Domaine de Chevalier
Visiblement Olivier Bernard aime les grands vins. Pas pour les contempler dans le secret d’une cave qu’on ferait visiter aux égarés de passage mais pour les partager en toute amitié. Il aime surprendre son monde avec des séries à l’aveugle qui, c’est souvent le cas, se répondent l’une à l’autre, comportent une logique interne. L’autre soir, le nombre d'or était le 9. Encore fallait-il le deviner très vite. Pour ne pas être trop dans les choux !
Visiblement Olivier Bernard aime les grands vins. Pas pour les contempler dans le secret d’une cave qu’on ferait visiter aux égarés de passage mais pour les partager en toute amitié. Il aime surprendre son monde avec des séries à l’aveugle qui, c’est souvent le cas, se répondent l’une à l’autre, comportent une logique interne. L’autre soir, le nombre d'or était le 9. Encore fallait-il le deviner très vite. Pour ne pas être trop dans les choux !
Armand Borlant et François Mauss : le photographe et le président.
Après un apéritif agrémenté d’une Grande Dame 1989, on passe à table avec un premier flight. Il s’agit de trois autres 1989 : un Riesling Frédéric-Emile qui se reconnaissait presque aisément, un Domaine de Chevalier blanc et un Bienvenue Bâtard de Carillon. Une confrontation amicale d’où, à mon goût, le Chevalier, étonnant de fraîcheur, ne ressortait pas à court d’arguments.
Second flight ceux qui n’avaient pas compris la logique s’aventuraient en terre inconnue. Les autres égrenaient la liste des millésimes en 9 les plus proches : évidemment ce ne pouvait être qu’un 1999, avec cinq vins présentés : Mission Haut-Brion, Domaine de Chevalier, La Tour Haut Brion et Haut-Bailly. Rien que du beau monde. Le plus jeune, le plus droit, d’une grande rigueur d’expression, la Mission Haut-Brion, survolait presque le débat, même si Haut-Bailly, élégant et apaisé, n’était pas loin…
Second flight ceux qui n’avaient pas compris la logique s’aventuraient en terre inconnue. Les autres égrenaient la liste des millésimes en 9 les plus proches : évidemment ce ne pouvait être qu’un 1999, avec cinq vins présentés : Mission Haut-Brion, Domaine de Chevalier, La Tour Haut Brion et Haut-Bailly. Rien que du beau monde. Le plus jeune, le plus droit, d’une grande rigueur d’expression, la Mission Haut-Brion, survolait presque le débat, même si Haut-Bailly, élégant et apaisé, n’était pas loin…
Une partie du GJE. A Pape Clément. Photo Armand Borlant.
Le moment était venu de descendre encore quelques étages du temps. Des notes balsamiques, un côté essence de pin, une touche d’épices orientales, un corps un peu éthéré. Qui a pensé qu’il pouvait s’agir d’un Domaine de Chevalier 1969. On a attendu un 1959. Il n’est pas arrivé.
En lieu et place, nous avons eu droit à cette merveille le Domaine de Chevalier 1949, solaire, épicé, admirable de complexité avec, en lui, encore tout le feu du souvenir vivace. Un ange a passé !
Garrafeira 1931, Niepoort
On allait peut-être pas s’arrêter en si bon chemin ! C’est ce qu’a dû penser Dirk Niepoort venu ici avec un étrange équipage, un flacon aux flancs grassouillets, un Porto Garrafeira 1931. Une spécialité de Niepoort. Garrafeira en portugais signifie littéralement « mettre en bouteille ». Celui-ci a été mis en bouteilles en 1938 et a attendu sagement l’approbation sourcilleuse de Nick Delaforce, maître de chais de la troisième génération, pour le lâcher dans le paysage.
Photo Armand Borlant
Smith-Haut-Lafitte
Entre deux sessions nous sommes reçus par Florence et Daniel Cathiard pour un déjeuner. Le temps d’admirer la nouvelle crypte, de déguster au vol une excellente cuvée Celebris de Gosset. Et nous revoilà au travail, enfin presque… A comparer des Smith-Haut-Lafitte blancs 1986 (une autre époque) et 2006, en l’absence de Bernard Burtschy à qui cette dégustation était en quelque sorte dédiée. Puis deux petits flights à l’aveugle. Le premier mettait en parallèle SHL 2001 et 2003 qui nous a gentiment piégés. Le second match, toujours à l’aveugle, opposait Mouton 2000 à SHL 2000. On passe au vote à bulletin secret et, surprise, une bonne moitié des dégustateurs a préféré SHL. Je faisais partie de l’autre moitié mais je sais que Daniel et Florence, hôtes exquis, ne m’en tiendront pas rigueur.
Entre deux sessions nous sommes reçus par Florence et Daniel Cathiard pour un déjeuner. Le temps d’admirer la nouvelle crypte, de déguster au vol une excellente cuvée Celebris de Gosset. Et nous revoilà au travail, enfin presque… A comparer des Smith-Haut-Lafitte blancs 1986 (une autre époque) et 2006, en l’absence de Bernard Burtschy à qui cette dégustation était en quelque sorte dédiée. Puis deux petits flights à l’aveugle. Le premier mettait en parallèle SHL 2001 et 2003 qui nous a gentiment piégés. Le second match, toujours à l’aveugle, opposait Mouton 2000 à SHL 2000. On passe au vote à bulletin secret et, surprise, une bonne moitié des dégustateurs a préféré SHL. Je faisais partie de l’autre moitié mais je sais que Daniel et Florence, hôtes exquis, ne m’en tiendront pas rigueur.
Bientôt, la suite des aventures : à Pape, à Malartic, à Bordeaux et à Rausan Ségla et ailleurs. Si le coeur vous en dit !
32 Comments
Allez : une petite primeur pour vous :
Oui, et sans préjuger des calculs statistiques de Bernard, Pape-Clément a dominé cette session de la tête et des épaules avec près de 40 points d’avance sur le second !
On trouvera très certainement dans les dix premiers :
Mouton, Haut-Brion SHL, LLC, Pavie (probablement 1er de la rive droite).
Gros succès de la rive gauche, ça, c’est la nouvelle du jour.
Allez , en route pour une soirée chez Olivier Decelle avec les fondus-copains du beautiful Stéphane Derenoncourt.
Ça ne sera pas triste, foi d’alsacien-lorrain !
Armand, le contre-jour de la photo du bas est superbe. Compliments !
Jacques, ce n’est pas gentil de nous mettre le Garrafeira à la bouche sans en dire plus…
Un porto patiné par l’âge, aux goûts de fraise, de genièvre, de zeste d’orange, de lapsang souchong, de genièvre.
Intemporel, méditatif, à l’alcool tempéré, rappellant un vieux tawny (30 ans ?).
Mise en demijohns en 1938 puis oublié je crois jusqu’en 1983.
Une quasi exclusivité de la maison Niepoort (merci à Dirk pour cette rencontre), que l’on peut qualifier de colheita (avec la particularité du vieillissement en verre – cf les VDN du Roussillon, et les apports complémentaires vieillissement en bouteille depuis 1983).
Ambivalent (oxydatif et réductif : l’un ET l’autre pas l’un en guerre contre l’autre), complexe : j’aime bien ! 🙂
Goûté à Bordeaux chez mon ami Roger Tauzin un superbe : Madère Vino Reserva Velhissima de Adegas do Torreao Reengarrafado en 1958.
Je crois que c’est le même principe pour un vin tellurique, magique, qui était venu taquiner un recioto 1990 de Dal Forno, un Sauternes La Tour Blanche 1921 et un Quarts de Chaume Château de Suronde 1943 (un peu Madère, tiens!)
Merci, Roger ! 🙂
Le blanc 89 bu lors de notre verticale début 2009 :
Pessac-Léognan : Domaine de Chevalier blanc 1989
(70% Sauvignon/30 % Sémillon)
DS17 – LG16,5/17 – PR17 – MS17 – EG17.
Robe faisant plus jeune, moins dorée, aux reflets verts plus marqués.
Les parfums monteront progressivement dans le verre pour délivrer des odeurs de plus en plus manifestes (mais pas explosives) de menthe, de fougère, d’agrumes, de banane verte, de nougat, d’amande, de miel. L’ensemble reste donc relativement ténu (malgré des vapeurs plus iliennes de rhum et de vanille). L’aspect végétal domine, mais de manière noble.
Bouche puissante, fine, pleine, étirée, séveuse, ascendante. Acidité appropriée, structure solide, beaux amers. Une belle bouteille, tout en sérénité, à laquelle il ne manque que ce petit supplément d’âme qu’on désigne par "minéralité".
On note tout de même que cette défaillance est bien compensée par une subtile sensation, prolongeant le vin de manière tout à fait salivante (rebu en fin de soirée, le vin se montrera parfaitement campé sur ses appuis, particulièrement prégnant).
Voilà pour un petit C/C explicite ! 🙂
Très beau au château également, mais j’ai préféré l’évidence de style de FE et ai été déçu par l’extinction du BBM.
Le rouge 49 est magnifique, comme il le fut il y a quelques semaines.
Le 59 nous avait surpris mais Olivier Bernard m’a dit qu’il avait 20 ans de garde sous la pédale (le vin, pas lui).
Le mexicain dit robocup a visiblement rechargé les batteries prévoyons un voyage integalactique!!
Yves,
Déçu de ne point vous avoir croisé …
Et je ne sais toujours rien de votre goût du vin (mais j’en sais un peu plus sur vous) … 🙂
J’espère que Nicolas trouvera son bonheur dans ma réponse ou que d’autres la complèteront.
Laurent, la première m’aurait suffit. Elle était parfaite.
Mais je vois ensuite qu’une nouvelle crise de Ctrl+C/Ctrl+V s’est encore emparée de toi. Saleté de "maladie" !
J’espère qu’un jour le "mal" te quittera, que tu abandonneras tes archives "Wordesques" qui sont comme un boulet attaché à ton clavier.
Alors tu parleras de vin librement, peut être de façon moins "scalpelisée", mais avec un recul et une spontanéité accentués. D’où un plaisir plus grand pour ton lectorat.
Amitié.
Nicolas
😉
Le mexicain si vous en savez un peu plus, je crains le pire!!! pour mes goûts??? le vin chez moi c’est bac -5 alors!!!!et pour ne pas froisser une des "sommités" intellectuelles qui se pose parfois par ici je n’ose même pas dire que je préfère le bon, mais depuis Cana on sait que …….
Nicolas, Je crois qu’il faut lui conseiller d’urgence la relecture de Jules Verne, et le passage où un personnage dit au capitaine Nemo "tu es redevenu un homme…… puisque tu pleures
Yves, vous ne feriez quand même des complexes vis à vis de Michel Bettane ?!
😉
Nicolas,
Pas eu le temps de prendre autant de repères sur ce vin à table …
Tes conseils d’écologie relationnelle sont cocasses.
Tu en connais beaucoup des types qui ont bu 2 fois Chevalier 1949 en 3 mois ? 🙂
(au passage, il ne reste plus qu’un magnum au domaine).
Question pleurs, j’ai pris pas mal d’années d’avance en 2002, mon cher Yves : j’ai rencontré mon ombre, armée telle la camarde et je l’ai vaincue …
Quant à ceux qui ont séjourné dans la sombre forêt de la dépression, et connu son inexplicable torture, leur remontée de l’abîme n’est pas sans analogie avec l’ascension du poète, qui laborieusement se hisse pour échapper aux noires entrailles de l’enfer et émerge enfin dans ce qui lui apparaît comme "le monde radieux".
Là, quiconque a recouvré la santé, a presque toujours également recouvré l’aptitude à la sérénité et à la joie, et c’est peut-être là une compensation suffisante pour avoir enduré cette désespérance au-delà de la désespérance
"Et là, nous sortîmes pour revoir les étoiles"
Styron – Face aux ténèbres.
C’est joli, non ?
Cheeres ! 🙂
Run out of words
Laurent, qui a dit -après plus de 40 ans de dégustation derrière lui- en goutant des Grands Crus Leroy 93 :
« C’est la perfection faite vin, on a d’abord le parfum, l’alcool on s’en fout, le tannin on s’en fout, on oublie tout le reste et on demeure face à cette essence pure de terroir. »
?
Tu vois, pas nécessaire d’être trop précis pour faire passer un message "fort", sur des bouteilles qui se suffisent à elles mêmes…
Est il nécessaire au fond de chercher à être aussi "chirurgical" que possible pour parler des grands vins, comme nous cherchons tous à le faire, moi le premier ?
Bu une Grange des Pères 2005 complètement évidente (j’insiste sur ce terme) samedi soir dernier. Mon commentaire de dégustation ? J’en sais rien, c’était tellement bon que je suis incapable d’en faire un. Et pourtant je passe mes journées à ça…
Allez j’ose : le tout grand vin, c’est peut être celui qui nous ferme la bouche ? On veut tellement en savourer chaque molécule qu’on n’ose l’ouvrir, de peur de laisser la grâce de l’instant s’échapper ?
Re 😉
ps : tu pourrais avoir bu 3 fois la Conti 29 la nuit dernière que ça ne changerait rien pour moi… ce qui compte c’est le moment, et sucer la moelle de la vie.
Merci, Nico
Eu bien entendu cette sensation samedi soir dernier chez mes potes bordelais en savourant un Châteauneuf les Cailloux 90 ou une Côte Brune Jamet 96 (pensé 89 pour Brunel et trouvé Jamet). 🙂
Nico,
Pour ta devinette …
Lalou ? MB ? n’importe quel dégustateur sensible ?
Ressenti pareil sur la gamme Leroy 98 au domaine, en particulier sur les GC et surtout le Clos de la Roche.
Je suis pour autant content d’avoir gardé une trace précise des vins dégustés à cette occasion.
La réponse est sur le blog de Jacques !
😉
Je sais, Nicolas …
C’est un blog que je suis attentivement !
Nous avons eu moins de chance à Pape-Clément avec un Chambertin 1993 de Denis Mortet, qui ne se goûtait pas bien à mon avis (ceux de Rousseau sont encore sur la réserve mais bien représentatifs d’un millésime exigeant, pour amateurs de vins hiératiques).
A cette époque Denis faisait encore ses armes…
Le cadavre d’un Chambertin 93 Rousseau gît sur mon bureau, au CAVE.
😉
Je crois que demander à Laurentg de ne pas "découper" le vin, ce serait un peu comme essayer d’obliger un gynécologue à ressentir du plaisir lorsqu’il ausculte une patiente.
Pour peu qu’on soit aller faire un tour sur InVinoVeritas (Quelqu’un veut le lien? ;-)), on sait que Laurentg est UN chirurgien du vin. Au point de pratiquer la haute compétition. Il est donc normal qu’il offre ici le point de vue en plus en étroite relation avec lui-même.
Et comme cette passion ne fait de mal à personne ni n’enlève de la place aux autres commentaires, je ne vois pas de problème à ce qu’il en sème (rien à voir avec "assène") le blog. Personnellement, je ne les lis pas mais cela ne concerne que moi.
Et surtout, croire que Laurent, en tant que "découpeur de vin", est incapable de le sentir et de le vivre emotionellement parlant, ce serait un peu comme croire que ce même gynécologue est incapable de s’envoyer en l’air avec sa femme (ou avec celle d’un autre).
1ppy,
Petite précision utile : IVV n’est pas mon site mais un site collectif et je salue au passage le talent et la passion de ceux qui y participent.
Ne croyez pas que la rigueur qui transparait le plus souvent dans les crs (tous les crs, pas uniquement les miens) puisse donner une idée fidèle de la réalité des choses …
Il convient toutefois, pour rester un minimum crédible, de ne pas rouler sous la table (certains n’y parviennent pas) ! 🙂
Je ne suis pas un chirurgien de l’informatique mais il faudra que j’aille vous lire dès que votre lien s’activera effectivement ?!
1ppy, je n’ai jamais dit que je ne croyais pas Laurent capable de sentir et de vivre émotionnellement le grand vin.
Je dis juste que ses amas de copier/coller finissent par donner de lui une image déformée et réductrice.
Et connaissant sa sensibilité et sa grande humanité, je pense que c’est dommage qu’on le croit parfois « robot ». Rien de plus…
Eyes wide shut …
1ppy,
au GJE, il y avait clairement 2 phases :
–> Le décortiquage en session, pendant lequel chaque dégustateur se transforme en obsessionnel de l’analyse, chacun avec ses repères, ses talents, ses goûts, ses manques (allez lire Herwig Janssen sur erobert, il vous dira comment certains sont sensibles au soufre sur les Sauternes, d’autres beaucoup moins – et cela se ressent dans les résultats et c’est tant mieux puisqu’il n’y a pas UN goût de référence).
Armand pourra vous confirmer que vous y auriez rencontré des stakhanovistes du vin, bataillant, doutant, regoûtant, s’interrogeant, doutant moins, doutant de nouveau, s’appliquant à retranscrire au mieux leurs impressions (changeantes dans le verre, pour compliquer la chose).
Un aréopage de chirurgiens sourcilleux.
–> les vins bus à table, pendant les réceptions dans les châteaux.
On a alors affaire à une analyse bien différente, plus orientée plaisir, pour des vins divers, généralement plus en gestation mais prêts à boire.
Même si on aime, il faut recracher, sinon l’après-midi (ou le réveil du lendemain, pour repartir au charbon)peut devenir cauchemardesque, encore plus au bout du 3ème jour.
Le plaisir ressenti dans un musée peut utilement être renforcé par quelques ressources solides en histoire de l’art …
Pour ce qui est de s’envoyer en l’air, j’en reparlerai demain … 🙂
Je demande un contrôle antidopage du mexicain, l’interdiction des combinaisons en néoprène profilé pour le dit mexicain plus le virus de la grippe porcine qui le frapperait d’agusie à l’année et si cela n’est pas suffisant un stage de six mois dans une coopérative qui assemble des vins de différents pays de la communauté européenne avec dégustation 2 fois par jour!!
et puis n’essayez pas de nous la faire en nous jouant "les deux orphelines" le mexicain ici seuls les plus forts survivent 😉
Nicolas question modestie je ne crains personne alors des complexes c’est quoi??? de l’exaspéraion peut être!!
Yves, 1ppy,
Avant le contrôle, je vous annonce un grand Grillet 2007 bu ce soir, ainsi qu’un Beaucastel blanc 2006 remarquablement fin et fruité (pour une fois).
Un prometteur Chablis Forest 2007 de Dauvissat (austère, acide, en force).
Un vin sans soufre de Castex malheureusement de nouveau raté sur ce nouveau millésime 2008 (il s’appelle poudre d’Escampette, de manière prémonitoire je suppose).
A contrario, intéressant Gamay de Bouze 2007 de Marionnet.
Clape, Charvin, Jamet 2006 tiennent leur rang et La Muntada 2006 d’Hervé, un cran en dessous, se laisse boire (elle ressemble à la Romain Pauc avec ce carignan un peu sauvage, sur le laurier).
Marcoux 2005 et Caillou Quartz 2005 apparaissent meilleurs que Mordorée Reine des Bois 2006, manquant de grâce à ce stade.
Délicieux Layon Delesvaux Pavillon 2004 pour finir, plus Vouvray que Layon comme me l’a confirmé son géniteur samedi dernier sur Sauternes (et aussi bon qu’il y a qq années).
Plus Foreau que Leroy Montbenault.
Avant la chirurgie (qui sera opéré par Maxime), voici pour les constatations aux urgences ! 🙂
La Muntada 2006 d’Hervé ?
Attends qu’il lise ça Laurent, et après sauve toi, la Muntada c’est Gauby !
Il était 1:29, quoi….
😉
Oups, en effet …
Il va falloir que je sanctionne mes assistantes (Solange en particulier).
Un écho à ceci en tout cas : http://www.thunevinblog.com/arti...
Laurentg: Happy to have had you with us at Malartic-Lagraviere!
Hope you enjoyed the tastings :0)
Great days as always with amazing experiences… fantastic bottles and good company! So many outstanding wines are lingering still in my mind. Many daily surprises and discoveries that I lack of word to fully describe… Every minute reassures me that the world of wine is the greatest world of all!
Thank you Marie … (tasted well in La Tour Blanche ? I has many great sweet wines and it was the opportunity to taste d’Yquem 2005 again, oaky, not as pleasant as others but promising).
Pleasure and (sometimes) hard work !
Your passion is communicative ! 🙂
Eh bien le mexicain votre cas ne s’arrange pas , non seulement vous picolez à peu près tout ce qui vous tombe sous la main (et quand je dis à peu près, je me comprends!!!) et en plus vous faîtes travailler des femmes!!
C’était reposant de goûter de grands nectars sur ce salon …
* Maculan Acininobili (à base de Vespaoila)
* Iniskillin et le vidal naturellement cryoextrait
* Grains nobles sur 3 cépages et 3 crus de Zind
* Dr Loosen
* Nectars suisses (et ses cépages particuliers)
* Delesvaux SGN (plus Vouvray que Layon) et Pierre Bise
* Kracher l’autrichien
* Tirecul la Gravière (le challenger)
* Gaillac Rotier Renaissance (qui prouve que le len de l’el puet faire très bon pas très loin de chez moi)
viognier tardif
* muscat naturellement doux espagnol
…
Retrouvé pas mal d’amis dont la paire Dantou/Faure (les organisateurs de ce salon) qui gagna le championnat RVF en 2006 et que nous retrouverons en finale début juillet à Châteauneuf (combinaisons en polyuréthane interdites).
Le soir, avec les champions de France 2005 (Puzenat/Marguillier), chez le Russe :
Jaboulet Chapelle 91
Jamet Côte Brune 96
Trimbach FE 88
CDP Les Cailloux 90
Pavie 89
Ducru 95
Quarts de Chaume Pierre-Bise 95
Sauternes Haut-Bergeron 89 (de l’ami Hervé Lamothe)
…
Marie,
The 1999 Beeren Von Hövel can easily compete with another marvel, the auslese scharzhofberger Egon Müller 1999 (great AP22 and AP5, weaker on AP28 ?).