On passe par l’Auvergne et ses volcans qu’on salue dans le lointain, l’Auvergne et, au bout du voyage, cet enchantement, l’extraordinaire vaisseau de lumière du restaurant-hôtel Michel Bras planté là, telle une présence immémoriale, une évidence pure, sur les plateaux de l’Aubrac. Avec un ciel sorti tout armé d’un tableau de Mantegna, un chatoiement infini, prélude à un moment de grâce sur les hauteurs de Laguiole.
Trois générations de Bras, Michel (à gauche), Sébastien et son fils.
Comme je le rappelais à Michel Bras, je suis arrivé chez lui, il y a presque trente ans, dans son restaurant de Lou Mazuc. On entendait sa mère battre l’aligot en cuisine et, ce soir d’octobre 1980, nous devions être 6 ou 8 à dîner dans la salle de l’auberge familiale…
Demain, la suite, c'est promis !
Demain, la suite, c'est promis !
15 Comments
Bonjours monsieur perrin vous etes passe en allemagne sans passé en franconie !!!! peut etre le prochain??????
Bonjour Noreen, soyez rassurée, j’ai goûté des vins de Franconie au Kloster Eberbach mais je viendrai vous trouver pour goûter des Bocksbeutel et écouter un peu de Wagner !
On n’écoute pas "un peu" Wagner ! On entre en liturgie, on se calme, on se prépare, on lit, on pense et on devient humble, très.
Un nouveau Gilmour (Gdantsk ?) est sorti : tu nous en dis deux mots ?
Diantre ! La Poularde t’a donc déçu à ce point ?
Un accident ? Une tendance de fonds ?
No comment ! Des soufflés qui s’affaissent, mof, mof…
François, je crois que c’est Gdansk la ville de Lech Walesa, celle du chantier naval Lénine et de Solidarnosc.
Si c’est ça, alors Gdansk = Danzig.
Laurent
Le site internet de Michel Bras vient de m’énerver une nouvelle fois( Madame d’Aragorn pourriez vous actualiser les méthodes de construction de vos sites) et n’ayant pas pu faire une halte au restaurant cette année, nous vous confions la mission de nous faire saliver. La poliorcétique helvète au Suquet devrait faire merveille.
Là, Grand Jacques, le compère Yves atteint des sommets :
Définition de poliorcétique, nom féminin
◆
Ensemble des techniques de siège des villes.
Ça, je n’aurai jamais deviné. Bravo.
Et un vocable nouveau dans le carquois, grâce à vous Yves, merci ! Réservez pour l’an prochain !
Effectivement François, l’album Gdansk de Gilmour vient de sortir. R. Wright y a participé. Un bon album, bien léché, des reprises de grand classique mais si je miserais plutôt sur In the flesh (1980) de Roger Waters et même si c’est plutôt un sale type !
L’art poliorcétique impliquant la névrose obsidionale …
Tout cela en plein crise bancaire … 🙂
Une adresse que j’aime beaucoup.
Un plat emblématique : le gargouillou (repris en dessert avec brio au Bulli, en gargouillou dulce impliquant des fruits).
Et un sommelier très sympathique qui me fit découvrir ma première Grange des Pères.
Helvète underground ?
Aurions-nous pu nous croiser, Jacques, quand Michel n’avait qu’une étoile au Michelin? J’ai encore un souvenir ému des saveurs et des alliances que je n’osais imaginer. Le restaurant à l’époque était fréquenté par des gens de la région (je ne sais pas si c’est encore vrai). Plus tard, un jour que j’arrivais chez Michel, il me fit l’honneur de choisir dans son herbier, les plantes autour desquelles il organiserai le déjeuner, et en partant il m’a offert une "fraicheur de sureau" dont le souvenir est encore vif dans la mémoire familiale.
On aurait pu ! Armand. Quels merveilleux souvenirs à Lou Mazuc et, aujourd’hui, cette trajectoire pure, irradiante, qui nous réjouit. Comme pour les Marcon à St-Bonnet !
Je compare volontiers cette adresse à celle de St-Bonnet le froid …
Même isolement (pas toujours bucolique).
Même modestie en salle.
Je me rappelle de Régis Marcon débarquant en salle dans un grand sourire et demandant à l’assistance : "qui veut des champignons ?".
Et de revenir quelques minutes plus tard avec un poêlon contenant de fabuleux et minuscules cèpes et girolles …
J’aime ces atmosphères décontractées, avec en salle aussi des gens du coin venus simplement pour se faire plaisir.
J’aime ces atmosphères décontractées, avec en salle aussi des gens du coin venus simplement pour se faire plaisir.
@LAURENTG????????? m’enfinnnnnnnn! vous savez moi ce qui m’a vraiment surpris chez Dutournier la dernière fois: y avait des parisiens!!! c’est fou! non???