Une histoire à faire frémir : l’assassin à la fourchette.
Posté le 30 juillet 2008
<. Celui qui avait frappé par la fourchette périssait par la fourchette. » (Jean-Paul Aron)
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Auteur
Jacques Perrin
De mon passé de philosophe, j’ai hérité cette intuition que sapientia et saveur partagent la même origine.
Des livres et des rencontres qui m’ont aidé à devenir ce que je suis, je garde tout : le sillage patient de la durée, l’inattendu et le meilleur.
« Un rêve sans étoiles est un rêve oublié » Nos étoiles sont filantes et nos mémoires sont labiles. Du monde du vin et de la gastronomie, j’aimerais raconter les instants, les nuances subtiles et le bonheur dansant qui s’empare de nous quand nous rencontrons une forme de perfection.
Il n’est pas nécessaire de publier un journal extime pour exister. Ce blog n’est pas un blog spécialisé pour wine geeks. Il est d’abord un lieu d’échanges, une série de passerelles, un réseau ouvert. Bienvenue sur les Mille Plateaux !
Il en est parfaitement capable. A deux conditions : 1) qu’il renonce au beurre, au foie gras, et à tous ces impedimenta qui finissent, à la longue, par vous accabler et vous brouiller la vision et l’esprit 2) qu’il ne croise surtout pas la route d’Emile Gourier, l’assassin à la fourchette.
Il fut une époque où il n’aurait pas trop fallu me tenter là-dessus ! Mais à 62 balais, avec charge de famille !
Près de Sienne : c’est pour faire plaisir au Grand Jacques qui, on ne sait trop pourquoi, a dans le nez les syndicats européens du beurre, pourtant bien puissants à Bruxelles. Ou plutôt, pour soutenir ses amis du sud de la péninsule (oui, oui, il en a) pour qui seule l’olio di oliva devrait avoir droit de cité.
Mais merci d’avoir rappelé ce beau livre d’Aron qui s’ajoutera au nouveau best-seller : "Je ne veux pas maigrir" dans ma valise "culturelle". Cet opuscule a fait des exploits auprès de quelques amis dont les rondeurs se comparaient avantageusement aux miennes. En deux temps trois mouvements, cad 3 semaines, ils ont fondu comme saindoux à la poële ! Madame Mauss a fermement décidé de m’y mettre. Et pour qui connaît Madame Mauss, il y a certaines contrariétés qu’il vaut mieux éviter : on sera doux et obéissant comme l’agneau qui vient de naître. Well : disons qu’on va essayer : faut pas pousser trop loin !
Ne trimbalez pas trop de "valises culturelles" M. Mauss et suivez votre instinct. Pour maigrir, il n’y pas 36 méthodes : un peu plus de galipettes (c’est à Mme Mauss d’apprécier), beaucoup de sport (c’est à vous de voir) et, pour le reste, des appétits mesurés et des lampées raisonnables. Tout un programme ! Si ça ne marche pas, on finira par vous mettre aux fers (eau et pain sec) pendant une vingtaine de jours et, là, je vous assure que vous allez fondre de plaisir !
Entre le Grand Jacques qui me menace de me tirer au Grand Paradis et Al Dente qui justifie pleinement son surnom, me voilà bien penaud avec mes commentaires à la petite semaine !
Mais, promis : on fera des marches en Toscane et pas plus de trois fois par jour la pasta italienne !
Grand jacques : te voilà même célèbre dans le Corriere della Sera de ce jour : gros article sur le coursier : tu aurais dû déposer un copyright !
Ceci dit, s’il réapparaît, il a intérêt à nous trouver de bonnes excuses pour un tel silence et il serait sage, préalablement, qu’il règle sa facture à El Bulli.
On attend effectivement, comme le souligne Hervé Bizeul (il file le grand amour avec Gstaad : connaît – il le fromager HansPeter qui nous a offert en alpage, dans la "baignoire d’un tronc", le fameux bain de petit lait qui m’a fait la peau douce pour dix ans ?), on attend donc que François Simon, déjà présent dans Ratatouille, nous conte par le menu ce Coursier genevois aux moeurs étranges alliant la disparition (Perec ?) à la cuisine (La Grande Bouffe) !
Je viens de voir l’article dans le Corriere della Serra. Voilà la classe italienne : on cite ses sources. Inutile de dire que leur article a fait exploser le compteur des visites. Bienvenue à nos lecteurs italiens ! A propos des sources citées, ce ne fut le cas de RTL, ni de TF1 et d’autres… En Suisse, seul Arnaud Bédat (L’ILlustré) a eu cette élémentaire correction.
Hello Jacques, depuis une semaine sur le sol Iberique, il n’y as pas un jour sans avoir droit a un artcile sur l’etrange disparition de One Coursier. tout le monde en parle, on m’accuse meme gentillement de le tenir secretement kidnappé au Priorat. bref, les Espagnols sont inquiets comme pas deux sur ce sujets et le font savoir. chers amis, buenas vacaciones i asta pronto.
ps: Jacques je t’invite a venir rapidos a Valencia car j’ai trouvé des tomates d’un gout hors concours, c’est juste affolant comme le palais frétille au pasage de cet Solanum lycopersicum. comme dirait Francois, maman les velos
Salut tous, Ben Pascal Henry, j crois que l’ai connu dans le passé, en tout cas y me semble bien que c’est lui. Il a fait un apprentissage de Joaillier dans les années 80 sur Genève, il venait de Délémont. Puis, plus de news, jusqu’à y a quelques semaines dans la presse! Voilà…
Vérification faite, Pascal Henry, originaire du canton de Vaud, est bien un pur Genevois, né à Genève, bien qu’il ait un homonyme à Delémont. Son père et sa mère, décédés, étaient eux aussi Genevois. Son frère, décédé tragiquement à l’âge de 18 ans des suites d’une opération à coeur ouvert, aussi. Il y a beaucoup d’emballement médiatique depuis mercredi dernier et des informations reprises sur la base de simples rumeurs, complètement fausses. Et ensuite tout le monde recopie tout le monde… Tout cela compliquera à l’évidence le travail des enquêteurs.
. Celui qui avait frappé par la fourchette périssait par la fourchette. » (Jean-Paul Aron)
11 Comments
De toute façon seul François Mauss pouvait relever ce défi: attention je ne dénonce personne!!! même si son départ précipité pour Sienne…………?????
Il en est parfaitement capable. A deux conditions : 1) qu’il renonce au beurre, au foie gras, et à tous ces impedimenta qui finissent, à la longue, par vous accabler et vous brouiller la vision et l’esprit 2) qu’il ne croise surtout pas la route d’Emile Gourier, l’assassin à la fourchette.
Il fut une époque où il n’aurait pas trop fallu me tenter là-dessus !
Mais à 62 balais, avec charge de famille !
Près de Sienne : c’est pour faire plaisir au Grand Jacques qui, on ne sait trop pourquoi, a dans le nez les syndicats européens du beurre, pourtant bien puissants à Bruxelles.
Ou plutôt, pour soutenir ses amis du sud de la péninsule (oui, oui, il en a) pour qui seule l’olio di oliva devrait avoir droit de cité.
Mais merci d’avoir rappelé ce beau livre d’Aron qui s’ajoutera au nouveau best-seller : "Je ne veux pas maigrir" dans ma valise "culturelle".
Cet opuscule a fait des exploits auprès de quelques amis dont les rondeurs se comparaient avantageusement aux miennes. En deux temps trois mouvements, cad 3 semaines, ils ont fondu comme saindoux à la poële !
Madame Mauss a fermement décidé de m’y mettre. Et pour qui connaît Madame Mauss, il y a certaines contrariétés qu’il vaut mieux éviter : on sera doux et obéissant comme l’agneau qui vient de naître.
Well : disons qu’on va essayer : faut pas pousser trop loin !
Ne trimbalez pas trop de "valises culturelles" M. Mauss et suivez votre instinct. Pour maigrir, il n’y pas 36 méthodes : un peu plus de galipettes (c’est à Mme Mauss d’apprécier), beaucoup de sport (c’est à vous de voir) et, pour le reste, des appétits mesurés et des lampées raisonnables. Tout un programme ! Si ça ne marche pas, on finira par vous mettre aux fers (eau et pain sec) pendant une vingtaine de jours et, là, je vous assure que vous allez fondre de plaisir !
Entre le Grand Jacques qui me menace de me tirer au Grand Paradis et Al Dente qui justifie pleinement son surnom, me voilà bien penaud avec mes commentaires à la petite semaine !
Mais, promis : on fera des marches en Toscane et pas plus de trois fois par jour la pasta italienne !
Non, non, je blague : par semaine !
Grand jacques : te voilà même célèbre dans le Corriere della Sera de ce jour : gros article sur le coursier : tu aurais dû déposer un copyright !
Ceci dit, s’il réapparaît, il a intérêt à nous trouver de bonnes excuses pour un tel silence et il serait sage, préalablement, qu’il règle sa facture à El Bulli.
On attend effectivement, comme le souligne Hervé Bizeul (il file le grand amour avec Gstaad : connaît – il le fromager HansPeter qui nous a offert en alpage, dans la "baignoire d’un tronc", le fameux bain de petit lait qui m’a fait la peau douce pour dix ans ?), on attend donc que François Simon, déjà présent dans Ratatouille, nous conte par le menu ce Coursier genevois aux moeurs étranges alliant la disparition (Perec ?) à la cuisine (La Grande Bouffe) !
Je viens de voir l’article dans le Corriere della Serra. Voilà la classe italienne : on cite ses sources. Inutile de dire que leur article a fait exploser le compteur des visites. Bienvenue à nos lecteurs italiens ! A propos des sources citées, ce ne fut le cas de RTL, ni de TF1 et d’autres… En Suisse, seul Arnaud Bédat (L’ILlustré) a eu cette élémentaire correction.
Si tu as du neuf, Grand Jacques, tiens nous informé !
Je sens venir l’inattendu !
Ceci dit, on est encore loin, sur ton blog de ton score tout à fait exceptionnel du texte sur Mohammed Ali : plus de 1900 visites !!!!!!
Mais d’autres news à venir vont faire quelque beau score : restons à l’écoute !
Hello Jacques, depuis une semaine sur le sol Iberique, il n’y as pas un jour sans avoir droit a un artcile sur l’etrange disparition de One Coursier.
tout le monde en parle, on m’accuse meme gentillement de le tenir secretement kidnappé au Priorat.
bref, les Espagnols sont inquiets comme pas deux sur ce sujets et le font savoir.
chers amis, buenas vacaciones i asta pronto.
ps: Jacques je t’invite a venir rapidos a Valencia car j’ai trouvé des tomates d’un gout hors concours, c’est juste affolant comme le palais frétille au pasage de cet Solanum lycopersicum.
comme dirait Francois, maman les velos
Salut tous,
Ben Pascal Henry, j crois que l’ai connu dans le passé, en tout cas y me semble bien que c’est lui.
Il a fait un apprentissage de Joaillier dans les années 80 sur Genève, il venait de Délémont. Puis, plus de news, jusqu’à y a quelques semaines dans la presse!
Voilà…
Vérification faite, Pascal Henry, originaire du canton de Vaud, est bien un pur Genevois, né à Genève, bien qu’il ait un homonyme à Delémont. Son père et sa mère, décédés, étaient eux aussi Genevois. Son frère, décédé tragiquement à l’âge de 18 ans des suites d’une opération à coeur ouvert, aussi. Il y a beaucoup d’emballement médiatique depuis mercredi dernier et des informations reprises sur la base de simples rumeurs, complètement fausses. Et ensuite tout le monde recopie tout le monde… Tout cela compliquera à l’évidence le travail des enquêteurs.