Chemins de terres et des fleuves en fuite, du temps de la douleur et du retour sans issue.
Je pense à toi, Hölderlin, de Bordeaux à Tübingen, cette route qui t’emporta, te calcina…
Je pense à toi, Hölderlin, de Bordeaux à Tübingen, cette route qui t’emporta, te calcina…
Chemin de gel un source y danse cachée chant du monde invisible. Ouverture.
Je pense à toi, Heidegger, àTodtnauberg dans la Hochschwarzwald, petit homme facétieux, souriant à l’objectif, revenant sur tes propres traces…
Chemins de la gloire – illuminations dans le départ, la fureur, les vallées perdues et les vanités muettes
Je pense à toi, Rimbaud, à la route qui te mena de Harrar à Warambot – ultime voyage d’un errant privé de son errance…
Chemin immobile – vie intérieure, ironie du destin.
Je pense à toi, Joë Bousquet, gisant, exilé, implacable. "Incarner sa blessure, la perfection et l'éclat"…
Je pense à toi, Joë Bousquet, gisant, exilé, implacable. "Incarner sa blessure, la perfection et l'éclat"…
8 Comments
heiddeger celui qui pensait que Hitler sans Auschwitz serait le régime idéal pour les Allemands?. Ca lui a inspiré quoi comme propos 45 millions de morts dont 8 millions dans les camps à ce lutin facétieux?. Remarquez si Paul Celan marchait à ses côtés à Todtnauberg
?????????????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [omis en fin de paragraphe]
"Au surplus, on voit par là combien est grand aujourd’hui le nombre de ceux que je puis appeler des clercs, si j’entends par ce mot ceux qui parlent au monde dans le mode du transcendant et auxquels j’ai le droit de demander compte de leur action en tant que tels."
Julien BENDA
Voilà une posture hélas assez répandue de nos jours. Emettre des avis à l’emporte-pièce sur tout et (presque) rien…
voilà une posture hélas assez répandue de nos jours. Emettre des avis à l’emporte-pièce sur tout et (presque) rien. Balancer de grandes affirmations tout juste bonnes à égayer la cohorte des nyctalopes, des bien-pensants et des aigris anonymes qui hantent la toile. Je résume la posture :”Je ne suis pas dupe. Pour moi, Hitler et Heidegger c’est le même combat. La cité idéale de Heidegger, c’est Auswitz-Birkenau !” Personne n’exige de vous que vous lisiez Mein Kampf pour déclarer que le nazisme constitua une aberration de l’histoire et un déni de l’humanité. En revanche, la lecture de “chemins qui ne mènent nulle part” de Heidegger vous permettrait, peut-être, de comprendre ceci :1) malgré ses errements et ses sympathies pro-nazies, Heidegger demeure un penseur prodigieux (et ce n’est pas un pro-heideggerien qui l’affirme) : 2) une telle lecture est, quoi que vous tentiez de penser, une exercice de santé intellectuelle ; 3) elle vous permettrait également de capter l’ironie qui émaille mon propos dans “chemins de gel”…
l’ironie sur le nazisme excusez moi j’ai du mal!! je préfère être de ceux qui crachent sur Céline sur Heiddeger qu’être parmi ceux qui pense que parce que l’on est un penseur on peut tout; que ça efface tout: on ne peut pas faire semblant d’être courageux! les pires crimes sont les crimes contre l’esprit. On ne lui demandait même pas d’être courageux quand c’était risqué à votre prodigieux penseur, mais quand c’était devenu dans l’air du temps un petit mot pour les victimes de la barbarie mais là il n’avait rien à dire il préférait bavasser sur l’habitat rural! Je préférerai toujours le combattant vaincu d’avance des tranchées de Teruel à qui Malraux demandait "pourquoi es-tu là" "–Pour la dignité" à Camus qui se prenait pour un résistant pour avoir refuser de remettre une tournée au Café de Flore à un officier de la Gestapo. Je vous laisse à votre saucisse allemande!
et puis parler de lâche anonymat sur le net……… décidément vous ne reculez devant aucun maronnier en ce moment!
Pourquoi tant d’acrimonie ? J’observe simplement que là où j’évoque les "aigris anonymes", vous lisez "lâche anonymat"…