ? C’est indéfinissable. C’est le terroir ou ce n’est rien. On peut nier l’existence de Dieu si l’on veut, mais pas que le soleil se lève. »
Ou encore, ce moment de lucidité, cet insondable coup de blues, au début d’une dégustation, de Clive Coates, attablé devant une centaine de vins, confessant tout à coup : »Tu sais, parfois, je trouve que tout cela commence à m’ennuyer. »
The leading Naturel Wine Advocate
Et Parker dont la figure tutélaire admirée/détestée traverse le livre et, paradoxe suprême, lui donne une certaine épaisseur et notoriété ? Le combat de la belle contre l’hydre de Monkton fait évidemment partie de cette posture messianique dénoncée ci-dessus : « Dans la vraie vie, Parker est un héros du vin qui a involontairement lâché un monstre de chêne et de technologie sur sa boisson préférée. »
Et Parker dont la figure tutélaire admirée/détestée traverse le livre et, paradoxe suprême, lui donne une certaine épaisseur et notoriété ? Le combat de la belle contre l’hydre de Monkton fait évidemment partie de cette posture messianique dénoncée ci-dessus : « Dans la vraie vie, Parker est un héros du vin qui a involontairement lâché un monstre de chêne et de technologie sur sa boisson préférée. »
Toutefois, dans une autre « vraie vie », Alice Feiring décrit ainsi leur première rencontre : »Il me dit qu’il admirait mon travail. Il était aimable. Je n’avais pas envie de l’aimer. Désireuse de justifier ma position anti-Parker, je lui avais mis sur le dos tout ce qui n’allait pas dans le monde du vin. Néanmoins, il possède un charisme particulier, qui fait que tout le monde veut devenir son ami et, moi aussi, j’étais sous le charme. »
Rien d’étonnant dès lors à ce que, sur son blog, Alice Feiring s'autoproclame «As the leading Natural Wine Advocate in this country, I should be the person you most think of for talks on »…
The leading Natural Wine Advocate… : la voici enfin parée des attributs du modèle constesté, la vertu en plus ! Décidément, on peut être idéaliste, avoir un côté orpailleur, trouver les filons avant les autres « les Léon Trotsky, les Philip Roth, les Chaucer et les Edith Wharton du vin » (excusez du peu !) et renouant, tout à coup, avec une certaine forme de dialectique, se montrer étonnamment pragmatique…
Le livre Alice Feiring, La Bataille du vin et de l’amour – Comment j’ai sauvé le monde de la parkérisation
Jean-Paul Rocher, éditeur
19 Comments
En pleine lecture …
Merci pour cette analyse.
Cette dimension d’attirance qu’elle met dans ses propos est troublante.
Je dirais même plus ! 🙂
Merci pour le résumé.
Quelques rebonds, si tu le permets :
Les vieilles vignes de Thierry Allemand …
Est-elle allée sur place pour connaître ses parcelles (dont la Geynale, chère à Nicolas Herbin), ses cuvées de jeunes et vieilles vignes, son sans soufre, sa marsanne inspirée par un oenologue nippon ?
Il faut croire qu’elle n’a guère compris la cuvée du Papy en St-Joseph ou son grandes Places 2001, en Côte-Rôtie, qui nous avait régalés chez Marcon.
Apparemment, la truffe c’est important pour Andreas Larsson : nous en aurons samedi sur des vieux Rayas, accompagnés de tuber melanosporum méticuleusement sélectionnée (merci, Maxime).
Il y a un certain paradoxe à vanter les tannins et à vanter le glissant du sans soufre.
Elle est franchement très très moche, je vais continuer à boire du café
Alors là, moi aussi je me demande où elle est allée chercher ça pour Laurent Combier, parce que j’ai trouvé que c’était précisément l’inverse, vantant dernièrement son accueil, sa gentillesse et sa disponibilité. Question de sensibilité sans doute… Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature!
On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ! La voilà la réponse, Anne-Laure.
On vient très gentiment de me le prêter, ce livre : je vais donc prendre connaissance des saines intentions de cette dame qui va tous nous sauver des bulles, du chêne, des vignerons ouverts qui sont allés apprendre hors de nos frontières, de l’œnologie moderne, et de ce satané Bobby qui a bien du trainer avec le diable quand il était jeune, j’suis sûr… bizarre tout de même, ça me rappelle qqn d’autre, qui nous voulait aussi du bien, avec également une vision binaire et infantilisante du monde. Je n’arrive plus à me rappeler son nom. Il avait fait un film… avant de multiplier les bouquins où l’on peut lire en couverture "par le réalisateur de Mondoquelquechose"…
Impatient, j’ai déjà survolé le passage sur Stéphane Montez. Bizarre, le mien de Stéphane Montez, il me montre volontiers ses vignes dont il n’a pas honte, ses terroirs, on goûte tous ses fûts pour échanger librement sur les élevages (dernièrement supra-intégrés). Il m’ouvre même de vieux millésimes de condrieu afin de me montrer que ces vins peuvent vieillir. Y’a pas à dire, j’ai du en avoir un autre, c’est la seule explication.
Mais on va lire le livre, le déguster attentivement, même…
ps : en réponse à George : what else ?!
Nicolas,
J’ai un peu discuté avec le goëland lors d’une projection de son film sur Toulouse.
Très sympa mais probablement un peu pernicieux.
Je lui ai dit la laideur de certaines de ses images, fades, chahutées mais il les aime (un peu comme on peut aimer un vin trouble aromatiquement).
Cela dit, la cuvée du Papy 2006 est un St-Joseph remarquable.
Et tant d’autres choses encore … en coulisses !
" Ecrire la vie, c’est la revivre autrement, selon d’autres perspectives. Destins croisés. Rencontres. Instantanés. Territoires du goût. Archipels à explorer. "
J’ai lu cela quelque part et cela me semble bien adapté au livre d’Alice Feiring, quand je l’avais lu l’année dernière dans sa version originale.
Que les perspectives sont différentes, selon aussi les atomes crochus entre les êtres lors d’une rencontre avec un vigneron (et toute autre personne)…
Moi, j’ai aimé comme lecture – cela ne se veut pas être un "guide", c’est écrit avec une sensibilité bien féminine:-), dans l’amour, il y a aussi toujours passion.
Pour les vins, de toute façon: chacun à son goût!
Ben moi je préfère discuter et déguster du vin avec de belles vigneronnes (et qui font du bon vins!) plutôt que lire se genre de bouquins…
Olivier,
En lien avec le blog du GJE, et la quinta de la Rosa.
Nous avions été reçus par une jeune femme du Douro, francophone, d’une beauté sidérante, sidérale.
Pourquoi un grand vigneron devrait il être sympathique avec tout le monde et surtout avec n’importe qui ?
Pour vendre ? Et s’il n’a plus rien ?
Pour séduire ? Et s’il aime sa femme et que cela le comble ?
Pour se montrer tel qu’il n’est peut-être pas ?
Pour qu’on est envie en plus de coucher avec lui, de fantasmer, quand on est américaine bourrée d’idées reçues, manichéenne et insensible aux Brett ?
Plus m’intéresse la vérité des êtres. Mais c’est vrai que je n’ai pas la culture Disneyland.
Faire des grands vins n’est pas chose facile. Si on nous juge en plus sur notre capacité à être des séducteurs de foire, il y aura peu d’élus. Et peut-être ceux là ne seront pas ceux qui auraient du l’être…
Prenons les vignerons comme ils sont, ou du moins comme il devraient être, invisibles et transparents autour de leurs vins, avec leurs humeurs, leurs souffrances, leurs doutes et leurs jours "sans". Voilà qui m’attire au moins autant qu’un numéro de claquette, même s’il est fait à la perfection par Aubert de Villaine, qui a toute mon admiration d’arriver encore à faire semblant… Pour ma part, je préfère quand il est grognon, son ressentis me semble réel.
"Pour qu’on est envie en plus de coucher avec lui, de fantasmer, quand on est américaine bourrée d’idées reçues, manichéenne et insensible aux Brett ?"
ça c’est dit ! :-))))
Moi, j’adore Emmanuel Reynaud et nous goûtons ses vins (et ceux de son oncle)demain au pied des Pyrénées (en descendant jusqu’à 1979, car nous avons jugé le 1978 trop cher).
C’est fou chez certains Américain(e)s ce manichéisme primaire et cette volonté de vouloir sauver le monde tout en s’érigeant en conscience morale : c’est un véritable fond de commerce !
Hervé : tout est dit ! Je rêve (façon de parler) de voir Aubert de Villaine grognon : quant à Alice Feiring, on lui formule tous nos voeux de bonheur et de réussite, selon la formule consacrée.
J’avais découvert cet ouvrage dans "Le monde 2" : http://www.lieucommun.fr/2010/02...
Son blog s’appelle Veritas in Vino !
Merci Laurent pour la référence au blog mais j’ai pas trouvé l’article :o(
C’est qui le le grand jury?
Pourquoi etre grognon rapproche de "la vérité des êtres"? Je pense que "la vérité des êtres" est par delà l’apparence…Le vigneron bourru peut être aussi faux que le vigneron séducteur, non? Nous avons bu hier un "clos des sorcières" 2007 en toute simplicité et nous nous sommes régalés. Merci à Hervé Bizeul pour ces vins :o)
J’étais à une dégustation de bordeaux jeudi, après les stars comme Ducru-Beaucaillou toujours un peu intimidant, un délicieux Brane-Cantenac 1996 et un attachant Talbot 2002!
Vin et amour, même combat?! La question mérite la réflexion -même si le sujet de la propagation du messianisme américain semble plus, disons, distrayant! 🙂
L’amour me semble n’être immuable que dans le souvenir ou dans un perpétuel combat de compromis et dans un parcours exempt de routine. L’amour pourtant paradoxalement sanctifié comme un idéal dans notre société si matérialiste!
Le vin, que la loi appelle chose fongible (comme quoi tous les hommes de droit(e) ne sont pas oenophiles), semble moins incarner un idéal qu’un plaisir éphémère et matériel, a priori. Il se laisse apprivoiser -comme un nouvel amant le ferait- mais c’est un plaisir auquel on s’adonne, non-monogame qui implique une dimension de partage plus grande qu’un égoïsme amoureux à deux! Un combat de compromis versus un combat de reconnaissance? Possibilité de réfléchir alors aux vignerons comme des artistes?!
Concernant l’accueil réservé à l’intéressée, un sourire franc est toujours le bienvenu (le forcé est tout de suite repérable), tandis que l’humilité est aussi de rigueur dans ces circonstances… cqfd!
Baudelaire disait qu’il fallait toujours être ivre, peu importe de quoi, que ce soit de vin, de poésie ou de vertu! Ivre pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps. Alea jacta est!
Olivier,
gje.mabulle.com
Les muses ont toujours des paroles inspirées :o)
Laurent, cette quinta est dans un paysage absolument magique…il va falloir un jour que j’aille à Lisbonne et dans la vallée de Douro! Merci pour l’adresse et comment est le porto? Bon pour l’instant, cela va être direction Tokaj!