On vous dit ce qu’il faut en penser, avant même que vous y ayez goûté. Il est amusant de constater que ces bribes d’informations ou de désinformations participent également de la construction de l’image d’un millésime chez de nombreux journalistes. Le récit initial, qui dit la genèse et l’avenir du millésime, devient ainsi cette œuvre collective, mouvante, fragile, contradictoire qui, progressivement, à force d’étayages, de vérifications, de dégustations, finit par ressembler à un début de vérité.
Château Soleil, Puisseguin St-Emilion, un vin friand, délicieux.
Et puis, comme l’affirme, non sans un certain cynisme, tel grand œnologue renommé : « que les journalistes écrivent ce qu’ils veulent : de toute façon, seul l’avis de Bob est important pour le marché…
Dans une telle perspective, savoir comment Bob a goûté votre vin, ce qu’il pense du millésime devient, pour beaucoup de propriétaires, aussi important que ne l’est le boson de Higgs pour comprendre l’univers.
On comprend mieux dès lors pourquoi des questions aussi futiles que celles qui consistent à savoir si Bob a rasé sa fameuse barbe, combien de kilos il a perdus après son régime sans sel, font partie de la même quête.
Dans une telle perspective, savoir comment Bob a goûté votre vin, ce qu’il pense du millésime devient, pour beaucoup de propriétaires, aussi important que ne l’est le boson de Higgs pour comprendre l’univers.
On comprend mieux dès lors pourquoi des questions aussi futiles que celles qui consistent à savoir si Bob a rasé sa fameuse barbe, combien de kilos il a perdus après son régime sans sel, font partie de la même quête.
Ambiance de dégustation à La Dominique
Dégustation ensuite au château La Dominique où Jean-Luc Thunevin présente les vins de sa constellation et de ses amis.
Puis soirée jazzy avec les Biodivins, une association de producteurs biodynamiciens. Rencontres sympathiques avec un certain nombre d’entre eux, Kreydenweiss, Thierry Germain, Mathieu Barret, François Chidaine, Trapet, Alphonse Mellot, Alain Mouiex du château Fonroque, Thierry Valette dont j’ai parlé récemment.
Puis soirée jazzy avec les Biodivins, une association de producteurs biodynamiciens. Rencontres sympathiques avec un certain nombre d’entre eux, Kreydenweiss, Thierry Germain, Mathieu Barret, François Chidaine, Trapet, Alphonse Mellot, Alain Mouiex du château Fonroque, Thierry Valette dont j’ai parlé récemment.
Quelques vins remarquables et remarqués de ces heures-là :
Château Haut-Brion blanc et rouge, Laville Haut-Brion, Domaine de Chevalier blanc et rouge (confirmation de ce que j’ai déjà dégusté), Haut-Bailly, Pape Clément, Malartic la Gravière, Smith Haut-Laffite, Canon-la-Gaffelière et la Mondotte, Clos St-Julien (St-Emilion), Valandraud, La Domininique.
Comment
Il faut distinguer deux groupes de producteurs : ceux qui se vendent par le négoce et les autres.
Dans le premier cas, ceux qui ont une réputation assise, quelque soit la note de Parker qui , éventuellement, peut accélérer les volumes et accroître la valeur si la note dépasse de quelques points la note précédente, et ceux qui sont en phase de création d’une réputation et où la note de Parker leur permet de mieux asseoir leur relation avec le négoce.
Dans le deuxième cas, les producteurs ont plus besoin d’un certain consensus des journalistes travaillant dans leur plus gros marché "export". Exemple : si la Suisse est importante, la note de Jacques Perrin et celle de René Gabriel peut être plus importante que la note de Bob.
Donc, de la nuance, toujours de la nuance.
Ceci dit, cinglante et juste : la seule note fondamentale est celle de Parker, le reste étant un aimable babillage. GJE compris.