Pape Clément blanc 2003
Chassagne-Montrachet 1er Cru Champgains 1992, Niellon
Pape Clément rouge 1995
Fombrauge 2004
Quilceda Creek 2004
Cabernet Sauvignon
Columbia Valley
Un cent sur cent Parker, paraît-il, qui ne casse pas trois pattes à un canard gascon !
Richebourg 1982, Charles Viénot
Volnay 1er Cru Clos de la Pousse d’Or 1962, Duvault-Blochet
Clos Vougeot 1949, Château de la Tour
Champagne Billecart-Salmon 1989
Soirée à Malartic-Lagravière
Quel merveilleux accueil ! Nous sommes reçus ce soir à Malartic-Lagravière par la famille Bonnie au grand complet, Alfred-Alexandre, Michèle, Séverine et Jean-Jacques
On commence par déguster un flight de blancs
Malartic Lagravière blanc 2005
Malartic Lagravière blanc 1995
Malartic Lagravière blanc 1985
Avec cette géométrique entrée qui avait un petit air de Piège (Jean-François), le Pressé de « Bacalau » au caviar de hareng fumé et caviar de seiche, le 2005 était parfait.
Remarquable Tournedos de Jarret de veau ensuite. Rien de tel pour mettre en valeur un flight amusant composé uniquement de 2002 – millésime sauvé sur le fil, après un été plutôt mitigé, par un mois de septembre aux belles journées et aux nuits fraîches.
Malartic-Lagravière 2002
De la chair, du velouté, délicieux à goûter aujourd’hui même si la « cosmétique » est un peu entêtante sur ce vin. Mais il fait mieux que « tenir la route » aux côtés de ses illustres challengers.
Mouton-Rothschild 2002
Puissant, dense, il requiert une décantation en carafe pour révéler toutes ses vertus.
Ducru Beaucaillou 2002
Il est fin, élancé, d’une belle fraicheur vibrante. Du grand classicisme.
Haut Brion 2002
Notes fumées, touche végétale, il est noble dans ses arômes et son corps mais Mouton et Ducru lui sont supérieurs.
Avec les fromages on a eu droit à un Malartic-Lagravière rouge 1989 en double magnum. Mûr, solaire avec une forme de bouche ronde et soyeuse, un peu alanguie mais très hédonique. Ainsi qu’au Calon-Ségur 1990, réglissé et épicé. Frais et longiligne.
La Tour Blanche 1996 pour le dessert et, une surprise, amenée par Marie, le Riesling Beerenauslese 2005 Oberemmeler Hütte de Van Hövel sur la disparition duquel nous serions plusieurs à avoir versé des larmes de bonheur. Mais on pourra aussi se consoler avec ce fleuron absolu.
10 Comments
"le grand ventriloque" ce serait y pas un surnom donné à Heidegger; ça va Nicolas??
Oui ça va Yves. Et vous ?
Pas mal, pas mal remarquez je n’étais pas inquiet parce que des tripes, ….. vous en avez!!!
🙂
On ne dira jamais assez à quel point la joie de vivre est un impératif ardentissime pour les belges de père et de mère !
Les Bonnies ? Une leçon de vie.
Qu’il me soit permis ici de remercier l’extrême et permanente générosité de nos amis italiens du GJE, les célébrissimes "Pieds Nickelés", qui ne viennent jamais aux sessions du GJE sans un fourgon de grands crus d’exception. Des seigneurs.
A ce propos : c’est évident : Dirk van der Niepoort a de sérieuses origines italiennes eu égard à cette notion de générosité : comme LPV. C’est fou comme nos mamies ont fauté dans leur jeunesse :-)))
J’ai dit à Herwig que son vin était servi bien trop chaud …
Le Beeren Van Hövel GK 1999, sur le même cru (lot 11) était sublime, arachnéen (Dirk en était tout retourné).
Le Riesling batave (Apostelhoeve 2003) a souffert.
Le Riesling docil 2007 de Niepoort intéressant, mosellan dans l’âme.
J’avais aperçu ce flacon lors d’une visite au domaine et je remercie Dirk de m’avoir permis de le regoûter 2 jours plus tard avec mes amis bordelais.
Je goûterai son pinot 2006 également, ainsi que son Charme 2007 et Tiara 2008, le blanc).
Latour 90 immense.
Billecart 89 en cuvée Nicolas François, en digestif, pour ceux qui ont encore une petite soif.
Gruaud 52 : l’as-tu vu passer, Jacques ? pas bon, un faux ?
Bref, une magnifique soirée dans les Graves ! 🙂
Laurentg; I fully agree that Von Hövels 99′ GK BA Oberemmeler Hütte (lot11) is an amazing wine too…
These wines have a huge potential and the 2005 is still far too young. I am always looking forward to visiting Von Hövel and tasting older vintages… (going there again in 3 weeks :0)
Have you tasted many of his wines?
Tu as raison de le rappeler, François. Ces soirées aux improvisations légères et multiples existent aussi par la grâce de nos généreux contributeurs, les Pieds nickelés italiens, les amis d’Amérique et l’incroyable LPV qui joue du tire-bouchon comme Lucky Luke face à Calamity Jane !
Cela dit, laissons aux Bonnie le privilège d’être uniques même s’ils sont plusieurs ! Qui oserait parler des Mausss ?
First encounter with Van Hövel for me.
We had a long discussion with Dirk about the style of this beeren 2005.
Very young, like the Scharzhofberger ausless GK 2006 brought by Egon in Toulouse.
I also found excellent your Riesling Weingut Johannishof Johannisberger Klaus Spätlese 1989 : pure, very Rheingau (an interesting comparison with the Frédéric Emile 89 we had at Chevalier or the FE 88 I had in Bordeaux on Saturday).
In comparison, I remember this wonderful wine : Toni Jost Riesling Rauenthaler Steinmächer (Rheingau) Spätlese (lot 6) 1989.
Grillet 2007 yesterday : great again (like many wines in our verticale).
One of the greatest white wine in the world (curiously quite unknown).
Did you visit these granitic terraces producing an exceptional viognier ?
Arrivée par hasard ici, à vous lire, je me dis que la vie semble plus douce sous certaines latitudes que sous d’autres. Et je repars en rêvant de tous ces vins que je ne goûterai pas, hélas…