Puis dégustation au château l’Angelus. Suivie par un lunch rapide, léger et exquis avec la famille de Boüard. Le temps d’apprécier un La Fleur de Boüard 2000 magnifique, dense, complexe et un château l’Angelus 1989, une des premières grandes réussites d’Hubert. Un vin parfaitement accompli que Otto Geisel regrette aujourd’hui d’avoir bu trop tôt. Mais il lui reste 6 magnums. Si vous passez par l’hôtel Victoria à Bad-Mergentheim.
Un Tartare de Bar au gingembre et légume à l'huile de vanille avec un Meursault 2006 de J.M. Boillot, ça change les idées…
On file au pas de charge chez Catherine Péré-Vergé pour déguster ses vins. Très beau La Violette, et Le Gay 2008 égal à lui-même. De là, cap sur Cheval Blanc où Pierre Lurton, en toute grande forme qui nous présente les vins de la propriété.
Caroline (célèbre sur Mille Plateaux) et Pierre Lurton
Juste le temps en passant de consulter les plans des futurs nouveaux chais de Cheval Blanc dessinés par Christian de Portzamparc et d'admirer cette grande vague au milieu des vignes. Une inscription dans le paysage et un legs pour les générations futures. Nous ne sommes que des passants. Même à Cheval Blanc en cette journée radieuse.
Ils sont pas beaux, les arums de Cheval Blanc ?
Puis, pendant que les Saint-Emilionnais émergent de leur sieste dominicale, nous fonçons au Château La Gaffelière où Stéphane Derenoncourt et nous attend pour une autre dégustation sérieuse. Tous les vins des propriétés bordelaises suivies par Stéphane et son équipe.
Le consultant et l'expert. Dialogue d'initiés et qu'en pense Sophie à l'arrière-plan ?
Pas besoin de faire le compte. Le MacBook l’a fait pour moi : 180 vins au compteur. On se retrouve avec les amis d’Amérique, Kelly et Wilfred, Frantzle le Trimbach de service, le placide Otto et Alexandre Wagner, émérite chef de la logistique du GJE, au restaurant Le Tertre à St-Emilion. Promu au rang de légende depuis que le magnat Abramovith l’a, paraît-il, récemment squatté. Allez savoir !
Le repaire d'Abramovitch, c'est ici…
Encore la maréchaussée à squizzer sur la route du retour. C’est fou le nombre de contrôles policiers à tous les carrefours dans le secteur. Et demain, on remettra cela. Avec le turbo !
Je vous salue de cette nuit qui sera trop courte. C'est sûr, un jour, très bientôt, je vous parlerai des pures merveilles du millésime 2008 dégustées en ce jour 3 !
Restaurant Le Tertre
05 57 74 46 33
5 Rue Tente
33330 St-Emilion
05 57 74 46 33
5 Rue Tente
33330 St-Emilion
10 Comments
On imagine même pas tout ce que peut faire un spinoziste en forme!. heureusement!
😉
Une petite pensée à la montagne, peut-être une envie d’y retourner? C’est quand tu veux pour une course à peaux de phoque…
Je reviens des Aiguilles Crochues. C’était paradisiaque!
180 vins ???!!! c’est l’hygiéniste dentaire qui va être contente !!!??
En 2005, après la semaine de primeurs, plus d’une semaine pour retrouver une couleur de langue "humaine"…
Ah les anthocyanes, hein !
Demain, d’autres partent manger du tanin de nebbiolo et de sangiovese pendant 3 jours. Pas facile la vie…
🙂
Elle est belle cette photo …
Elle me rappelle un peu le charme inquiétant, vespéral, de la ruelle d’Or, à Prague …
Nicolas,
Alors comme cela, au lieu de me remercier pour mes envois "en primeur et gratuits", tu veux me baptiser dans le Léman ? 🙂
Quand tu auras fait fortune, n’oublie pas, en blanc bordelais, Laville Haut-Brion (le 85 est grandiose), Haut-Brion et Chevalier …
Bu 2 fois Angélus 1989 (sept 2003 – il était allé se frotter à un non moins grand Unico 1987 – puis avril 2007, dans la verticale IVV (2004/1975) : grand vin (18/20 à chaque voyage), avec encore une certaine réserve en effet !
Laurent, je préfère être riche d’expériences de vie qu’être "le plus riche du cimetière", comme dirait un ami dont je suis proche. La fortune, franchement…
Je viens de passer 3 jours à Vinitaly, crois moi, ça valait tout l’or du monde !
ps : n’oublie pas tes palmes et ton tubas… pour le baptême…
Ci-dessus est un Sage.
Oui, Nicolas
On plogera en apnée pour attraper les féras du lac à la main … ce sera bien …