Jean-Pierre Giraud a d’abord rappelé les différents types de chêne que l’on trouve sur le marché : les différentes variétés de chênes européens (chêne sessile à grain fin, riche en eugénol et whisky-lactone et chêne pédonculé à gros grain qui libère davantage de tannins) ainsi que le chêne blanc américain, plus aromatisant que structurant.
A quoi ressemble un chien mouillé ?
On a enchaîné (sans jeu de mot évidemment) ensuite toute une série de dégustation.
1. Un même vin élevé dans 3 types de bois différents et en cuve.
2. Un même vin élevé dans le même bois avec 3 types de chauffe et en cuve.
3. Un même vin élevé dans des chênes sessiles de trois régions différentes et dans un fût de chêne pédonculé.
4. Un même vin en quatre versions différentes (sans TCA, avec TCA à 2, 5 et 12 nanogrammes).
5. Un même vin avec une combinatoire grain fin/gros grain et élevage court/élevage long.
6. Un même vin en 4 versions différentes (sans brettanomyces et trois versions avec des dosages différents de brett’).
1. Un même vin élevé dans 3 types de bois différents et en cuve.
2. Un même vin élevé dans le même bois avec 3 types de chauffe et en cuve.
3. Un même vin élevé dans des chênes sessiles de trois régions différentes et dans un fût de chêne pédonculé.
4. Un même vin en quatre versions différentes (sans TCA, avec TCA à 2, 5 et 12 nanogrammes).
5. Un même vin avec une combinatoire grain fin/gros grain et élevage court/élevage long.
6. Un même vin en 4 versions différentes (sans brettanomyces et trois versions avec des dosages différents de brett’).
Sur la route entre Sierre et Gland, un arrêt au cœur de Lavaux pour rendre visite à Henri Chollet dans le dédale cistercien de Villette.
Si jamais vous cherchiez l’éblouissement, c’est ici !
Dans cette maison vigneronne plantée là, telle une île secrète, son jardin bigarré, sa terrasse suspendue.
Il capte des lumières incroyables, restitue des rêves, feint de se draper dans ses silences.
Et ses coteaux flavescents qui descendent en rangs serrés vers un lac qui, au soir, ressemble à une illusion. Celle qui nous permet de voir en lui un élément familier, une pièce d’un décor immuable et programmé depuis longtemps. Alors que ce lac est multiple. Il capte des lumières incroyables, restitue des rêves, feint de se draper dans ses silences, déplace des lignes. Bon, voilà que je m’égare…
Pour moi, il fut, dans le règne de l’immobilité absolue, mon seul paysage. Sans doute devrai-je un jour écrire quelque chose sur lui.
Pour moi, il fut, dans le règne de l’immobilité absolue, mon seul paysage. Sans doute devrai-je un jour écrire quelque chose sur lui.
Vincent (à gauche) et Henri Chollet :"« Moi je n’aime pas le chasselas tendre, il n’a pas le goût de la maison. »
Dégustation en rythme après cette parenthèse. Temps syncopé. L’occasion de rappeler que Henri Chollet fut batteur dans le temps d’avant, époque Chaussettes noires. Quand un certain Claude Moine, futur M. Eddy, la mèche bouffante, twistait sur Be bop a Lula.
Dégustation des blancs 2007, mis en bouteilles depuis un mois environ. Le caractère cristallin, la pureté et la fraîcheur d’expression de ces vins sont admirables. Le Villette Vase no 10 est toujours au top et frappe par la précision de son style. On s’attarderait bien, n’était le planning très chargé, à finir la bouteille, après coup, just for the fun.
« Moi je n’aime pas le chasselas tendre, il n’a pas le goût de la maison. » nous avoue Henri Chollet.
En général, le pinot blanc n’est guère mon style mais, ici, il laisse un beau sillage en bouche. Remarquable altesse 2007 qui entre Morges et Villette a trouvé dans le pays de Vaud une vraie terre d’accueil. Avec ses notes de fruits exotiques, son léger côté chlorophylle, ce vin, vinifié sans so2 jusqu’à la mise, se distingue par sa parfaite tonicité. Grande réussite que le Rhin 2007, un vin somptueux, produit à partir d’une vigne de 88 ans. Il conserve, malgré l’opulence de sa texture, une fraîcheur remarquable et finit sur des notes de mangue et d’amande rôtie. Il faudrait parler encore de tous les vins qui ont suivi, le Synthèse blanc, le viognier, ainsi que de la mondeuse et du Plan Robert mais, quelque part, là-haut sur le haut de la corniche, la route nous attendait.
Pendant que le lac, plus bas, n'était plus que le miroir de l’ivresse de la nuit.
Pendant que le lac, plus bas, n'était plus que le miroir de l’ivresse de la nuit.
Vincent et Henri Chollet avec Jean-Pierre Giraud.
10 Comments
Plus de places à Gland… Je me suis pris trop tard, m…. alors! On pourrait analyser le nombre de Brett dans les fûts d’un certain Henri Bonneau, just for fun!
Bonne nuit.
Ah mon dieu, la Chollet connection !!!!!!
que de souvenirs sur une base d’humanitée.
synthese d’un pion:
Cheval Blanc 61+stage chez les Chollet+ autres petits parametres=Priorat
Ou bien de Rayas ????
juste pour voir si les Bretts connaissent aussi la crise.
Le temps passe. Henri Cholet a bien blanchi, et moi je me suis dégarni!
Intéressé par la Mondeuse oubliée, ou mal-aimée, en Suisse comme en Savoie, avec Michel Cossi, Jacques Dubois, entre autres, nous avons partagé la lente ré-introduction de ce cépage sur ses terroirs traditionnels.
Jacques, quand tu dis "ile secrète", il faut bien situer le contexte, ta photo très belle, est comme un mirage.
Sa maison est une ile dans les vignes du Lavaux.
Elle est loin d’avoir les pieds dans l’eau…
Le lac Léman, le bien nommé, attire à lui, les vignes, les chrysanthèmes, et le romarin.
A Villette, les bords du lac sont occupés par quelques villas privilégiées, mais surtout par route "nationale" et la voie verrée.
Très belle illusion, à développer, et puiser comme source d’inspiration!
Michel.
Michel, l’illusion suprême serait de faire disparaître la route et le rail, les "enterrer" peut-être. On les voit à peine sur la photo et, de là, on ne les entend pas. C’est bien une île, un havre, au milieu des vignes et les Chollet sont des gens tellement accueillants.
Fredi, merci de rappeler que ta trajectoire a pris naissance ici. C’est un endroit prédestiné. La famille Chollet vient d’accueillir un de nos stagiaires, le jeune Andrea, qui, c’est certain en est reparti tout ébouriffé, la passion du vin bien chevillée.
Henri Chollet comme Henri Bonneau ou Christophe Abbet et tant d’autres. J’imagine leurs portraits réalisés par ce magicien de Gravleur…
Chez les Chollet, on y apprend autant les justes et grandes valeurs du vin fin :
-de comment le faire a savoir le vendre.
-de tout simplement aimer travailler la terre et les vignes a comprendre tout l’ecosysteme qui l’entoure.
– d’un travail bien fait a prendre un petit moment pour boire un verre entre amis ou passionés.
bref, c’est une école ou on se sent bien et je me rappelle des plus durs instant tout comme des meilleurs, repas en famille ou Claire Chollet nous mijotais un succulent plat du marché, chaque jour du mois elle en improvisait un different.
je pense que Andrea en reviendra enrichit.
salutations a tous
ps; voila qu’a peine les vendanges finies, commence la recolte des olives.
‘ Les lignes de la vie sont diverses
Comme les routes et les contours des montagnes.
Ce que nous sommes ici, un Dieu la-bas peut le parfaire
Avec des harmonies et l’eternelle recompense et le repos. ‘
Des candidats ?
Je voulais dire pour les tenants du ‘bonheur est dans le pres’ (accent grave)