Godard : nous demandons à nos trois camarades qui font partie du jury d’en envoyer un en délégation et de ramener les autres ici !
– Vous avez une mitraillette ?
– Vous avez une mitraillette ?
Truffaut : le Festival de Cannes, vu de l’extérieur, vous savez ce que c’est ? C’est la réception de cette nuit de M. Barclay et il faut que les gens comprennent bien que ça, ça s’est arrêté !
Polanski : vous voulez arrêter le festival ? Arrêtez, le Festival… mais si vous voulez continuer les projections, qui saura que le Festival s’est arrêté ? Les gens s’en foutent du Festival !
Godard : il n’y a pas un seul film qui montre les problèmes des ouvriers, des étudiants, tels qu’ils se passent aujourd’hui. Il n’y en a pas un seul, qu’il soit fait par moi, par Forman, par Polanski ou par François. Il n’y en a pas… Nos camarades étudiants nous ont donné l’exemple en se faisant casser la figure, il y a une semaine… Je vous parle solidarité avec les étudiants et les ouvriers et vous me parlez travelling et gros plans !
Godard n’est pas venu à Cannes. Trop de paillettes. Trop de bruit. Polanski non plus. Exilé dans les verts pâturages du Saanenland. Mick Jagger, lui, était bien là, hier, pour présenter, au théâtre de la Croisette, Stones in Exile, le film en relation avec Exile on Main Street, sans doute le meilleur album des Stones, enregistré en 1971, sur la Côte d’Azur, lors de l’exil forcé des Stones en France…
Raccourci amusant de l’histoire : en 1968, Jean-Luc Godard, qui a toujours eu petit faible caché pour le rock, tournait avec les Stones : One + One…
Alors, en attendant de visionner le dernier Godard, au titre proclamatoire et désenchanté, de voir l'inaltérable Patti Smith déambuler dans l’air des misères sur un paquebot, voici le trailer pour faire vibrer les mirettes :
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Où il est le trailer ?
Au-dessus de ton nez, François… YouTube avec le titre DES ANIMAUX. Pas visible chez toi ?
Jean-Luc Godard accusé d’antisémitisme
"Les attentats-suicides des Palestiniens pour parvenir à faire exister un Etat palestinien ressemblent en fin de compte à ce que firent les juifs en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l’Etat d’Israël." Ces propos choquants auraient été tenus par le cinéaste Jean-Luc Godard en 2006 durant le tournage du film d’Alain Fleischer Morceaux de conversations avec Jean-Luc Godard. Ils étaient alors adressés à l’ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma Jean Narboni. Ils sont aujourd’hui rapportés par Alain Fleischer dans un roman intitulé Courts-circuits, et édité au Cherche Midi.
Le Monde, qui se fait écho de la polémique, précise que "Jean-Luc Godard est coutumier de ce type de provocations" depuis 1974, et que le réalisateur franco-suisse a pris "fait et cause pour la Palestine" : "Ignorant délibérément la nature des crimes commis et subis par les uns et par les autres, il sous-entend que les victimes d’hier sont devenues les bourreaux d’aujourd’hui."
Non, grand Jacques !
Censure chinoise ? Va savoir Charles !
Baci
One + One = I’d Rather Drink Muddy Water, by the Flag
http://www.youtube.com/watch?v=P...
Qualificatif attribué à Godard par les situationnnistes ,”le plus con des suisses prochinois”.
Tout le monde n’a pas le bonheur de parler chinois dans sa propre langue
En effet
A propos des STones et d’Exile on Main Street, superbe article de Bruno Juffin dans les Inrocks.com
C’est à lire ici : http://www.lesinrocks.com/musiqu...