Au col de Solaison, deux options sont possibles pour une randonnée semi-alpine qui laissera des traces, peut-être dans vos organismes, si ce n’est dans vos mémoires.
Première option, la plus sérieuse : le tour de l’étrange massif urgonien de Leschaux en partant en direction des rochers. d'escalade. On se trouve ici au cœur du massif des Bornes.
Petite grimpette dans la forêt et traversée sous la falaise sous un petit col. On continue ensuite par des sentes à bouquetins jusqu’au sommet des rochers.
Vue superbe garantie sur la vallée, Saxias, le petit Bornand. Si les brumes ne font pas la grasse matinée et ne tardent pas trop à se dématérialiser…
De là on redescend par une succession de lapiaz en direction du col de Cenise qui vous permettra de rejoindre Solaison. Compter 3h30 pour le tour complet.
Le col de Cenise, un petit air d'Irlande.
Deuxième option : du col de Solaison, rejoindre le lieu-dit la Glacière, puis le Col de Cenise. Une très jolie randonnée dans sa première partie à travers d’intrigantes et mystérieuses pessières.
Mais attention la partie supérieure peut s’avérer plus sportive que prévue, surtout après un orage ! Heureusement quelques rassurantes cordes fixes sont en place, notamment à proximité du petit gouffre sommital. Compter 2h30 aller/retour jusqu’au col de Cenise.
Leschaux, chaud devant, froid derrière.
A propos de ce dernier : il s’agit davantage d’un vaste et superbe plateau d’altitude avec un petit côté de lande irlandaise. Il fait la jonction avec le massif du Bargy et représente un biotope étonnant ainsi qu’un ensemble géologique très particulier. Tourbières, lapiaz, les genévriers, le saxifrage variable, le Crystoptéris des montagnes, et toute la faune que je me promets de revenir observer : le tétra-lyre, la gelinotte, la perdrix bartavelle, l’aigle royal, le tichodrome.
Sans oublier les fameux laquets, signes de ponctuations étranges en forme de petites mares, certains asséchés, tels des cratères. Et qui seraient des cicatrices de lithalses.
Rien que ça ? Et oui !
Promis, la prochaine fois j’emmène les jumelles. Et vous avec !
Oui, mais alors en hiver avec des raquettes !
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