Photo Agence APPA
Cheval Blanc 1982
Grande sécheresse du 10 août au 20 septembre après un mois de juillet exceptionnellement chaud. La chaleur persiste bien au-delà du 20 septembre et les raisins qui rentrent au cuvier sont gorgés de soleil. Rendements supérieurs à la moyenne 54 hl/ha. Pour mémoire, en 1982, la propriété avait produit environ 150 000 bt alors qu’aujourd’hui la production moyenne de grand vin est d’environ 80 000 bt.
Il a gardé une belle couleur. Nez sur les fleurs sèches, de fruits confits, d’épices orientales, crème brûlée, léger rancio. Grande texture, ample, expansive. Les tanins évoquent le velours. Finale explosive sur des notes de prune, de moka, de réglisse.
Photo Agence APPA
Cheval Blanc 1985
Le mois de juillet fut chaud mais toujours pluvieux et août fut plutôt frais et sec. Les vendanges ne débutèrent pas avant le 1er octobre car le mois de septembre, très chaud et très sec, a favorisé une maturation complète du raisin. 49 hl/ha.
Le mois de juillet fut chaud mais toujours pluvieux et août fut plutôt frais et sec. Les vendanges ne débutèrent pas avant le 1er octobre car le mois de septembre, très chaud et très sec, a favorisé une maturation complète du raisin. 49 hl/ha.
Notes de cuir, sous-bois, fruits noirs, cacao. Grande texture en bouche et volume généreux. Il est parfait à déguster aujourd’hui.
Pierre Olivier Clouet, directeur technique – Photo Agence APPA
Cheval Blanc 1988
Sécheresse et températures très fraîches. De juillet à septembre, les précipitations cumulées ne dépassèrent pas 40 mm. Le temps assez frais et sec pendant la maturation favorisa grandement l’obtention de raisins d’une grande richesse aromatique. 49 hl/ha
Sécheresse et températures très fraîches. De juillet à septembre, les précipitations cumulées ne dépassèrent pas 40 mm. Le temps assez frais et sec pendant la maturation favorisa grandement l’obtention de raisins d’une grande richesse aromatique. 49 hl/ha
Nez frais, mentholé, végétal noble. Très jolie entrée en bouche, pleine de tonicité ; il manque un peu de cœur de bouche, un peu effilé. Tanin savoureux, dynamique et finale tout en élégance. Une jolie bouteille.
Photo Agence APPA
Cheval Blanc 1989
L’été fut chaud, sans réelle canicule cependant puisque la température maximale enregistrée entre véraison et vendange fut de 32.5. Floraison très précoce et vendanges qui démarrent le 7 septembre (les plus précoces à Cheval Blanc depuis le début du siècle) pour s’achever le 27. Raisin à parfaite maturité. 51 hl/ha et 13 degrés.
L’été fut chaud, sans réelle canicule cependant puisque la température maximale enregistrée entre véraison et vendange fut de 32.5. Floraison très précoce et vendanges qui démarrent le 7 septembre (les plus précoces à Cheval Blanc depuis le début du siècle) pour s’achever le 27. Raisin à parfaite maturité. 51 hl/ha et 13 degrés.
Pierre Lurton résume avec humour la dualité du millésime exprimée respectivement par le cabernet franc et le merlot : » le stress hydrique a un peu bloqué le cabernet franc et l’on est dans la green Pepper attitude alors que le merlot on est plutôt dans l’overriping… »
Nez profond, complexe, sur les épices, le côté truffé, le havane. Le millésime le marque de son empreinte, surtout au palais, avec un côté caressant, souple et suave, très Pomerol et une finale contrastée au tanin plutôt ferme, noblement épicé.
« Il lui faut de la plume et peut-être du poil… » remarque avec pertinence un des dégustateurs. On tente l’expérience ?
« Il lui faut de la plume et peut-être du poil… » remarque avec pertinence un des dégustateurs. On tente l’expérience ?
Cheval Blanc 1990
Si 1989 bénéficia d’une remarquable chaleur sèche, il en fut de même pour l’année 1990, marquée toutefois par quelques périodes caniculaires avec 11 jours à plus de 35 degrés au cours de juillet et août. Certains jours, le thermomètre frôla même les 40 degrés. A nouveau un millésime très précoce avec des vendanges qui commencent le 11 septembre pour s’achever le 25. Ce millésime a vu l’arrivée de Pierre Lurton sur la propriété qui s’est « contenté » d’élever le vin. Ce dernier précise d’ailleurs qu'à un moment les 1990 sont partis en surmaturité et le cabernet franc a pris le dessus et a resserré les vins ».
Si 1989 bénéficia d’une remarquable chaleur sèche, il en fut de même pour l’année 1990, marquée toutefois par quelques périodes caniculaires avec 11 jours à plus de 35 degrés au cours de juillet et août. Certains jours, le thermomètre frôla même les 40 degrés. A nouveau un millésime très précoce avec des vendanges qui commencent le 11 septembre pour s’achever le 25. Ce millésime a vu l’arrivée de Pierre Lurton sur la propriété qui s’est « contenté » d’élever le vin. Ce dernier précise d’ailleurs qu'à un moment les 1990 sont partis en surmaturité et le cabernet franc a pris le dessus et a resserré les vins ».
Un peu lacté dans ses arômes, il révèle à l’ouverture des notes nobles d’épices (cacao) sur fond de fruits confits et un menthol discret. La bouche est belle, plus stylée que celle du 1989. Grande plénitude, de la continuité et un tanin superbe, soyeux. Très jolie ligne élancée, sans aucune lourdeur.
Cheval Blanc 1995
53 % cf – 47 % m
Après un printemps doux et sec, une chaleur caniculaire caractérisa les mois de juillet et août, avec des records de température inégalés depuis 45 ans. Pluviosité moyennement faible durant l’été à Cheval Blanc. Septembre débuta sous une pluie froide. Les vendanges se déroulèrent par beau temps du 15 au 28 septembre. A Cheval Blanc, depuis 50 ans, seuls les millésimes 1989 et 1990 avaient été récoltés plus tôt. Etat sanitaire parfait. 45 hl/ha avec un degré naturel sur les merlots qui dépassait largement 13.
53 % cf – 47 % m
Après un printemps doux et sec, une chaleur caniculaire caractérisa les mois de juillet et août, avec des records de température inégalés depuis 45 ans. Pluviosité moyennement faible durant l’été à Cheval Blanc. Septembre débuta sous une pluie froide. Les vendanges se déroulèrent par beau temps du 15 au 28 septembre. A Cheval Blanc, depuis 50 ans, seuls les millésimes 1989 et 1990 avaient été récoltés plus tôt. Etat sanitaire parfait. 45 hl/ha avec un degré naturel sur les merlots qui dépassait largement 13.
Corps souple, suave, aux tanins nuancés. C’est un vin très sensuel, très tactile sur un tanin nuancé. Léger manque d’énergie.
Cheval Blanc 1996
56 % cf – 44 & m
La première décade de juillet fut fraîche et pluvieuse pour laisser place à une chaleur très sèche à partir du 11. Mois d’août irrégulièrement arrosé mais toujours beau. Puis un temps frais et sec s’installa jusqu’au 25 septembre. On connut alors de belles journées ensoleillées, les nuages écartés par les vents frais venus du Nord et de l’Est, entrecoupées de sensibles rafraîchissement nocturnes. Les vendanges commencèrent le 23 septembre et s’achevèrent le 4 octobre. Averses et temps variable du 25 septembre au 5 octobre. La qualité des merlots fut moins homogène que celle des cabernets francs qui dominent dans l’assemblage. 40 hl/ha.
56 % cf – 44 & m
La première décade de juillet fut fraîche et pluvieuse pour laisser place à une chaleur très sèche à partir du 11. Mois d’août irrégulièrement arrosé mais toujours beau. Puis un temps frais et sec s’installa jusqu’au 25 septembre. On connut alors de belles journées ensoleillées, les nuages écartés par les vents frais venus du Nord et de l’Est, entrecoupées de sensibles rafraîchissement nocturnes. Les vendanges commencèrent le 23 septembre et s’achevèrent le 4 octobre. Averses et temps variable du 25 septembre au 5 octobre. La qualité des merlots fut moins homogène que celle des cabernets francs qui dominent dans l’assemblage. 40 hl/ha.
Belle approche aromatique, fraîche et nuancée. Très beau style, frais, tendu, racé, avec une trame serrée. Finale sur des notes de fruits noirs et d’épices orientales.
Cheval Blanc 1998
53 % merlot et 47 % cf
Précipitations proches de la normale en juin et juillet. Août fut très sec qui provoqua naturellement un arrêt de croissance précoce. Si septembre débuta par une petite chaleur pluvieuse, le temps se rafraîchit durant la deuxième décade, accompagné de nouvelles précipitations. Petites baies (moins 30 % de poids par rapport à l’année précédente), riches en sucre et en composés phénoliques. 32 hl/ha
Santal, mine de crayon, fruits noirs. Toujours aussi sublime, dense, serré, sans rigidité, beaucoup de profondeur de goût, immense longueur finale. Très belle bouche, dense, c’est une des plus grandes longueurs en bouche de toute la dégustation. Un sommet !
Déjeuner au château, le discours de Pierre Lurton, directeur général
Cheval Blanc 2000
53 % m – 47 % cf
Après un mois de juin sec et chaud, juillet se montra assez pluvieux (69 mm). Puis, dès le 27 juillet, longue période de sécheresse jusqu’aux vendanges. Arrêt de croissance précoce. Vendanges sous le soleil du 14 au 29 septembre (une journée de pluie, le 20).
53 % m – 47 % cf
Après un mois de juin sec et chaud, juillet se montra assez pluvieux (69 mm). Puis, dès le 27 juillet, longue période de sécheresse jusqu’aux vendanges. Arrêt de croissance précoce. Vendanges sous le soleil du 14 au 29 septembre (une journée de pluie, le 20).
Beaux arômes encore sur les notes fruitées, côté liqueur de framboise. Il est raffiné, chatoyant dans sa présentation aromatique, séducteur en diable. Corps ample, généreux, à la trame souple. Belle finale, complexe, sur un grain de tanin un peu plus ferme qu’attendu.
Photo Agence APPA
Comment
Cheval-Blanc 1982 croisé 2 fois : très très grand 2 fois, quasi parfait.