A ceux qui ne connaîtraient pas le domaine de Trévallon, je rappelle incidemment que ce dernier se trouve à St-Etienne du Grès. Sur ce terroir très caillouteux, très pauvre, des contreforts des Alpilles, Eloi Dürrbach produit depuis près de trente ans un des vins rouges les plus originaux, les sapides, de tout le sud de la France.
Domaine de Trévallon
Un vrai vin d’artiste au style original, issu d’un assemblage de cabernet et de syrah, subtilement mentholé, truffé, d’une grande fraîcheur d’expression avec une trame vigoureuse. Jamais lourd – tant la syrah que le cabernet dépassent ici rarement les 13 degrés sauf en 2000 et 2001 – le domaine de Trévallon rouge est un merveilleux vin de gastronomie à déguster sur un carré d’agneau au thym, bien sûr, ou sur une cuisine d’inspiration méditerranéenne. Si vous allez dans la région, l’Auberge de la Fenière à Lourmarin (mon adresse préférée dans le secteur) en présente plusieurs millésimes à la carte. Vous le trouverez également à la carte de l’Oustau de Beaumanière où, selon Eloi Dürrbach, officie un sommelier hors pair.
Trévallon produit également depuis quelques années un blanc confidentiel issu de marsanne et de roussanne (plantés en 1991 et 1992) avec un peu de chardonnay.
L’originalité de l’encépagement du Trévallon rouge doit beaucoup au bon docteur Guyot qui mentionne, dans son ouvrage « Etude des vignobles de France » l’existence en Provence du cabernet sauvignon et qui préconisait déjà à cette époque un assemblage cabernet sauvignon et syrah. Georges Brunet, le premier, a suivi ce conseil à Vignelaure, important des sélections de cabernet de La Lagune (dont il était propriétaire). La complicité ce dernier et René Dürrbach, le père d’Eloi, a fait le reste. Outre la recommandation de Jules Guyot, la syrah s’est naturellement imposée dans l’assemblage, compte tenu de l’exposition nord de ce versant des Alpilles.
On connaît le passage du nord-ouest, cher à Roald Amundsen, qui relie l'Atlantique au Pacifique par les îles articques. Trévallon, à cheval sur trois vallons, est un peu notre passage du nord-sud, trait d'union entre le Rhône et la Méditerranée.
L’originalité de l’encépagement du Trévallon rouge doit beaucoup au bon docteur Guyot qui mentionne, dans son ouvrage « Etude des vignobles de France » l’existence en Provence du cabernet sauvignon et qui préconisait déjà à cette époque un assemblage cabernet sauvignon et syrah. Georges Brunet, le premier, a suivi ce conseil à Vignelaure, important des sélections de cabernet de La Lagune (dont il était propriétaire). La complicité ce dernier et René Dürrbach, le père d’Eloi, a fait le reste. Outre la recommandation de Jules Guyot, la syrah s’est naturellement imposée dans l’assemblage, compte tenu de l’exposition nord de ce versant des Alpilles.
On connaît le passage du nord-ouest, cher à Roald Amundsen, qui relie l'Atlantique au Pacifique par les îles articques. Trévallon, à cheval sur trois vallons, est un peu notre passage du nord-sud, trait d'union entre le Rhône et la Méditerranée.
Quelques grandes réussites de Trevallon 1982 1983 1989 1990, 1995, 1999, 2000, 2004, 2005
Les Trévallon à boire aujourd’hui : 1988, 1992, 1993, 2000 et, bien sûr, 1982, 1983 et 1985 s’il vous en reste !
Ce sera tout pour aujourd’hui. Je file en direction du sublime Priorat pour la nuit du grenache, le bal des brettanomyces, les folles nuits catalanes. Le tout, servi sur un plateau, sur 1000 plateaux, bien sûr… Je sais, elle est facile…
Comment
Pour ceux souhaitent connaître les antécédents d’artiste chez les Dürrbach qui font mieux comprendre l’excellence des vins du Domaine de Trévallon, je recommande de s’attarder à la démarche très touchante de l’habillage de ces grandes bouteilles.
Il suffit de vous rendre au chapitre qui lui est réservé dans "Galerie d’Art sur Bouteilles" au lien http://www.cepdivin.org/articles...
pour en retirer une valeur ajoutée au plaisir que me procure cette production !