Ce succès populaire a son revers : aux heures de pointe – et cette année, une demi-heure après l’ouverture, ça commençait déjà à se presser grave au portillon – servir des verres à la régalade est certes une façon amusante de mesurer son degré de notoriété mais peut s’avérer rapidement exténuant.
Quant à pouvoir, parmi cette pléthore, satisfaire aux exigences minimales d’une dégustation vraiment attentive, bernique ! J’en ai pourtant croisé, des stoïques, qui arpentaient avec gravité les stands, sériant les cépages (« On fait d’abord les chasselas, puis les arvines… »), un zeste d’idéalisme en berne sur la langue.
Le stand des producteurs de Vétroz : Serge Roh (au premier plan) et Romain Papilloud, batteur féru de jazz et de rock. Avec lui, on a parlé autant du légendaire "Bonzo" (Led Zeppelin) que de vin !
Je laisse à d’autres le soin de livrer leurs impressions, leurs découvertes ou leurs coups de cœur, leurs notes griffonnées au coin du bar.
Un mot quand même pour signaler que parmi les médailles d'Or du Mondial du Pinot noir se trouve la Part des Anges 2006 de Claudy Clavien, l'un de nos "protégés" dont on ne parle pas assez. J'ai voulu le féliciter mais, distrait, je n'ai pas trouvé son stand. Il y a quelques mois, j'avais déjà dit tout le bien qu'il fallait penser de cette Part des Anges 2006, un des grands pinots noirs valaisans.
Et puis, à 13h00 sonnantes, j'ai été interrompu par une interview en direct sur Radio Canada. On a bavassé un brin sur qui vous savez… La semaine prochaine, ce sera M6.
– Ah oui, est-ce qu’on l’a retrouvé ? Qui ? Le trou noir… ça, c'est un vrai petit Joker !
Agapes improvisées devant le restaurant De Courten…
Pour une fois, souffrez que je sois bref : ces quelques images, volées au hasard des rencontres et des situations, parleront à ma place.
Dominique Rouvinez, co-président de Vinea et Mike Favre, président du Mondial du Pinot noir en conversation avec un visiteur.
Aux amis canadiens qui nous reçoivent, bonjour de la pluie et du froid qui règnent aujourd'hui dans les montagnes du Valais et pas de craques, hein !
Champmarais 2005, l'arme secrète de Gilles Besse, vinifié en fût manière René Barbier : le genre de bouteille cachée sous le comptoir…
9 Comments
Le noir se porte vraiment bien cette année : c’est jacquounet qui a fait des émules ou l’objectif irrémédiablement attiré par cette couleur ?
Pure coïncidence François ! En ce qui me concerne, j’étais en rouge !
Je penses bien que l’année prochaine, j’irais trainer mes papilles et mes objectifs et mes guêtres du côté de Sierre, car malheureusement je ne pourrais pas aller à Berne et puis cela me rappelleras quand j’étais en tournage avec José Giovanni et Rufus.
Eh bien, je constate qu’il y a un large public feminin a Vinea, ce qui me fait vraiment plaisir.
moi aussi je vais faire comme Armand, l’année prochaine j’irais a Sierre .
au fait Jacques, comment etait le Champmarais de Gilles.
salutations a tous
Fredi, je réponds volontiers à ta question. Le Champmarais 2005 est un très joli vin, d’une construction élégante, très pur dans son expression avec une intégration du bois réussie, une vision du cornalin très civilisée. Je l’attendais toutefois plus séveux et avec davantage de vinosité : est-ce l’âge des vignes (encore jeunes) ?
Bonjour Jacques, bien que l’age des vignes peut etre un des parametres, je pencherais plutot pour le style de vinifaction avec un manque d’extraction car Gilles n’est pas trop partisan des structures puissantes.
les nouveaux millesimes sont bien plus dans ce registre et je pense qu’avec le temps il trouve ces marques.
Pour les guides, la deuxième depuis la gauche se prénomme Fabienne. Là, je marche aux souvenirs et j’espère ne pas me tromper. J’ai laissé mon carnet de note au bureau. Si je fais erreur, je corrige demain.
Merci Paul pour l’info. Effectivement, elle s’appelle Fabienne S. (comme me l’a précisé Marie-Thérèse Chappaz) et travaille à l’Office du tourisme de Sion. Non, non, désolé, je ne donne pas son adresse, surtout pas à Fredi.
Vive Marie Thérèse et vive Valentina.