Je rêverais de cette image sonore.
Dégustation intéressante d’une trentaine de vins. Comme le dit Philippe Bourguignon : pour une dégustation de riesling, je sais me rendre libre !
Résultats prochainement sur le blog du GJE.
Le menu et les vins d'un déjeuner limpide comme un tableau de Monet
Champagne 2000 sélection Laurent (excellent champagne en provenance de Chouilly, bien nerveux).
Riesling Cuvée Frédéric Emile 2002 Floral, ciselé, agrumes confits, finement mentholé avec un très bel extrait sec. Sans doute un des plus beaux F.E. de ces dernières années.
Riesling Cuvée Frédéric Emile 1997 (en magnum) Notes de naphte, d’épices orientale puis sur les fleurs blanches. Superbe richesse de constitution. Parfait à déguster aujourd’hui. On n’a pas eu la Tête de veau sauce gribiche chère au Franzle mais avec la Noix de St-Jacques, personne n’a déserté les gradins à l’entracte. Sauf Enzo Vizzari, bien sûr, mais il avait à travailler : à vrai dire, c'était tout en fin de repas !
Mercurey blanc 2005, Clos Rochette, Faiveley Cristallin, tendu, légèrement sur la réduction mais c’est bon et ce sera encore meilleur à l’avenir.
Château Haut-Marbuzet 2004 Dégusté à l’aveugle, ce vin frappe par la sa belle robe profonde, son nez fumé, épicé, qui évolue ensuite vers de notes de chocolat et de fruits noirs. Il développe une texture soyeuse magnifique et une richesse de constitution remarquable pour le millésime. Le style fastueux, un peu baroque, la texture, tout y est : mais, bon sang, c’est bien sûr…
29 Comments
Quelle alignement verrier …
Haut-Marbuzet a fini à la 98è place à Poyferré.
Je ne l’avais pas goûté mais votre description m’évoque potentiellement celle d’un Pessac (la rondeur empyreumatique).
Au programme des vins allemands sur Paris la semaine prochaine, un Riesling Scharzhofberger Kabinett Egon Müller 1986.
Elle est vraiment charmante, Marie … 🙂
Oui, Laurent, mais le Ht-Marbuzet dont vous parlez est le 2005 ?
bleguern.fr/blg/deg/d_deg…
Un petit bonjour au passage à Bertrand.
Et bravo au dégustateur n°2, que je ne fus pas (trouvant le vin un peu creux et amer, en cette journée hivernale albigeoise).
Non, Jacques, je parle des 2004 dégustés à Poyferré en juin 2007.
PS : je vous ai envoyé qq messages sur votre bal …
Euh, je voulais dire, bravo au dégustateur n°4 (j’ai un peu de mal avec les maths modernes …)
🙂
Laurentg; merci :0)
It was a very interesting tasting (though I missed Egon’s wines a lot !) They were unfortunately "too" sweet to be included in this session. Great lunch too… The Noix de St. Jacques were amazing! Very feminine and delicate dish indeed…
Marie,
Je n’oublie pas que votre présence est essentiellement due à vos talents.
I guess these scallops came from Erquy … 🙂
Pas de Trocken chez Egon Müller ? (Kabinett ou Spätlese ou Auslese)
I asked Egon about this too and his answer was " The only dry Rieslings I produce come from Australia!" (his project "Kanta")
So I guess that we have to believe him ;0)
Marie,
Merci pour votre réponse (je n’ai en effet jamais goûté un tel vin, de ce domaine).
En revanche :
Sturovo Region, Muzla (Slovaquie) – Château Bela (Egon Müller) – Riesling 2001 : on est au niveau de richesse d’un Auslese mais avec un taux d’alcool de 12 degrés.
Stùrovo Region, Muzla (Slovaquie) – Château Bela – Riesling 2002 (7/03) : noté une complète absence de sucre !
Un très joli vin australien, rappelant Kientzler ou Trimbach : Riesling Henschke Julius Eden Valley 1999
Grand Jacques : merci de ton rapport qui, avec sa rigueur habituelle, exprime un véritable sentiment général sur la cuisine du chef Pégouret.
Mais comment veux-tu que le Michelin se déjuge si vite en lui redonnant la deuxième étoile qu’il n’aurait jamais dû perdre.
Ce que j’admire par dessus tout dans le style de sa cuisine, c’est qu’il n’a jamais essayé de rattraper ce macaron peru en tombant dans les modes culinaires qu’affectionne le bling bling de Naret.
Il doit normalement partir cette année et donc, l’an prochain, on devrait avoir véritablement du neuf.
NB : les deux Frédéric Emile étaient en magnums.
Et je suis très content qu’Haut-Marbuzet montre à l’évidence que 2004, si décrié au départ (sauf par Michel Bettane) soit à la hauteur des bons millésimes de bordeaux.
http://www.invinoveritastoulouse...
Merci : voilà qui devait être dit.
Jacques,
Pouvez-vous nous donner un lien explicite complet pour retrouver cette source.
François, oui les deux F.E. étaient en magnums. Je vois que rien ne t’échappe. Quant au millésime 2004, Michel Bettane a rappelé ses vertus avec la sagacité qu’on lui connaît, tu as raison. Je l’avais également écrit dès le départ. Voir Vinifera. A ce propos Laurentg nous a rappelé un excellent lien, celui de B. Le Guern qui fait un travail remarquable. On peut notamment y voir les notes que j’ai attribuées aux 2004 ainsi que le classement des dégustateurs en fonction de leur taux de cohérence. ça vaut toujours la peine d’y jeter un coup d’oeil : http://bleguern.fr/blg/deg/d_deg.php?file=data/discret/2007_01_27_bordeaux(2)_2004.deg&todo=2&sortc=100
Laurent,
je crois que Marie n’a jamais visité la cité des étoiles….
Jacques,
vous avez une petite idée du nombre de fois que vous mangez des St-Jacques en 365 jrs ?
Les verre viennent-ils du Laurent, ou François les apporte en fourgonnette à chaque session du GJE ?
laurent
Laurent, cité des étoiles ou ville-lumière ? Parce que des cités des étoiles, il y en a un certain nombre. Les verres sont ceux du GJE, je crois. C’est vrai que c’est une logistique impressionnante. Plein de "petites mains" derrière qui assurent un service impeccable (température etc.) C’est le génie maussien de l’organisation. Pas si bordélique que ça, le président. Les St-Jacques, souvent mais plutôt à la bonne saison, c’est-à-dire maintenant : les congelées, les conservées sous agents conservateurs, j’évite. Et puis, en ce moment, c’est la période du frai pour les poissons de mer. Difficile d’en trouver de sublimes.
Laurent,
Je ne souhaite pas à Marie le sort de mon ex-collègue Claudie Haigneré (cf la presse).
Marie est je crois dans un itinéraire de MOW : je suis impressionné par la multiplicité des connaissances que cela impose.
L’occasion de saluer l’ami Alain :
http://www.winemega.com/2004_top...
http://www.intermagazines.com/?r...
La table du mois : Laurent !
St-Valentin ou pas, que du bonheur pour Marie !
Et générosité de coeur oblige, idem pour tous !
laurent
(Pas mal le gars avec des lunettes sur la der photo)
Autrefois, on faisait le vin avec son âme… pour le vin. On ne craignait pas de s’embouer dans les vignes de septembre pour prêter main forte aux coupeurs et aux porteurs, ni de s’attabler avec eux autour d’un chou farci… On humait la vigne.
Aujourd’hui, on fait le vin avec son "argent"… pour l’"argent". Nos vignobles ont tendance à devenir de simples placements financiers… et les routes du bordelais ou d’ailleurs, n’ont pas fini de couvrir le ballet nocturne des trafics en tous genres…
http://www.operadeparis.fr/cns11...
Chevalier :
Si effectivement je peux citer immédiatement des listes de noms correspondants à votre descriptif, je peux en faire tout autant dans l’autre sens.
Et, à ce jeu un peu bizarre, je m’étonne moi-même à allonger des noms de classés "rive gauche" bordelais pour les premiers, et les plus beaux noms bourguignons pour les seconds, avec, comme d’hab, des interpénétrations inévitables.
Je vous garantis qu’un Marionnet, qu’un Gautreau, qu’un Mugnier, qu’un Charlopin sont bien plus souvent dans leurs vignes que dans leur bureau, ou, à tout le moins – et cela j’en suis sûr – y sont bien plus heureux.
En sus, à terme, je doute fort qu’on puisse faire un grand vin, un vin avec une âme, en restant "business man".
Et quant aux trafics illicites, ils ont toujours existé, existeront toujours même si la nature de ceux-ci a changé. Ceci dit, il me semble moins évidents en 2009 qu’ils ne l’étaient en 1960.
Allez, arrêtez de vous faire mal : oubliez les mauvais, concentrez vous sur les bons :-))
oenotropie.blogspot.com/2…
J’ai vu les vignes champenoises le mois dernier, déguelasses (le verre, le plastique venus de la capitale : hallucinant).
Ecouté aussi Anselme (Selosse) nous parler à la manière de Didier (Barral).
L’occasion de pointer un blog de belle tenue (et de me méfier de tout excès de passéisme).
Laurentg; thanks for all your kind words. Just returned back home after a wonderful weekend (and Valentines Day :0) in the region where my heart belongs; Mosel…. The pureness of Rieslings and the pureness of souls
Marie,
Lucky you ! 🙂
Pureness of these wonderful landscapes (Trittenheim).
Beauty of names : Piesporter Goldtröpfchen, Trittenheimer Apotheke, Bernkastler Doctor, … Trockenbeerenauslese GK …
J’aime aussi beaucoup le vignoble du Douro, vertigineux !
I am going to Douro tomorrow ! :0)
My two favorite regions in one week; so wonderful!
Will send you a thought from there tomorrow…
I hope so. 🙂
I stayed at Quinta do Colmaça, among the vines (stiff slopes).
The view over the Quinta de Vargellas is terrific !
Enjoy it ! (a lunch at Taylor’s restaurant gives a wonderful point of view on Oporto).