« Et quand le volcan éclate, et qu’elle se sauve, terrifiée, elle court et elle arrive à un petit mur, et elle lance sa grande phrase : je suis finie, j’ai peur, mon Dieu, c’est trop beau, c’est trop violent !
Elle est bouleversée. Plus jamais elle sera la même comme on dit… »
Il me faudra donc attendre un peu avant de goûter les vins produits par la Tenute di Castellaro sur Lipari. Le Bianco Pomice issu de caricante (le grand cépage blanc de l’Etna dont Salvo Foti est le fervent défenseur), la malvasia delle Lipari et le moscato Giallo. Ainsi que l’unique rouge de l’île, le Nero Ossidiana produit à partir de nero d’Avola et de corinto (cépage qui peut entrer dans la production du passito jusqu’à concurrence de 5 %). A voir la beauté des vignes, plantées en gobelet (albarello), situées à 300 m d’altitude, juste en face de Filicudi et d’Alicudi,
A Lipari, ne manquez pas la visite du musée archéologique sur l’acropole. C’est sans doute un des plus beaux musées archéologique de la Méditerranée, des stèles, des céramiques, des objets, des masques funéraires qui témoignent d’au moins 5000 ans d’histoire.
Comment s’y rendre ? De Milazzo, Serimar propose une liaison par hydroglisseur en une heure environ jusqu’à Vulcano et Lipari. Le trajet coûte environ une trentaine d’euros.
Où dormir : à Lipari, de nombreux B&B, hôtels et résidences sont à votre disposition. On peut également y louer des appartements.
Sur l’île de Salina, à Malfa, l’hôtel Signum est réputé.
4 Comments
Ah! les câpres des iles Lipari.
Ah la malvoisie sucrée de Hauner …
Et Cornelissen, Jacques ?
Il arrive Franck Cornelissen, il arrive. Il sera dans les Miscellanées siciliennes. Patienzia, Laurent !
Jacques,
Pour voir si le sans soufre c’est si caca ?
🙂