Alors, faute de grives, voici mes perles. Toujours aussi faciles à réaliser. Donc pas de recette. A vos mandolines avec cette entrée :
Sushi de saumon sauvage, daikon, cébettes et Extrême de tomate.
On exécute au couteau un petit tartare de saumon (sauvage, please). Tailler dans un daikon de fines bandes qui serviront d’écrin à l’ensemble. On assaisonne en beauté. Après, il suffit de rouler comme une cigarette ou vous savez quoi… Une lichette d’Extrême passédien et de cébette… Pétard que c’est bon avec un Verdicchio di Matelica bien chlorophyllien !
Et la suite ? Alors là, pourquoi ne pas attiser des souvenirs de fastes orientaux, puisque nous en revenions de ces rivages ?
Ce serait une Epaule d’agneau de lait en crépine, rognon, abricot sec d’Iran, citron confit et coriandre. Salade tiède céleri-carotte au cumin et huile d’argan.
Ce serait une Epaule d’agneau de lait en crépine, rognon, abricot sec d’Iran, citron confit et coriandre. Salade tiède céleri-carotte au cumin et huile d’argan.
La contre-étiquette de la Cuvée Centenaire : cherchez l'erreur !
Et le vin qui irait avec ? Allez, juste pour voir où il en est et parce que je fus un des découvreurs de cette cuvée que j’importais en Suisse, quand elle n’était pas chère : Châteauneuf du Pape 1995, Les Cailloux, Cuvée Centenaire, Lucien et André Brunel.
Tasting notes (pour faire plaisir à qui vous savez…)
Evolution normale sur la robe. Premier nez : fruits confits, caractère solaire mais avec de la finesse ; trace de fumé ; rose ; épices douces , réglisse. Beaucoup d’élégance et de raffinement dans les séquences aromatiques à l’ouverture.
Corps merveilleux, dense, séveux qui déroule sa forme sphérique avec continuité. Notes crémeuses, boisées. Finale sur des notes d’encens, de tabac, de vanille. Longue mais pas stratosphérique. Beaucoup de plaisir et accord fusionnel avec le pyrénéen en goguette.
Note actuelle : 93
Evolution normale sur la robe. Premier nez : fruits confits, caractère solaire mais avec de la finesse ; trace de fumé ; rose ; épices douces , réglisse. Beaucoup d’élégance et de raffinement dans les séquences aromatiques à l’ouverture.
Corps merveilleux, dense, séveux qui déroule sa forme sphérique avec continuité. Notes crémeuses, boisées. Finale sur des notes d’encens, de tabac, de vanille. Longue mais pas stratosphérique. Beaucoup de plaisir et accord fusionnel avec le pyrénéen en goguette.
Note actuelle : 93
Si vous allez à Patmos, ne manquez pas le restaurant de Yannis. Quand il chante après le repas, c'est superbe !
Et après ça ? Eh bien, on ira regarder le soleil se coucher sur le rebord du monde et on se souvient du son merveilleux du bouzouki de Yannis et de son trio, là-bas sur son île. Lui qui m'a pris pour Mick Jagger (je ne suis pas aussi vieux tout de même…).
Je n'ai pas osé prétendre le contraire.
18 Comments
Alors, ces "pointues" ? iguane, buffle, autruche, croco…
Mais non Jacques, bien sur que tu n’est pas "aussi" vieux !
c’est juste que tu as l’âme d’un rockeur.
un abrazo
"Pétard que c’est bon…"
Y’a que lorsque je vais à Avignon que j’entends ce "pétard" si cher à mes oreilles ! Ca vient-y d’là ?!
Rencontré ce soir un Pascal Henry en toute grande forme, que je salue au passage. A tout bientôt Pascal !
Des mérites du blog… et de la vie au CAVE…
😉
Oh là, Nicolas, vous avez vu le disparu des étoiles ! Il existe vraiment ?
Jacques; thanks for the recommendations of A. Brunel… Hope to taste more of his wines soon. (btw; the salmon with daikon looks fantastic :0)
Pascal existe, et c’est grand plaisir de parler avec lui. En toute simplicité…
Merci, Jacques, vous êtes charitable ! 🙂
La cuvée centenaire est un must …
Je bois la cuvée simple 1998 ce soir, sur une épaule d’agneau de pré salé, sur la Côte de Penthièvre.
Tout un programme, Laurent ! ça doit être quelque chose ce pré salé… Jamais entendu parler de cette côte jusqu’ici ! Vous nous raconterez !
fr.topic-topos.com/carte-…
Sous-ensemble de la Côte d’Emeraude …
Entre Erquy (vous savez, les St-Jacques évoquées avec Yves : que devient-il ?) et le Cap Fréhel.
PS : la cuvée normale des Cailloux 1978 bue au domaine était remarquable !
Chrisb, ou le lecteur repu ..
J’oubliais,
Il fallait en effet bien choisir un vin de caravansérail … (Les Cailloux, Musar, Rayas, …).
Je crois que ce 95 n’est pas encore tout à fait prêt à boire, non ?
Le 98 est délicieux et à point …
http://www.degustateurs.com/foru...
Le carafer une petite heure ou deux à mon sens lui donnera de l’allant.
Vin de caravansérail et pourquoi pas vin de harem ou de sables chauds, souffle chaud du désert ? Les bédoins s’abstiennent, la caravane passe…
Si, si, Orélie … la route de la Soie !
Châteauneuf-du-Pape Les cailloux 1998 : 16,5/17 – 15/4/09
Robe mesurée, aux nuances acajou, lumineuse. Très engageante en tout cas.
Merveilleuses fragrances typées, ensoleillées, offertes : cacao, fraises à l’alcool, viande rôtie, rose, violette confite, tabac, marc, poivre vert, poivre, cardamome, genièvre … Le fruit, logiquement figué, conserve une exemplaire fraîcheur, dans un bouquet naissant.
Matière enivrante, capiteuse mais sans lourdeur, veloutée (trace seyante de sucre résiduel), fine et fraîche.
Un excellent vin sudiste (comme cette appellation sait en produire), corsé, jaillissant.
http://www.youtube.com/watch?v=J...
http://www.youtube.com/watch?v=L...
et les autres pour le bonheur…..
puisque vous vous inquiétez le Mexicain 😉 ….. (enfin pas trop j’espère) je peux juste vous dire qu’actuellement je surveille avec une attention extrème certain évènement et je médite notre bon Audiard "j’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier"
Merci pour votre réponse Laurentg : la route de la Soie, un vin corsé, jaillissant… tous ces rêves ! Me voilà partie… Au revoir
Yves,
Avez-vous entendu Roellinger parler hier soir sur Thalassa des grosses St-Jacques locales ?
Orélie,
Oui, à bientôt pour d’autres métaphores sensuelles !
Pourquoi il n’en mettait pas dans ses assiettes, il en a parlé aussi le Mexicain??? 😉 il paraît qu’ils ont aussi des gros homards dans le coin eh ben c’était pareil!!!!!