Quelques plats Grosses crevettes et crabe de Madagascar, céleri à la grecque et citron vert – Sandre rôti au lard paysan, écrasé de topinambours, chips aux noix – Risotto carnaroli, saveurs de champignons, lapin fermier confit au jus de châtaignes – Daim de chasse d’Uzès, morceau tendre au sautoir, craquant de poire au nutella et potimarron – Le Jivara, Louise Bonne confite aux zestes, ganache au chocolat au lait, sorbet au gingembre.
La cuisine précise, légère, avec une touche d’originalité (même si je ne prise guère le côté régressif-sucraillon du Nutella, mais soit…)
Les prix excellent rapport prix/plaisir si on additionne tous les paramètres (accueil, cadre, cuisine et service). Compter entre 40 et 60 frs par personne selon la formule choisie.
La carte des vins conçue par le jeune sommelier M. Philippi, elle est équilibrée, intelligemment novatrice, avec de nombreuses propositions au verre ou à la demi-bouteille.
La cuisine précise, légère, avec une touche d’originalité (même si je ne prise guère le côté régressif-sucraillon du Nutella, mais soit…)
Les prix excellent rapport prix/plaisir si on additionne tous les paramètres (accueil, cadre, cuisine et service). Compter entre 40 et 60 frs par personne selon la formule choisie.
La carte des vins conçue par le jeune sommelier M. Philippi, elle est équilibrée, intelligemment novatrice, avec de nombreuses propositions au verre ou à la demi-bouteille.
De quoi passer un moment convivial et décontracté. Il n’y a que les Genevois qui semblent l’ignorer. Le fantôme de Calvin serait-il encore actif ? Tant pis pour les bégueules, les pète-sec et les avaricieux. On les laissera au bord du chemin à attendre le cortège…
Le Jivara, Louise Bonne confite aux zestes, ganache au chocolat au lait, sorbet au gingembre
8 Comments
Ces photos me laissent perplexe. Etrange comme la cuisine actuelle se retrouve un peu partout en modes identiques. Ces deux photos pourraient parfaitement illustrer la cuisine du Per Se à NYC, celle d’Arzak à San Sebastian, celle de Massimi au Borgo Antico.
Plus de sauces (qui sait encore faire une vraie gribiche), des adjonctions dans une assiette blanche, noire ou transparente, de petits tas indépendants, qui se trouvent là, associés par l’humeur du chef, en conjonction avec plus ou moins de coordination.
Où sont nos grands sauciers ? Où sont les fumets ? Où sont les cuissons lentes, pleines de flaveurs, goûteuses à souhait ?
Certes, ce qui est là en photo, non seulement c’est beau, mais, c’est certain, cela doit être très bon.
Mais n’y a t’il pas un manque quelque part ? C’est du convivial ces petits tas ?
Moi qui meure de faim… Ces petits desserts ont l’air tout simplement délicieux *regarde d’un air dédaigneux la galette bretonne desséchée qui l’attend*… Bon appétit !
François, c’est peut-être le photographe qui n’était pas très inspiré ce jour-là, trop obnubilé par sa commensale… Cela dit, ce discours fait un peu "où sont les neiges d’antan" ? Mais, voyons, François, il y a longtemps qu’elles ont fondu. C’est dans l’air du temps, il y a des figures imposées de présentations culinaires, des tics dans la superposition, la petite tache de sauce et d’étranges manies aussi, qui se perpétuent, comme ces émulsions qui brouillent tout, le plus souvent décoratives et parfaitement inutiles. Là, au moins, il n’y en avait pas !
moi celui qui m’a toujours fait rêver c’est le gars qui posait les petites gouttes sur le bord de l’assiette chez le grand Joël!
Na, m’en fous des modes ! C’est beau les neiges… surtout quand on voit ces glaciers tout penauds, plein de terres, de cailloux sales, de détritus.
Les grandes neiges immaculées du Triant, de la Verte, du Couturier.
Le lièvre à la royale de paul Haeberlin; les truffes sous la cendre ou en feuilletage de l’ombrageux Duroux; je revendique hautement le droit de réclamer des financières, des pots au feu; des bourguignons, et même des gratinés au four !
Raz le bol des petits paquets !
C’est nous le futur ! faudrait pas oublier !
et en plus, on est les seuls à accepter le Bonobo comme animal de compagnie : Faut le faire, ça, non ?
J’oublias grand Jacques : on aime ce que tu écris, mais cela nous intimide tous, et comme je suis le seul à boire un bon cru avant de répondre, tu imagines les autres, tous dans l’abstinence ! On frise la catalepsie !