Quant à la cuisine de Pépita, elle lui ressemble un peu : généreuse, vraie, pleine de faconde, orientée sur la grande Méditerranée, basée sur de beaux produits. Tout ce que lui fournit Yannick Loubet, son «légumier», kokopellien du village de Varennes, est purement magique. Il suffit de déguster par exemple sa Demi-caille au jus de dattes, tombée d’épinards pour reconnaître que des épinards comme ça ne hantent ni les rues ni les étals des maraîchers attitrés.
Allez, on se fait un grand plaisir (de circonstance) avec la scène de la cuisine dans les Tontons flingueurs !
Ce couple rieur, tout préoccupé de votre bonheur – elle en cuisine, lui en salle – tient à bout de bras ce petit paquebot, un peu à l’écart du tam-tam médiatiquement correct. C’est un endroit pour amateurs de beaux produits, de la cuisine qui sait les mettre en valeur et de vins astucieux, hors des sentiers battus. Plusieurs viticulteurs célèbres de la région ont en déjà fait leur «cantine» et on les comprend…
Où ? En plein Beaune, au faubourg de la Madeleine (parking à proximité).
Quand tous les jours sauf dimanche et lundi
Le nom, vite ! Le comptoir des Tontons
Tél. 03 80 24 19 64
Où ? En plein Beaune, au faubourg de la Madeleine (parking à proximité).
Quand tous les jours sauf dimanche et lundi
Le nom, vite ! Le comptoir des Tontons
Tél. 03 80 24 19 64
5 Comments
J’ouvre une pétition pour que la grande Pepita nous refasse fissa son parmentier d’anthologie !
J’approuve et pas que le Parmentier ! Tout est bon chez Les Tontons !
et comme disait Michel Audiard "Bienheureux les Fêlés, ils laisseront passer la lumière"
C’est vrai que Sieur Groca a une tête à jouer dans les Tontons flingueurs, on a dû souvent le lui dire. D’ailleurs, son grand-père, je crois, était un acteur connu. Mais à part ça Richard est plutôt du genre agneau débonnaire…
Vosne-Romanée : Prieuré-Roch "Les Hautes-Maizières" 1999 – 8/8/09
DS17,5/18 – PC17/17,5 – LG16 – MS17 – MF17,5.
Une olfaction directe de pinot noir très peu soufré (robe turbide pour le confirmer) : cuir, rose, cerise, réglisse, pivoine, fumée (un petit air de syrah), câpre.
Bouche dense, dotée d’une forte structure tannique. Un long débat s’enchaîne sur le style de cette maison (vite reconnu dans ce contexte) : un débat sur la typicité aromatique (son immédiateté ?) et aussi la tribologie du vin (dont certains, en raisons de tannins proéminents, doutent d’un vieillissement harmonieux). Accomplissement dans la traduction du terroir ou limites aromatique et structurelle pour ce style oenologique à part ?
Pari Rousseauiste ? (Jean-Jacques, pas Armand) 🙂