Attendez, pas si vite ! On est encore loin de la flûte aux lèvres…
Car tel est précisément le moment choisi par notre savant zélé pour nous éclairer sur certaines lois attractives particulière, les interactions de Van der Waals. Et, incidemment, nous parler de la naissance des bulles dont la formation est limitée par une barrière énergétique inhérente au liquide lui-même et qui requiert l’existence préalable de cavité gazeuses d’une certaine taille pour que les molécules de gaz carbonique puissent se développer librement.
Autrement dit, c’est parce que la surface interne de votre flûte en cristal comportent une série d’imperfections microscopiques que la nucléation hétérogène non classique peut commencer. Une sorte de big bang non conventionnel. Tout entier dévolu à notre plaisir futur. Car, entre temps, l’auteur nous aura emmenés visiter un certain nombre de sites de nucléation. Visite ardue mais passionnante. Certains sites sont beaucoup plus actifs et méritent toute notre attention Au sein d’un même verre et au même moment, les fréquences de bullage sont comprises typiquement entre 1 et 30 bulles par seconde.
Car tel est précisément le moment choisi par notre savant zélé pour nous éclairer sur certaines lois attractives particulière, les interactions de Van der Waals. Et, incidemment, nous parler de la naissance des bulles dont la formation est limitée par une barrière énergétique inhérente au liquide lui-même et qui requiert l’existence préalable de cavité gazeuses d’une certaine taille pour que les molécules de gaz carbonique puissent se développer librement.
Autrement dit, c’est parce que la surface interne de votre flûte en cristal comportent une série d’imperfections microscopiques que la nucléation hétérogène non classique peut commencer. Une sorte de big bang non conventionnel. Tout entier dévolu à notre plaisir futur. Car, entre temps, l’auteur nous aura emmenés visiter un certain nombre de sites de nucléation. Visite ardue mais passionnante. Certains sites sont beaucoup plus actifs et méritent toute notre attention Au sein d’un même verre et au même moment, les fréquences de bullage sont comprises typiquement entre 1 et 30 bulles par seconde.
On assiste alors à ce moment fabuleux la naissance d’une bulle, encore invisible certes, mais qui durant son trajet ascendant, va se métamorphoser, multipliant son volume par un million, nous apprend G. Liger-Belair.
Ascension palpitante des trains de bulles, soumis à la poussée d’Archimède – plus la bulle grossit, plus sa vitesse de diffusion va se trouver accélérée ! Gare toutefois à la perte de mobilité interfaciale qui finit toutefois par diviser la vitesse de la bulle par deux. Sur la Lune par exemple, où la gravité est six fois inférieure à la gravité terrestre, les bulles monteraient environ six fois moins vite que sur Terre. On imagine d’ici cette expérience sidérante, la dégustation d’un grand Champagne ailleurs, sur une autre planète. Ne nous égarons pas. N’allez pas croire que, dans leur course folle, les bulles dévient de leur trajectoire. Elles sont en effet stabilisées par un bouclier de tensioactifs qui leur assure une stabilité latérale.
Un certain désordre règne pourtant dans ce ballet si bien ordonné. Comme dans la Grande Boucle, G. Liger-Belair a observé des bulles suceuses de roue, adeptes du drafting ; des bulles qui vont au contact et pratiquent volontiers le baiser (kissing). Parfois, l’embrassement va jusqu’à la fusion et les bulles, dit-on, coalescent «en ligne».
Dernière étape du processus, apocalyptique, irradiante (la bulle est un exhausteur d’arômes), troublante, mélancolique peut-être (petite mort ?), celle de l’éclatement des bulles. Chapitre que je ne vous dévoilerai. Sachez qu'il vous entraînera au loin, vers des mémoires musicales, des bouquets éclatants, des frontières néritiques ! Au coeur du Champagne qui est le jaillissement même de la vie ! Et tant pis pour ceux qui ne comprennent rien à ce vin, souvent médiocre il est vrai, sublime parfois…
Ascension palpitante des trains de bulles, soumis à la poussée d’Archimède – plus la bulle grossit, plus sa vitesse de diffusion va se trouver accélérée ! Gare toutefois à la perte de mobilité interfaciale qui finit toutefois par diviser la vitesse de la bulle par deux. Sur la Lune par exemple, où la gravité est six fois inférieure à la gravité terrestre, les bulles monteraient environ six fois moins vite que sur Terre. On imagine d’ici cette expérience sidérante, la dégustation d’un grand Champagne ailleurs, sur une autre planète. Ne nous égarons pas. N’allez pas croire que, dans leur course folle, les bulles dévient de leur trajectoire. Elles sont en effet stabilisées par un bouclier de tensioactifs qui leur assure une stabilité latérale.
Un certain désordre règne pourtant dans ce ballet si bien ordonné. Comme dans la Grande Boucle, G. Liger-Belair a observé des bulles suceuses de roue, adeptes du drafting ; des bulles qui vont au contact et pratiquent volontiers le baiser (kissing). Parfois, l’embrassement va jusqu’à la fusion et les bulles, dit-on, coalescent «en ligne».
Dernière étape du processus, apocalyptique, irradiante (la bulle est un exhausteur d’arômes), troublante, mélancolique peut-être (petite mort ?), celle de l’éclatement des bulles. Chapitre que je ne vous dévoilerai. Sachez qu'il vous entraînera au loin, vers des mémoires musicales, des bouquets éclatants, des frontières néritiques ! Au coeur du Champagne qui est le jaillissement même de la vie ! Et tant pis pour ceux qui ne comprennent rien à ce vin, souvent médiocre il est vrai, sublime parfois…
Gérard Liger-Belair, Effervescence, la science du champagne (Odile Jacob)
Comment
Tu me la présentes quand, ma chimène ?
Le Bonnal reste LE tout grand livre de la Champagne !