Quel contraste avec l’accession de George W. Bush au pouvoir, il y a quatre ans ! 62 millions d’électeurs avaient pourtant voté pour celui qui, contre John Kerry, se portait garant des intérêts et de l’hégémonie américains dans le monde.
On a vu le résultat ! Après huit ans de rodomontades militaires, de cynisme et d’impéritie calamiteuse, Bush rejoint son propre crépuscule. Sans aucune lettre de créance. Il laisse un pays virtuellement en faillite, miné par ses divisions, ses doutes, le regret de sa splendeur passée.
On a vu le résultat ! Après huit ans de rodomontades militaires, de cynisme et d’impéritie calamiteuse, Bush rejoint son propre crépuscule. Sans aucune lettre de créance. Il laisse un pays virtuellement en faillite, miné par ses divisions, ses doutes, le regret de sa splendeur passée.
Le fameux discours de Philadelphie.
Déclin inexorable ? Pas certain. L’élection de Barack Obama donne un souffle nouveau à ce pays au bord du gouffre. Le pragmatisme, le réalisme politique et l’équipe qui entourent le nouveau président engendreront peut-être des miracles.
Les hommes qui font l’histoire, pour le meilleur comme pour le pire, sont comme ces bornes milliaires qui jalonnaient les anciens empires.
Une chose est désormais certaine : il y aura un avant et un après Obama !
Tout cela est en train de redéfinir les normes à partir desquelles il faudra juger désormais les hommes et les femmes politiques
La sympathique (voire émouvante) Obamania qui s’est emparée des USA et d’une partie de la planète s’est focalisée sur un homme qui suscite tellement d’attentes qu’on ne peut s’empêcher d’y voir un côté messianique. Un glamour inné à donner des crises d’urticaire à Sarkozy ; une élégance, un style, un sens de la communication nouveau, une véritable écoute également ; une capacité exceptionnelle de parler au cœur comme à la raison (quelques discours sont déjà mémorables dont celui de Philadelphie), de susciter l’adhésion, d’être en phase avec le meilleur de son époque, tout cela est déjà en train de redéfinir les normes à partir desquelles il faudra désormais juger les hommes et les femmes politiques. Le charisme, l’enthousiasme et l’énergie juvénile qui habitent Obama sont tels que, comparés à lui, son challenger, comme son prédécesseur, apparaissent tour à tour looser sympathique et vieillissant ou cynique sans substance.
Que l’Amérique (et le Dieu des Américains) protègent un tel homme !
15 Comments
‘so many things to be free’ Merci
Espérons surtout qu’il saura s’entourer d’hommes compétents : on ne va pas chômer à la White House durant les prochains mois !
Mais pas trop d’illusions non plus : très vite, on comprendra qu’avant tout, un Président US défend les intérêts de son pays… ce qui ne sera pas toujours l’approche que certains européens pourraient espérer.
http://www.youtube.com/watch?v=c...
Oui, d’hommes compétents dans le domaine politique, mais surtout dans le domaines de la finance, du lobby militaro-industriel, des médias, …
Obama a disposé d’un budget de campagne considérable et ne semble pas soutenu que par les classes pauvre et moyenne, les intellos, les artistes.
Un petit mot d’Obama à la première du WWS ? 🙂
Lu dans Le Temps ce matin :
"Du tumulte a émergé un emblème inscrusté, un jeune nègre portant, à l’aube, un chapeau de paille et un pardessus, l’emblème d’une impossible prophétie".
Derek Walcott,
Prix Nobel de littérature 1992.
Invité ce matin sur RSR1 au Journal du matin, Emmanuel Todd a commenté avec intelligence l’élection de Barack Obama et a fait part de ses doutes :
1. Il ne suffit pas d’une élection pour changer l’Amérique. Elle va avant tout préserver ses intérêts et continuer à éponger son déficit sur le dos du reste du monde.
2. le racisme n’est pas un petit problème qui, maintenant, serait réglé par l’accesssion au pouvoir d’un Noir. Il est au fondement même de la démocratie américaine.
3. le rapport à l’Histoire d’un grand homme d’Etat passe aussi par le nombre d’ingénieurs produits chaque année par les grandes Ecoles.
4. Beaucoup d’éditorialistes regretteront sans doute un jour leurs éditos (enflammés)…
http://www.interactions-tpts.net...
J’ai bien aimé, ce matin, sur le blog de François Bon:"…Hervé Le Tellier, dans lemonde.fr reçu à l’instant : En écoutant le président Obama, un texte écrit un 11 septembre m’est revenu en mémoire. Il m’aura fallu sept ans pour pouvoir dire : Oui, ce matin, nous sommes tous Américains."
Le bloc de constitutionnalite
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De la Nation a l’Homme, de la famille au foyer: catholique original
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6 ^ (accent qui porte de part et d’autre)