Huître crue d’Ecosse
Royale de foie gras truffée
Nage de crustacées en gelée, raifort et œufs de brochet
Terrine de foie gras de canard en gelée de Porto
Marsanne 2004, vendange tardive (récoltée le 6 janvier 2005) Vuignier à Grimisuat
Le vin un Clos des Montzuettes 2004 de Charles-André Lamon à Flanthey. Un excellent commensal qui mérite impérativement un passage en carafe.
Nous avions prévu un Cornalin Cœur de Clos des Corbassières 2005 de Reynard et Varone : il ne reste hélas plus qu’une bouteille en cave au Fletschhorn et je n’ai pas osé prendre cette responsabilité devant l’Histoire car il m’en reste quelques-unes dans ma cave… J’espère que, dans quelques années, elle illuminera un repas d’amateurs passionnés !
Le plat auquel vous avez échappé mais que vous pouvez contempler, dressé par le chef Markus Neff. Regardez la petite séquence filmée sur le chausson «Wellington» de truffe noire pochée à la marsanne blanche du Valais ! Il est vraiment trop zen Markus Neff !
Un mot encore sur le service, très courtois, emmené par Charlie Neumüller, un des patrons, et Jérôme Hintermann.
Les prix menus de 160 à 210 frs par personne. Mais on peut également, au déjeuner, manger à la carte "brasserie" plus simple mais exceptionnelle. A tester : les Dim-Sum dans leur bouillon épicé, la Tête de veau à se relever la nuit et un Pot au feu au raifort tout simplement divin !
L’adresse Walhotel Fletschhorn 3906 Saas-Fee,
tel. +41 (0) 27 9572131, fax +41 (0) 27 9572187,
info@fletschhorn.ch, www.fletschhorn.ch
7 Comments
Qui est Jim Harrison ?
O lecteur distrait, lis le précédent article ! A part ça, j’ai pensé à toi, aujourd’hui même, sur la terrasse du Fletschhorn, je suis retourné y déjeuner après une longue course en raquettes dans des combes sauvages : j’y ai mangé le meilleur pot au feu de ma vie !
Mon plat préféré ! Sur la carte ou à certains jours ?
Je cours, je vole !
J’ai atteri par hasard dans ce magnifique endroit il y a quinze jours. Et je dois avouer que j’ai presque pleure -mais oui!- de bonheur en mangeant la terrine de foie gras au porto. il faut y gouter pour comprendre a quel point ce cuisinier est tout simplement un genie! Oui, avec markus Neff, la cuisine devient du grand art.
C’est sur la carte. Markus Neff fait ce pot au feu avec de la pointe de culotte. La tête de veau (pour les amateurs) mérite également le détour !
Merci à Jacques d’avoir ravivé en notre mémoire les délicieux instants passés à l’époque chez les Dütsch, avec déjà le désormais célèbre Markus en cuisine. Il est vrai que le parcours à pied en clairière, sac au dos, préparait à cet indicible plaisir qui nous rapprochait du Waldhotel.
J’ai souvenir qu’à la table voisine mangeait la famille de la plus grande table de Bâle. Le gag d’entrée a bien fait rire tous les convives. Les Dütsch sont arrivés avec une table roulante garnie de boîtes de conserves et autres emballages de mets cuisinés !
Un autre matin de bonne heure, Irma et son mari nous ont emmenés pour le sommet de l’Allalin par un temps splendide mais très frais. Au sommet, pour fêter l’ascension, nous avons eu droit à une flûte d’excellent champagne glacé. Jamais le champagne ne m’a fait aussi peu plaisir. J’aurais de loin préféré un coup de rouge, sorti de la gourde et bien chambré au contact du dos ! En revanche, le champagne aurait trouvé sa place au retour au Fletschhorn. Ils ont dû en avoir des clients pénibles comme nous, auxquels on croit faire plaisir… quels épatants souvenirs.
En voilà une belle évocation. Avec l’Allalinhorn en prime. Sommet que j’ai maintes fois foulé mais je n’y ai jamais dégusté du champagne ! Merci Philippe !