• M. Chollet, qu’est-ce que le fameux Plant Robert ?
C’est une mutation génétique du gamay, néanmoins tout à fait différent, il se présente sous un aspect coloré. Au niveau du goût nous avons des sensations qui sont sur le pruneau, parfois sur la cerise noire avec des nuances épicées. Un vrai Plant-Robert est toujours poivré. Beaucoup de concentration et de sensations extrêmement confortables ! Nous avons sauvé ce PR de la disparition il y a une trentaine d’années grâce à un vigneron de Cully qui s’appelle Robert Monnier et qui vit toujours. Le nom de Plant Robert existait déjà au XIXe siècle et n’a donc rien à voir avec le prénom de M. Monnier. Ce cépage s’appelait Plant Robert, Plant Robez ou encore Plant Robaz. Nous avons créé une association du Plant Robert en 2002. Nous sommes actuellement dix-huit et nous espérons encore augmenter le nombre de nos adhérents. Cette association est destinée à garantir l’authenticité du Plant Robert de Lavaux par un cahier des charges strict tant au niveau de la densité de plantation (au moins 8000 pieds/ha), de la taille (courte) et de la production (maximum 1 kg au m2). La commune de Cully est détentrice de la marque Plant Robert et l’aire d’implantation de ce cépage est le Lavaux uniquement.
Quant au chapeau de l’interview, c’est, les fans l’auront compris, une allusion à l’autre géant en voie de disparition, Robert Plant, le chanteur mythique du Zepp’ ! Il vient de sortir un nouveau disque, Raising Sand, avec Alison Krauss, qui déménage fort.
C’est une mutation génétique du gamay, néanmoins tout à fait différent, il se présente sous un aspect coloré. Au niveau du goût nous avons des sensations qui sont sur le pruneau, parfois sur la cerise noire avec des nuances épicées. Un vrai Plant-Robert est toujours poivré. Beaucoup de concentration et de sensations extrêmement confortables ! Nous avons sauvé ce PR de la disparition il y a une trentaine d’années grâce à un vigneron de Cully qui s’appelle Robert Monnier et qui vit toujours. Le nom de Plant Robert existait déjà au XIXe siècle et n’a donc rien à voir avec le prénom de M. Monnier. Ce cépage s’appelait Plant Robert, Plant Robez ou encore Plant Robaz. Nous avons créé une association du Plant Robert en 2002. Nous sommes actuellement dix-huit et nous espérons encore augmenter le nombre de nos adhérents. Cette association est destinée à garantir l’authenticité du Plant Robert de Lavaux par un cahier des charges strict tant au niveau de la densité de plantation (au moins 8000 pieds/ha), de la taille (courte) et de la production (maximum 1 kg au m2). La commune de Cully est détentrice de la marque Plant Robert et l’aire d’implantation de ce cépage est le Lavaux uniquement.
Quant au chapeau de l’interview, c’est, les fans l’auront compris, une allusion à l’autre géant en voie de disparition, Robert Plant, le chanteur mythique du Zepp’ ! Il vient de sortir un nouveau disque, Raising Sand, avec Alison Krauss, qui déménage fort.
Alors à vos consoles ! Avec, pourquoi pas, un verre de PR d’Henri Chollet que ses goûts musicaux portent vers Gene Vincent et Eddie Cochran et qui, dit-on, fut autrefois un batteur énergique. On sait que Robert Plant aime beaucoup le vin. Certains témoins dignes de foi assurent même l’avoir vu feulant dans une cave de Côte Rôtie. Alors pourquoi pas une expédition « punitive » en Lavaux, après un concert incandescent ?
Un de ces jours, on reparlera du Led Zeppelin, des traces fuligineuses, indélébiles qu'il a laissées dans notre ciel ! Un tel sujet est inépuisable.
3 Comments
Incroyable cette version de Since I’ve been loving you, les rugissements de Plant, Page, énigmatique, sage de l’époque Ming et à la batterie, cette frappe lourde, qui est-ce ? Ne serait-ce pas le fils du légendaire "Bonzo" ? Ca lui ressemble comme deux gouttes d’eau…
Dis donc Jacques, le Led Zeppelin, n’aurait-il pas fait de la grimpe? (ça me rappelle une info perdu au fond de mes souvenirs des années 1970 …)
De la grimpe, oui, peut-être, mais où ? à Presles, à Buoux, au Sappey, au Foron ? Je vois bien Robert Plant passer du 7b à vue… Ah nos jeunes années, on n’en guérira pas !