Les 4, 5 et 6 février prochains, cette dernière aura lieu dans la patrie de Louis Pasteur, à Arbois. Créée il y a tout juste quinze ans, la Percée est devenue le plus important (en taille) événement annuel du vin jurassien, et même français. La dernière édition à Poligny fut un grand succès, célébré par près de 50000 personnes !
Parmi les visiteurs, on dénombre pas moins de 92 départements français et 15 pays (les Belges et les Suisses sont, nous dit-on, très bien représentés). Mais les « autochtones » ne sont pas en reste puisque trois visiteurs sur quatre sont franc-comtois. Histoire de faire mentir le proverbe populaire : nul n’est prophète en son pays. Ici c’est faux, et c’est également un des succès à mettre au crédit des organisateurs : savoir mobiliser la région et les gens du cru.
L’objectif, cette année encore, sera de conserver cette convivialité et cet esprit bénévole qui a fait la réussite de la manifestation, tout en évitant les débordements dus au grand succès populaire. Les responsables affirment en effet clairement leur souhait de garder cet esprit jurassien humain et convivial. A l’instar de la Saint-Vincent bourguignonne, près de 85 vignerons ouvriront donc en février prochain leur caves au public, afin de faire goûter leurs cuvées dans le Verre de la Percée, un futur collector.
Au programme de cette édition 2011, il ne faudra surtout pas manquer :
– Le colloque "Levons un pan du voile". Voir ici le programme et les invités exceptionnels prévus
– Le concours de cuisine et challenge des écoles de sommellerie.
– La vente aux enchères de vieux millésimes, et notamment d’un exceptionnel vin jaune de 1774, année de couronnement de Louis XVI. La vigne originelle fût plantée sous Louis XIV, tandis que les travaux viticoles préparant cette récolte furent effectués sous Louis XV. Cette bouteille est détenue depuis 236 ans par la famille Vercel et ses héritiers. Ce vin reçu même la médaille d’argent dans sa catégorie, lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1867. Pasteur himself en dégusta une bouteille en 1881, lors de son élection à l’Académie Française ! Deux bouteilles furent dégustées en 1992 et 1994, grâce à la générosité d’un des descendants Vercel, Pierre Millet, fondateur du Groupe d’Etude sur le Vin Jaune. Il faudra ici essayer de faire encore mieux que Fabrice Lucchini à Beaune !
– Et enfin la cérémonie de la Percée du Vin Jaune, avec les intronisations, la passation du symbole de la Percée et le clou du spectacle, la mise en perce du tonneau.
– Le concours de cuisine et challenge des écoles de sommellerie.
– La vente aux enchères de vieux millésimes, et notamment d’un exceptionnel vin jaune de 1774, année de couronnement de Louis XVI. La vigne originelle fût plantée sous Louis XIV, tandis que les travaux viticoles préparant cette récolte furent effectués sous Louis XV. Cette bouteille est détenue depuis 236 ans par la famille Vercel et ses héritiers. Ce vin reçu même la médaille d’argent dans sa catégorie, lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1867. Pasteur himself en dégusta une bouteille en 1881, lors de son élection à l’Académie Française ! Deux bouteilles furent dégustées en 1992 et 1994, grâce à la générosité d’un des descendants Vercel, Pierre Millet, fondateur du Groupe d’Etude sur le Vin Jaune. Il faudra ici essayer de faire encore mieux que Fabrice Lucchini à Beaune !
– Et enfin la cérémonie de la Percée du Vin Jaune, avec les intronisations, la passation du symbole de la Percée et le clou du spectacle, la mise en perce du tonneau.
Serge Labrosse.
Après avoir discuté du programme des réjouissances prévu pour la prochaine édition, les plaisirs de la table nous attendaient. Serge Labrosse est même venu saluer la tablée afin de nous souhaiter un (très) bon appétit. Sur un menu à l’accent jurassien prémédité, nous avons eu le plaisir de goûter une sélection de vins de la région.
La Truite en trois façons, crue, fumée et fumante ; Parfum de reine des prés et absinthe.
Poulet aux écrevisses comme avant, « mais pas comme avant » (sic !) ; Laitue, carottes et trompettes au vin jaune.
Poire pochée, gelée au vin jaune des monts d’Arbois ; Sablé aux noix.
Parmi les nombreux vins dégustés, mon coup de cœur du jour : Ploussard « de Feule » 2009 du remuant Julien Mareschal, domaine de la Borde, à Pupillin. Vignes plantées sur marnes grises profondes exposées plein sud, très forte pente, 30% de vendange entière, élevage en demi-muids non neufs. Et surtout une très belle alliance de retenue et de plaisir. Un rouge jurassien abouti, presque un vin de montagne. Un jeune vigneron à découvrir !
Pour dire très humblement quelques mots de la cuisine de Serge Labrosse, les convives ont apprécié la gourmandise des propositions et la justesse des accords. On devine un chef amoureux de vin, concerné, curieux et n’ayant pas peur des accords (il y en a que cela effraie !). Une cuisine moderne au service du produit, d’inspiration méditerranéenne, et particulièrement précise et juste sur les produits de la mer.
Le restaurant BUFFET DE LA GARE DES EAUX-VIVES
Du lundi au vendredi
7 Av. de la Gare des Eaux Vives à Genève
tél. : +41 (0) 22 840 44 30
Comment
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