Légendes d’octobre.

Où : chez CAVE SA – 28 rue de Malagny à Gland
Quand : mercredi 31 octobre, dès 15h00 et jusqu’à 19h30
Avec qui :

Frédéric Albaret le Faugerrois est le terroir d’élection de cet ex-alpiniste converti à la vigne.  St-Antonin est le nom de son domaine et l’on entonne volontiers le refrain de sa gloire avec sa cuvée Magnoux à la chair satinée.
Michel Bettane  eh oui même l’ami Bettane sera là qui vous dédicacera son Guide des Vins de France 2008 si vous le lui demandez gentiment…
Raimond Castellvi et Ricard Zamora pour suivre ces deux-là dans les pentes vertigineuses au-dessus de Porrera dans le Priorat, mieux vaut avoir le pied montagnard. Et tout à coup, quand vous commencez à désespérer, au moment où la nuit s’avance, c’est l’éblouissement, vous êtes au cœur du Mas d’en Caçador. De très vieilles vignes de grenache qui flamboient dans la lumière. C’est ici que naît chaque année le Roquers de Porrera du Celler de l’Encastel.  
Stéphane Derenoncourt et Bernardette Thienpont duo de choc pour illustrer la gamme angélique de Terra Burdigala, une ligne de vins de négoce bien proche de la perfection. En prime, si vous montrez patte blanche, Stéphane vous fera peut-être déguster Les Trois Origines !
Dufaux Jacques-Alain si ça continue on va l’appeler Maître. Comme Bernard Anthony au Vieux-Ferrette. M. Dufaux ne produit pas de vin mais il a la passion des grands fromages chevillée au corps. A croire qu’il est tombé dans le chaudron quand il était petit. Chaque année, nous invitons un artisan du goût à rejoindre nos cohortes de vignerons.
Philippe Gard encore un amoureux des terroirs. Sur les schistes banyulencs il peaufine de véritables merveilles de concentration et d’équilibre, des crus aux noms qui sonnent comme des énigmes, Abysses, Schistes, Quintessence, Quadratur mais qui se sirotent avec allégresse. Cela s’appelle la Coume del Mas.
Alphonse Mellot le domaine sera représenté par Emmanuelle Mellot. La référence des grands Sancerre vibrants d’arômes et une nouvelle gamme à découvrir, celle des Pénitents, des cisterciens bon teint !
Pascal Montaut cela doit faire vingt ans que Pascal n’est plus venu nous rendre visite. La dernière fois, pour ceux qui s’en souviennent, c’était à Andata/Ritorno avec Angelo Gaja. Le voici, c’est le grand retour, celui de l’un des plus purs talents du Blayais-Bourgeois. Ses crus fétiches, le Clos Alphonse Dubreuil et le château Les Jonqueyres seront au programme.
Gianpaolo Motta il fait souffler en permanence autour de lui un air d’Italie, de cyprès toscans, de saveurs aériennes.  Son paysage, c’est la colline de Rampolla et ses très beaux terroirs. Son credo, la vitesse et la pureté. La pureté dans les vins et la vitesse quand il fonce dans la nuit pour rejoindre ses pénates. Cet homme adore Ayrton Senna et ne jure que par Bordeaux.
Jean-Pierre Pellegrin un viticulteur genevois de grand talentueux dont les vins sont aujourd’hui reconnus bien au-delà des frontières cantonales. Son «P» a même été consacré meilleur pinot européen (hors Bourgogne…).
Stéphane Reynard et Dany Varone un des plus beaux domaines du Valais à l’enseigne de Cornulus, l’un des meilleurs également. Deux allumés, des idéalistes saviésans (ça existe !) qui vivent le vin avec passion sur les petites terrasses escarpées de Mangold et des Corbassières !
André Romero qui ne connaît le domaine de la Soumade à Rasteau et l’emblématique Dédé, l’homme qui accomplit une révolution tous les dix ans ? Dans son sourire quasi permanent, un coin d’enfance ; dans son regard, les braises de la passion. «The irrepressible André Romero» comme l’appelle Robert Parker. Si cet homme n’existait pas, il faudrait l’inventer…
Jacques  Saumaize discret et talentueux, il s’épanouit du côté de Vergisson et cisèle des bijoux de Pouilly, amples et lumineux, au rapport prix/plaisir insurpassable.

Voilà, on vous attend de pied ferme, à l’adresse indiquée, mercredi. Jeudi, je file en Italie, à la villa d’Este au bord du lac de Côme pour des sessions du Grand Jury Européen. Puis, début de semaine prochaine, je serai dans le Piémont, au cœur du Barolo. Durant ces prochains jours, vous risquez donc de ne pas m’entendre beaucoup. Vous me manquez déjà…