Une quinzaine de propositions à la carte et un choix de vins intelligent avec un classement par tranches de prix tracent des pistes multiples où l’ancrage vrai dans le terroir n’exclut pas l’ouverture vers d’autres cieux. Ainsi ce Crabe Royal en rouleau végétal et cacahuètes concassées, croquant et craquant avec un Bouzeron 2004 de Pamela et Aubert de Villaine qui fait chanter l’aligoté.
Alors, juste histoire de ne pas oublier le chocolat, j’ai terminé, en ce qui me concerne, sur un Chocolat noir pimenté (Espelette ?), accompagné d’un troublant Sorbet poire légèrement fumé et, devinez quoi, c’était si évident que j’ai oublié de partager…
L’adresse Pinxo, 9 rue d’Alger, 75001 Paris Tél. 33(0)1 40 20 72 00
Ouvert sept jours sur sept. Tous les jours menu « Autour d’un plat » à 32 euros avec café et un verre de vin.
On sait rarement où déjeuner le dimanche midi à Paris. Voilà l’adresse idéale. Pinxo se trouve à quelques minutes à pied de Grand et Petit Palais et du Louvre (la rue d’Alger donne sur la rue de Rivoli).
Les prix à la carte compter environ 50 euros par personnes. Très belle carte des vins (je le répète) à des prix très doux.
10 Comments
La rue d’Alger était connu des photographes, car on y trouvait l’agence Rapho: celle Robert Doisneau, Edouard Boubat, Willy Ronis et Izis entre autres et toujours celle de Gérard Uferas (clin d’oeil à Jacques)
Armand, je comprends mieux pourquoi lorsque je suis arrivé la première fois dans cette rue, elle m’a tout de suite plu, sa lumière, son côté tranquille, tout près du Mont Thabor et de Vendôme, et des bruissements de Rivoli !
Segna de Cor/Roc des Anges, Jacques ?
Nicolas,
Ce n’était vraiment pas facile … 🙂
Bien aimé son viril Carignan "1903" 2004, issu de vignes centenaires.
Si en plus vous aimez Mantegna! y a plus qu’à rendre les armes§; le Christ mort de la Brera est il là??
pisani.blog.lemonde.fr/20…
Hélas, non ! J’y suis allé une seconde fois. Pour tout revoir. Mais on y trouve cette merveille, La Mort de la Vierge (1460) surmonté par le Christ avec l’âme de la vierge. Au-dessus de la dépouille de la Vierge, un apôtre se penche et il semble reposer sur une soufflerie aérodynamique comme dans cet autre chef-d’oeuvre présenté à Paris, La descente aux limbes (1468).
Oh!oui… j’ai été contemplé Mantegna.
Très émouvant, que j’en ai raté le Grand Tasting; le train du retour m’attendait…Hélas.
Manquait le Christ mort de Brera et son âpreté monumentale… On est loin de la douceur bellinienne que j’adore aussi.Il y a de la minéralité chez ce peintre!
Je n’en attendais pas moins de toi, Nicolas ! On aurait pu se croiser ! C’est vrai que le Christ mort de Brera, avec sa perspective si étrange, cet écrasement, est comme un trou noir, un dépeuplement de nos nuits, mais quelle beauté tout de même, pour le reste. Et le vin à côté de ça n’est qu’un épiphénomène !
"épiphénomène",le vin? non, "substantiel",notre sang, puisqu’il irrigue notre vie….