Dès les premières lumières automnales, cette randonnée sera encore plus belle ! Elle parcourt plusieurs des étages alpins dans une zone au relief géologique étonnant. Ce vallon suspendu est une interface entre la zone de charriage du Buet, au sud, et les roches métamorphiques au nord.
Si le beau temps est de la partie (ne l’entreprendre que par grand beau temps !), c’est à une fête éblouissante au cœur de la beauté des montagnes que cet itinéraire vous conviera.
Cette longue randonnée se mérite : compter 8 h00 pour le circuit en boucle mais on peut également s’en tirer avec le service minimal et s’arrêter au Col des Terrasses (si l’on vient de Loriaz) ou à la Gouille des Boucs (si l’on a choisi de commencer le périple par le bucolique vallon de Tré-les-Eaux). Cette variante est sans doute préférable car juste avant la dite Gouille un passage en dalle exposé (sans chaîne ou main courante) se franchira plus facilement dans le sens de la montée qu’à la descente. C’est dire que, malheureusement, cet itinéraire est à déconseiller aux personnes sujettes au vertige et que des chaussures de montagnes sont indispensables.
De Loriaz se diriger en direction du col des Terrasses (2648 m). Rude montée finale par une sente bien tracée. Les 50 derniers mètres avant d’arriver au col sont un peu escarpés. Attention aux chutes de pierres qui pourraient être provoquées par les randonneurs qui redescendent le col.
Ah ! je voudrais bien tenter le coup, m’aventurer de l’autre côté des balises habituelles, savoir si le mot ataraxie a, sur ces hauteurs, une autre densité mais j’ai – je l'avoue – de la peine à me projeter dans cette vie-là !
10 Comments
Quoi! Se retirer du monde? Sans amis? Quelle ataraxie!
Spits versus wilderness, there’s always tomorrow versus universal pictures, bio-nature versus bio-supranaturel, brochette de drapeaux en passerelle et portable en croix. La cuisine sans les recettes.
Magnifique randonnée à l’image presque himalayenne. Pour info, la commune de Chamonix compte un secteur économique qui a presque disparu, l’agriculture de montagne "ce qui est un peu regrettable pour une aussi belle région alpine". Une petite pensée pour ces paysans de montagne:
http://www.tsr.ch/tsr/index.html...
Nul besoin de s’expatrier à l’autre bout de la terre pour s’émouvoir de la beauté que nous offre dans notre région alpine des panoramas à nous couper nous souffle.
Merci à Jacques d’avoir eu les jambes pour aller plus haut quand en compagnie de mon oncle et de ma tante nous nous étions contentés à l’époque du refuge de Loriaz,belle ballade tout de même.
Christophe, sur l’alpage de Loriaz, je me suis arrêté un moment pour parler avec quelqu’un que j’ai d’abord pris pour un berger. Il était avec un troupeau de vaches de la race d’Hérens (importées du Valais et de la vallée d’Aoste). Finalement, il m’a avoué que ça, c’était juste pour le fun et que, en réalité, il était guide de montagne :"Tenez, hier, j’étais à l’Eiger avec un client…" a-t-il ajouté pince sans rire.
Pascal : je vois que vous connaissez toutes les bonnes adresses. Il paraît qu’au Buffet de la gare de Vallorcine officie un ancien de chez Troisgros… Information à vérifier ! Mais vous imaginez ce retour de balade. 8.00 de marche et ensuite on s’attable devant un saumon à l’oseille, non mais…
Cher Monsieur Perrin,
On dit pas des vaches… Ce sont des Reines d’Hérens 😉
http://www.youtube.com/watch?v=W...
Cordialement,
Christophe Landry
C’est bien vrai ça, Christophe… C’est ce que m’a toujours dit Claudy Clavien, valeureux viticulteur et ex-éleveur de reines…
Cher Jacques,
Vous nous parlez d’un plat que les jeunes de vingt ans ne peuvent pas connaître…la.la.la.la.la.la.
Öe vigneron et ampélographe Jean-Daniel Giauqe possède quelques Reines.
Mais peut-être qu’au pied du Jura elles ne sont que des Princesses ?
Laurnet
Un plat primaire, qui marche encore http://www.youtube.com/watch?v=m...
(Me semble plus digeste que Sade, qu’en pensez vous?)