En acquérant un ou plusieurs de ces flacons précieux – sur lesquels l'altier Léonard Gianadda s'est penché avec attention, vous vous associerez à l’initiative de Fabienne : soutenir une association qui lui est chère, l’A.D.S (Assaccompli,ociation Détresse Service) qui vient en aide aux handicapés et aux personnes à mobilité réduite. Vous pouvez les commander directement en l’appelant au 022 346 74 58 ou 079 439 84 87.
Elle est comme ça, Fabienne, passionnée et fonceuse, authentique avec un côté rebelle, ce feu qui traverse brusquement le regard, cette déchirure qu’on y devine, celle où se forgent les légendes, les essentielles !
Fabienne Cottagnoud présentant le travail des différents artistes
Le parallèle est tentant, facile même : Fabienne fait des vins à son image, des vins de générosité et de caractère. Le genre de cliché avec lequel on ne court aucun risque. L'affaire est plus compliquée que cela : tous les vignerons sont rebelles, tous cherchent une forme de rédemption, prodigues du bonheur, chacun cisèle des vins à son image (sauf ceux qui s’effacent devant leur terroir et qui jouent les faux-modestes…), chacun rêve du même idéal, de la même transmutation de la matière.
Et la saga continue. On feuillette le livre aux souvenirs. Dix ans déjà. C'était hier et ce sera bientôt demain. Elle est arrivée ici, dans le berceau de l'Amigne, pour y découvrir le vin, ses sortilèges. Marcus livrait sa vendange à la cave où Fabienne faisait son apprentissage, celle de Jean-René Germanier. "Des raisins magnifiques qu’on avait envie de mettre à part", se souvient Gilles Besse qui fut son mentor et qui hante aujourd'hui d'autres plateaux (pas ceux de Mille plateaux, mais ceux de la TSR…) Les anecdotes défilent, à travers lesquelles on croit percevoir quelque chose d'une personnalité, d'un destin. Comment brosser le portrait d'une personne ? Avec des mots, des couleurs, des saveurs, avec ce poids et cette légèreté du temps qui passe. Ten years after, faut-il voir cette trajectoire comme une évidence ? On dit : les vins de Fabienne Cottagnoud. Comme si elle était seule… La vérité n'est jamais que dans ce mouvement qui nie son caractère définitif. Alors, rétablissons-la. D'un côté, il y a Marcus à la vigne, sa rigueur culturale, les beaux raisins qu'il amène aujourd'hui à Fabienne. Elle, Fabienne, toujours en mouvement, capte la lumière, dit les choses avec simplicité et dépouillement, rêve de donner le meilleur d'elle-même dans un vin à venir, une Amigne peut-être ou une Petite Arvine. S'évade parfois de ce rêve avec sa troublante Amigne jaune, un accident de parcours désormais transformé en nécessité impérieuse. Les deux, Fabienne et Marcus, s'inscrivent dans ce vignoble de Vétroz (180 ha au total), à l'esthétique si précise, homogène, à peine tourmentée, malgré cette faille impressionnante qui court jusqu'à Derborence, à la confluence de très anciens glaciers (celui du Rhône et celui de Derborence). On est ici au royaume du schiste noir argileux du Dogger et ceci nous ramène 160 millions d'années auparavant. Tout est relatif… Bonne chance à notre fée, si fragile et si émouvante !
Le vignoble de Vétroz
Comment
Et topujours cette attaque frontale contre les Wisigoths ! Pourquoi cette haine tenace ? D’où vient cette réputation ? Mes, nos, vos ancêtres n’étaient que de braves cultivateurs soucieux de défendre leurs champs en gardant près d’eux quelques flacons et quelques cimetères laissés là par hasard par quelques haineux venus du sud !
Les Wisgoths : mais sans eux, qui aurait découvert la fermentation des raisins ? Car là aussi, pourquoi cacher les perspicacités, les intelligences, la finesse culturelle de ces braves Wisigoths ? N’avez vous point lu la bible de cette populace qui n’avait rien de belliqueux, sinon d’exterminer tout ce qui les gênait ? Chilpéric II (ne pas confondre avec Childéric III) a été un Guide d’une grande humanité. N’a t’il point créé la première université pangermanique ? Il est temps de revoir votre histoire, notre Bon Maître !
Je vous le dit tout net, Jacques Perrin :les mânes de mes, de nos, de vos ancêtres en sont toutes retournées. Sans les Wisigoths, la Suisse, le Valais ne seraient que le 52ème état des Amériques !
Shame on you et vive la petite arvine en magnum (ça existe ?) !