Durant de nombreuses années, j’ai peaufiné ma technique culinaire, dévoré des tonnes de livres de cuisine, suivi des recettes au doigt et à l’œil. Aujourd’hui, terminé ! Le produit me guide : je cuisine à l’instinct. Pour agrémenter ce samedi soir et ce dimanche et régaler la compagnie, voici ce qui est sorti de mon imaginaire culinaire :
Calamars rôtis à la plancha, Piment d’Espelette, jus déglacé au Bourboulenc, mini ratatouille « minute »
Le vin : Chardonnay 1988, Collezione de Marchi, Isole e Olena, Toscane
Un peu d’évolution à la couleur et au niveau aromatique mais rien d’inquiétant par rapport à certains bourgognes blancs et, de surcroît, ce léger rancio, mêlé à des nuances balsamiques et de fruits secs fonctionne parfaitement sur ce plat très méditerranéen avec sa petite touche pimentée.
Bar de ligne de Rosas grillé, quelques épinards croquants à l’écorce d’orange, poëlée d’aubergines, fenouil et pêche jaune au citron confit, réduction de jus de fenouil, basilic et concassé de tomates
Les vins :
Domaine de Simonnet 2005, Bourboulenc, Christophe Barbier, Vin de Pays des Côtes de Pérignan.
Une très jolie trouvaille, légèrement iodé. Epatant de fraîcheur. Bel accord.
Rosé de Larcis-Ducasse 2006, Bordeaux
Pureté absolue du fruit. Parce que c’est un vrai rosé de poissons et on peut continuer ensuite sur les chèvres et brevis de maître Michelin, un Trois Cornes d’Aunis, un brebis de Poitou-Charente qui sent bon l’étable et un Valençay fermier du Berry vraiment affiné à cœur. On doit paraît-il à Talleyrand cette idée de la forme pyramidale tronquée du Valençay. Si cet homme n’avait pas existé, il eût fallu l’inventer !
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