Article II – Le Chef a toujours raison.
Article III – Même si un subalterne a raison, c’est l’article I qui s’applique.
Article IV – Le Chef ne mange pas, il se nourrit.
Article V – Le Chef ne boit pas, il goûte.
Article VI – Le Chef ne dort pas, il se repose etc.
Je me souviens des grands plats de son répertoire, du Menu Rabelais, du Feuilleté de bécasses, des truffes à foison… Les fastes de Byzance à Valence…
Bon, je reviens à notre terrasse et à notre bonheur. Pendant qu’on nous sert trois petites mises en bouche sophistiquées
Mille-feuille coulant au vieux Parmesan Reggiano
À la vapeur douce
Textures de navets à l’arabica « blue mountain »
Beurre monté au citron de Menton
Le Thon rouge de Méditerranée, le foie de canard et le Lard de Colonnata
Thon mariné puis légèrement marbré au foie gras et lard de Colonnata
Petits pois condimentés au raifort
Les Morilles fraîches
Mille-feuille coulant au vieux Parmesan Reggiano
Crémeux de morilles à l’estragon
Le Turbot côtier
À la vapeur douce
Textures de navets à l’arabica « blue mountain »
Beurre monté au citron de Menton
La rhubarbe et la cacahuète
Crémeux et coulant à la cacahuète torréfiée, marmelade et sorbet rhubarbe.
Le service calqué sur la clientèle
La carte des vins imposante comme il se doit. Le sympathique et compétent Tony Decarpentrie y veille !
Les prix un ange passe…
L’adresse Beau-Rivage Palace, 17-19 Place du Port, Ouchy, Lausanne
t. 021 613 33 33
16 Comments
Jacques, pour les prix et surtout l’ange qui passe, si vous ne connaissez pas déjà, il faudra que je vous fasse part du célèbre "mot" de Cocteau : c’est aussi savoureux que le titre de l’ouvrage que vous a offert ce diablotin d’Yves…
😉
Maman, le millefeuille. Dantesque !
Vais aller faire un tour près des ruisseaux moi …
Est-il vrai que le turbot côtier c’est à peu près comme les rougets du golfe………….
L’ange: qu’on le tue qu’on le plume et qu’on le mange??????????,,
Ci sono stato a dicembre 2008.
Super lusso, super servizio, ambiente favoloso, piatti splendidi, i prezzi un pò elevati ma con tutte quelle persone che devono essere pagate….
E’ stato un grande momento.
Bevuto Crozes Hermitage di Philippe et Vincent Jaboulet 2006, buono non grande. Decisamente superiore il Clos de Grive 2004 d.me Combier
Oh que non Yves, bien plus scabreux … s’ils l’avaient mangé de suite ils n’auraient plus pu en profiter !
😮
Gabriele :
Che bello commentario sotto il grande vino di Monsieur Combier.
La definitione del Crozes hermitage e probabilme te molto piu superiore a tanti vini del Hermitage !
Va tranquile Pensiero !
C’est bien ce que je pensais ma citation remonte au XVIII éme, siècle où les poëtes avaient vraiment du talent
Yves, pas vu que c’était une citation. Ouvrez les guillemets… De qui ? Donnez-nous des anges. Vous connaissez l’histoire de Christian Bobin, je présume. Je l’ai relatée ici :""Un homme arrive au paradis. Il demande à un ange, à son ange, de lui montrer le chemin qu’ont dessiné ses pas sur terre, par curiosité.
Par enfantin désir de voir et de savoir.
Rien de plus simple, dit l’ange.
L’homme contemple la trace de ses pas sur cette terre, depuis son enfance jusqu’à son dernier souffle.
Quelque chose l’étonne parfois, il n’y a plus de traces.
Parfois, le chemin s’interrompt et ne reprend que bien plus loin.
L’ange dit alors : parfois votre vie était trop lourde pour que vous puissiez la porter. Je vous prenais donc dans mes bras, jusqu’au jour suivant où la joie vous revenait, et alors vous repreniez votre chemin" Christian Bobin
Belle rencontre. Commentaires intelligents. Un critique gastronomique est né 😉 Un genre nouveau aussi.
Manque la photo (ou la silhouette, dans l’ombre ?) de Bella Donna.
Pour le prix, qu’importe. Comme disait ma grand-mère, "si tu demandes le prix, c’est que déjà tu n’as pas les moyens" 😉
J’ai beaucoup aimé le cadre. J’y suis passé la semaine dernière, boire un verre. C’était complet. Ce n’est que partie remise. Mais il n’y aura plus de morilles…
Il faudra attendre l’année prochaine.
Merci Jacques. Pour la citation aussi, qui s’applique bien à mon état de vigneron : ce qui est impossible est impossible. C’est bien comme ça.
Savez-vous comment madame Pic gère sont temps entre ses deux restaurants ?
Donne t-elle une "primauté" à la table lausannoise actuellement ?
A vous lire, il semblerait qu’elle n’était pas présente ce jour-là (ou ne s’est-elle pas montrée).
cordialement,
Laurent
Nulle citation, juste un "mot" que, par paresse, j’attribue à Talleyrand: chez une princesse où l’on mangait peu et mal, la maîtresse de maison à on moment de silance, dit "un ange passe" "qu’on letue ,qu’on…………."
Merci Hervé ! Un repas est une rencontre. Je disais récemment à Pascal Henry, le "gastronome perdu parmi les étoiles", que le vrai défi serait de parcourir les 66 trois étoilés de la planète avec, à chaque fois, une commensale différente…
Pas de photo de Bella Donna, je maintiens son relatif anonymat. C’est une femme d’une sagacité et d’un goût rares, incroyables (vraiment !) mais je dois la "protéger". Alors rien de plus, question images… Dommage car elle est belle ! Laurent : je n’ai guère de lumière, hélas, concernant l’organisation de vie d’ASP, entre Genève et Valence. Je me suis contenté d’une icône.
Une commensale différente, comme celle de votre vieux monsieur riche de la table d’à côté????, là, ça va finir par coûter nettement plus cher que les repas!!!
Attendrissante photo d’ASP (vraiment!) http://www.youtube.com/watch?v=w...
Ca vous a bien inspiré ma référence à l’ange et à Cocteau on dirait… mais personne n’a trouvé !
(Paulo, tu te tais…)
😉