La plupart des villages conservent encore, avec leurs ruelles étroites et pentues et leurs maisons plus ou moins bien réhabilitées, un caractère d’authenticité et un charme évident.
A y regarder de plus près toutefois, quelques menaces planent à l’horizon (lignes électriques anarchiques, constructions récentes.)
Les caves notamment poussent comme des champignons depuis quelques années et, souvent, témoignent davantage de la volonté de leurs propriétaires d’afficher leur réussite que d’un souci réel d’intégration dans le paysage.
Formulons le voeu que ce paysage du Priorat, l’un des plus miraculeux et des plus beaux de la vieille Europe, ne sera pas sacrifié sur l’autel des ambitions personnelles et continuera de fasciner les générations futures.
La région du Priorat vit sous cette double contrainte : un régime de précipitation faible à moyenne (entre 400 et 600 mm), avec un régime de précipitations irrégulier et, donc, des pluies parfois dévastatrices sur le plan de l’érosion et des sols très pentus nécessitant l’édification de murets de soutènement.
Aujourd’hui les nouvelles plantations sont édifiées, semblables aux patamares portugais ou à certaines terrasses viticoles tessinoises, avec de nombreux avantages pratiques (lutte contre l’érosion, conservation de l’eau, accessibilité et praticité du travail agricole).
On retrouve exactement le thème du colloque organisé récemment par le GJE à Stuttgart lors de la manifestation Artivinum. Je regrette de n’avoir pu y participer d’autant que Marie-Thérèse Chappaz et Alvaro Palacios intervenaient sur cette question.
Pour davantage de renseignements sur le projet Life Priorat, je vous renvoie au document du professeur Pérez et je retourne vers ce chemin qui se perd, là-haut, près de l'ermitage de la consolation invisible. Pourquoi un chemin devrait-il toujours mener quelque part et de quoi devrions-nous nous consoler ? De la perte de quel sens ?
Comment
C’est assez fabuleux de pouvoir disposer ainsi, en temps réel, de reportages d’une telle qualité, avec images, et sens du vif, surtout quand l’auteur manie un français remarquable.
Merci Grand Jacques !
Vous ajoutez aux textes de Perrin les textes de Bizeul, notamment ses monographies de cépages ou ses recettes, et, d’ici dix ans, vous aurez une base de données (à mettre sous FilemakerPro) qui aura l’immense avantage de parler de tout et de rien, et sera une image intéressante des sensibilités, intérêts, opinions de notre temps.
Va falloir promouvoir cela dans les écoles hôtelières. Qui sait ? Quelques vocations en émergeront-elles ?