Premier mouvement : voici en Andante Cantabile la musique qui pourrait aller avec : le Wanderlied de Mendelssohn Hensel interprété par Sylviane Deferne au piano.
L’expédition a commencé par la traversée d’une forêt qui pourrait être celle de Brocéliande. Sauf qu’elle est en Valais. A cette altitude, environ 1000 m, les trembles, les bouleaux, les frênes le disputent encore aux sapins blancs et aux mélèzes. On inspire une énorme bouffée d’air ; une rude montée nous amène vers un lieu tellurique, perché au-dessus d'eaux tourbillonnantes, où des brahmanes viennent, paraît-il, lancer des incantations aux éléments.
Cette entaille sombre nous mène, par une succession de passerelles aériennes, à l’étage supérieur où nous attend un autre sage, la barbe drue, le verbe inspiré : Christophe Abbet lui-même, dont j’ai déjà parlé ici.
Christophe se mue alors en homme-orchestre et, installé aux commandes d’un bus, nous mène vers un endroit bucolique, au milieu de la forêt. Le couvert est mis, le mélèze crépite dans le foyer, les verres retintent. C’est l’heure sacrée de la raclette. A la valaisanne. C’est-à-dire au feu de bois.
Dans le vieux Martigny, une ancienne forge. Un moulin à eau à proximité. C’est là que Christophe et Carine ont jeté leur ancre. Après des mois de travail, la vieille maison revit, magnifique.
L’itinéraire Martigny-Les Marécotte. Direction les Granges. A pied : traverser le hameau (superbe) des Granges, direction Gorges du Dailley, jusqu’à Van d’en Haut.
Post-scriptum : pour tous ceux qui l'ignoreraient encore, le CAVE n'a rien à voir avec Le cave se rebiffe… Comment ? Vous vous appelez le CAVE ? mais savez-vous ce qu'est un cave ? Ben, oui, le Club des Amateurs de Vins Exquis, pardi !
4 Comments
Et dire qu’il y a longtemps, j’avais répondu a une annonce d’emploi pour "Le Cave" mais que je n’avais finalement jamais posté la lettre.
Jacques, en lisant ce post, je regrette presque mon geste.
bravo a toute l’équipe pour le travail pro et chaleureux qui hante les locaux du Cave.
felicitations,
Fredi
D’autres n’ont pas vu l’annonce mais ont fait une candidature spontanée… et ça a marché.
🙂
Merci à Jacques et Christophe d’avoir organisé cette très belle journée, on s’est régalé au sens propre et figuré.
ps : Avasiers 2008 est un splendide vin de parfum : floral, épicé et poivré quasiment comme une syrah de granit ; du vrai vin de montagne, vignes à 600m d’altitude, lentes à mûrir, mais au prix d’arômes d’une indicible fraîcheur, finesse et complexité… bravo au "père Abbet", même sans sa soutane !
Ah! les micro-bus Renault, tout un trip!
Merci pour nous régaler par la lecture de vos voyages et spécialement de moment comme celui -ci !
Je rêve d’aller rendre une visite un jour a Christophe Abbet. Cela me replonge a Geneve ou j’ai découvert ses vins , Air du Temps spécialement.
Un délice ton blog Jacques. Merci