Deux Arvine Réserve pour suivre, les deux élevées un an en fût : la 2005 assez opulente et riche, au boisé pas entièrement fondu et la 2006, ciselée, tendue, fuselée même. Un vin qui enchante Michel Bettane sensible à son côté eau de roche.
Au même titre que le Gamay 2007, monument de naturel et de digestibilité. « Un exemple à faire déguster aux vignerons du Beaujolais » s’exclame le célèbre critique.
Au même titre que le Gamay 2007, monument de naturel et de digestibilité. « Un exemple à faire déguster aux vignerons du Beaujolais » s’exclame le célèbre critique.
Le Clos des Perdrix (Vétroz), propriété de Fabienne et Marc-Henri Cottagnoud
On finira en beauté sur une Malvoisie 2004 Grain noble Confidentiel, complexe et idéalement confite. Un grand liquoreux avant de reprendre le Château Mercier où nous avons organisé pour les membres du Club un week-end de rêve.
Au programme ce samedi matin : une verticale de Clos de Tart en présence de Sylvain Pitiot, venu de Bourgogne et qui découvre avec bonheur les paysages viticoles et les vins du Valais.
Très belle dégustation en présence d’un public attentif et averti, parmi lequel on note la présence de « pointures » telles que le bordelais Patrick Léon, Henri de Pracontal (propriétaire de Taransaud), Jean-Pierre Giraud, Denis Mercier, Patrick Regamey, Gianni Fabrizio (Gambero Rosso).
Très belle dégustation en présence d’un public attentif et averti, parmi lequel on note la présence de « pointures » telles que le bordelais Patrick Léon, Henri de Pracontal (propriétaire de Taransaud), Jean-Pierre Giraud, Denis Mercier, Patrick Regamey, Gianni Fabrizio (Gambero Rosso).
Denis Mercier (à gauche) et Sylvain Pitiot en grande conversation…
Dans l’ordre de dégustation :
Clos de Tart 2005 grandissime bouteille… pour dans vingt ans. De la quintessence de grand terroir bourguignon.
Clos de Tart 2002 mûr, confit, solaire. Une année de sécheresse, comme le rappelle Sylvain Pitiot. Corps ample, médulleux. Très beau mais il n’a pas la fraîcheur du précédent.
Clos de Tart 2001 très belle surprise. Ce vin qui était un peu austère à sa naissance s’affirme de plus en plus et se distingue par son grand classicisme bourguignon, tant dans la structure que dans la précision aromatique.
Clos de Tart 2000 texture généreuse, veloutée, il est déjà épanoui, sur des notes de framboise et de violette. C’est la bouteille avec laquelle on se fait un grand plaisir aujourd’hui.
Clos de Tart 2001 très belle surprise. Ce vin qui était un peu austère à sa naissance s’affirme de plus en plus et se distingue par son grand classicisme bourguignon, tant dans la structure que dans la précision aromatique.
Clos de Tart 2000 texture généreuse, veloutée, il est déjà épanoui, sur des notes de framboise et de violette. C’est la bouteille avec laquelle on se fait un grand plaisir aujourd’hui.
Les vins dégustés dans l'écrin superbe du château Mercier
Clos de Tart 1999 il est serré, dense, assez énergique mais n’offre pas le milieu de bouche et la chair des précédents. Il est passé sur le versant austère et il faudra être patient avec lui. Le carafer impérativement si servi aujourd’hui. Sylvain Pitiot rappelle que, en 1999, le nombre de grappes moyen par pied était de 6 grappes et que, par conséquent, le rendement a été un peu plus généreux que d’habitude (40 hl/ha) alors que dans tous les millésimes qui suivent, ils varient entre 28 et 23 hl/ha pour le 2003.
Présenté en dernier, le 2003 est un millésime hors norme, baroque, festif, moins racé sans doute que le sublime 2005 mais qui, quoi qu’on en dise, en étonnera plus d’un à l’évolution car il paraît armé pour défier le temps.
Présenté en dernier, le 2003 est un millésime hors norme, baroque, festif, moins racé sans doute que le sublime 2005 mais qui, quoi qu’on en dise, en étonnera plus d’un à l’évolution car il paraît armé pour défier le temps.
Christophe Abbet présente ses vins.
Des vins de temps il en fut question ensuite avec le "sorcier" Christophe Abbet, venu présenter ses vins, dont le sidérant Ambre 2001 qui a visiblement ému nos amis bourguignons.
Tout à l’heure, dégustation des 1993 du domaine Leroy commentée par Michel Bettane !
3 Comments
Pour la dégustation au château Mercier, il s’agit de membres du club CAVE certainement ?
Fabienne vous a t-elle fait déguster son amigne élevée sous voile ?
vivement la suite. Merci.
Laurent
Que de regrets de n’avoir pas envoyé mon inscription. Je suis heureux que nos amis de la noble Bourgogne ont apprécié l’ambre 2001 à Mister Abbet. A l’époque, J’en avais offert une de 1997 à la DRC !
Je vous souhaite une belle fin de soirée avec beaucoup d’émotions en dégustant les vins de la grande dame alpiniste…
Christophe
Bien sûr, nous avons dégusté les Amigne sous voile, la 2002 et la 2000 ! Samedi soir, nous avons également goûté, dans le même style, une vraie petite merveille, le Jaune 2000 de Nicolas Zufferey, près de 7 ans sous voile, élaboré à partir de savagnin de Visperterminen, très proche dans l’esprit d’un Jaune du Jura. Nos amis français ont adoré. Hélas, c’est un vin improbable, "virtuel" presque : il n’y a rien à vendre.