Elevée en 100 % fûts neufs. Un vin ample, vineux, d’une très belle définition aromatique avec une finale ciselée. Le pourcentage de viognier est anecdotique dans cette cuvée (2.5 à 3 %).
Côte Rôtie 2005, Les Grandes Places
Sur la violette, le poivre, les épices. Bouche dense, serrée avec beaucoup d’allonge et une finale minérale. Excellent.
Côte Rôtie 2004, Les Grandes Places
Il s’avance sur des notes balsamiques et épicées (noix de muscade) puis florale et chocolatées très pures. Bouche dense, équilibrée. Superbe finale sur des tannins croquants et chocolatés.
Côte Rôtie 2003, Les Grandes Places
Vendangée 15 jours après le ban des vendanges : »C’est la seule fois où je n’ai pas décidé de la date des vendanges, je rentrais de voyage de noces ! » Et le miracle s’est produit. La preuve qu’en année précoce, il n’est pas toujours judicieux de se précipiter et de vendanger trop vite. Le vin regorge d’arômes d’épices et de fruits noirs. Ample et volumineux, il présente une bouche impressionnante mais sans déséquilibre alcooleux (13.85). La minéralité lui confère une dimension de fraîcheur étonnante en fin de bouche. Un monument, un peu atypique certes, mais qui force le respect.
Ce vin paraît s’être refermé et mériterait un passage en carafe. A l’ouverture, le nez est dans un phase intermédiaire sur des notes de cuir, de poivre et s’ouvre peu à peu sur des notes de truffe et d’encens. Très belle bouche, racée, empreinte de dynamisme et finale structurée sur une tannicité un peu rigide actuellement.
Le contraire du précédent. Se goûte superbement actuellement même si, intrinsèquement, il n’a pas le même coffre. Nez de violette, de truffe, de réglisse. Superbe texture caressante, d’une consistance presque veloutée et finale sur des tannins mûrs, très soyeux.
Côte Rôtie 1997, Les Grandes Places
C’est l’année où Stéphane est revenu sur la propriété, son premier millésime donc. La vigne des Grandes Places avait à ce moment-là 22 ans.
Beaucoup d’élégance dans le toucher de bouche et de précision dans la construction. Il se présente sur des notes légèrement fumées et épicées, notes finement mentholées et nuance de laurier. Petite sécheresse dans la finale
St-Joseph 1997, Cuvée du Papy
C’est le St-Joseph emblématique du domaine, une sélection des plus vieilles vignes (sur Chanson, Verlieux et les Blanchards).
Un vin qui ne manque pas de caractère avec des notes minérales et terreuses. La bouche offre un volume et une allonge spectaculaires mais l’expression aromatique n’a pas le raffinement du vin précédent et la bouche, bien que séveuse, manque un peu de continuité.
Comment
J’ai dégusté récemment son 2000 au restaurant : effectivement une très belle Côte Rôtie comme vous la décrivez !