J’ai déjà parlé ici de celle de Michel Bettane.
Philippe Duval, président de la SAQ (société des alcools du Québec) est venu présenter ce monopole tentaculaire.
Willi Klinger, directeur du marketing des vins autrichiens, a dans son intervention virevoltante donné une leçon de marketing intelligent du vin. Dommage que les caciques suisses aient jugé le lac de Côme si éloigné de leurs préoccupations : la leçon eût été bonne à prendre…
Willi Klinger, directeur du marketing des vins autrichiens, a dans son intervention virevoltante donné une leçon de marketing intelligent du vin. Dommage que les caciques suisses aient jugé le lac de Côme si éloigné de leurs préoccupations : la leçon eût été bonne à prendre…
Une conférence passionnante parmi d'autres, celle d'Alfred Vidal-Madjar : où sont les extra-terrestres ?
Le prince Michael zu Salm-Salm a parlé de la classification des vins allemands. Vous n’y comprenez toujours rien ? Le dernier Vinifera est là pour ça…
De droite à gauche : Sylvia Imparato, Giuseppe Vajra, Angelo Gaja.
Toujours aussi en verve, Angelo Gaja a réveillé les lambris et sa voix de stentor a porté très loin. Voir aussi ici. Ivanhoé Johnston, issu d’une longue lignée de négociants bordelais, a prêché – fort bien – pour sa paroisse qui longtemps rassembla toutes celles du Médoc, bien avant que n’émerge la Rive droite.
Les conférences ont été entrecoupées de dégustations tout aussi passionnantes…
Jacques Berthomeau, blogueur émérite, a évoqué avec clarté, sans langue de bois, les enjeux qui, dans le contexte de l’Europe et de la mondialisation, sont ceux du vin. Selon lui, la voix des entrepreneurs, ceux dont le modèle économique réussit, doit être entendue en priorité. L’opinion publique fait partie du marché et, dit-il, les viticulteurs qui n’ont pas compris cela n’ont rien compris…
Bernard Hervet (à gauche) en grande discussion avec Jean-Marie Guffens, le Belge assagi…
Le géographe Jean-Robert Pitte, ancien président de la Sorbonne, a brossé une grande fresque historique. Il a rappelé les fondements – et les fondamentaux – de l’histoire du vin, qui est une partie essentielle de notre histoire. Il a rappelé l’importance du rituel du symposium que l’on retrouve chez les Grecs et, plus tard, dans le christianisme. Et mis en évidence l’étrange parallélisme qui unit la figure de Dionysos et le Christ, gommant il est vrai, pour la démonstration, le versant ténébreux du dionysisme…
Olivier Humbrecht (à gauche) et Dirk von der Niepoort.
Olivier Humbrecht est intervenu sur la biodynamie. Avec beaucoup de clarté, voire de bon sens, il a décrit les étapes de sa conversion. Pragmatique et intelligente, son approche a intéressé un large public, qui n’était pas réduit à celui des nombreux producteurs présents dans la salle. Et le soufre dans tout ça ? « J’ai conscience que le soufre est un aliment naturel, qui vient du centre de la terre. Ce n’est pas sa présence qui est un problème, c’est son dosage. »
Luciano Sandrone et Fredi Torres penchés sur la même énigme…
Et puisque dans la biodynamie, le cosmos a sa part, fondamentale, la transition avec les conférences du physicien Etienne Klein et celle de l’astrophysicien Alfred Vidal-Madjar était quasiment toute trouvée. Mais ceci est une autre histoire.
« Où allons-nous vivre demain ? » tel est le tire du dernier ouvrage de Vidal-Madjar. Vous le saurez en revenant…demain.
Stéphane Derenoncourt.
Mentionnons encore l’intervention sans fards de Stéphane Derenoncourt sur les nouvelles technologies à la vigne et au chai. Un moment un brin caustique, d’une juste ironie, qui n’empêcha pas le docteur B. de tomber dans les bras de Morphée.
Pendant ce temps, dehors, d'autres s'amusaient. De gauche à droite, le professeur J.L. Taupin, Laurence Mortet, Jacques Perrin et Laurence Rousseau.
Pourtant, la flèche était lancée.
Christian Roger sur le thème du vin et de la finance eut un contradicteur à la hauteur de ses ambitions, Paolo Cristofolini, parachuté « modérateur », a décrété sans ambages que, dût-il battre sa propre coulpe (il gère un fonds d’investissement important dans le vin), ce type de "produit" n’est pas un processus naturel et que, par ailleurs, le retour sur investissement n’est pas forcément garanti.
Enfin, Yair Haidu est venu présenter le canevas du nouveau logiciel sur le vin qu’il a développé sur le vin et la gastronomie. On en reparlera prochainement.
Enfin, Yair Haidu est venu présenter le canevas du nouveau logiciel sur le vin qu’il a développé sur le vin et la gastronomie. On en reparlera prochainement.
Photos : Armand Borlant (sauf la deuxième)
7 Comments
Jean-Charles le Baut de la Morinière …
Alfred a repris un diaporama du CNES ? 🙂
Bravo Laurent pour le premier… Et le second ?
Un Rousseau venu faire quelque confession en Piémont ?
Il est surtout venu je crois pour "rencontrer", "apprendre" et "découvrir". Et je crois qu’il y a pris du plaisir. Un personnage simple, humble, curieux et ouvert. Pas entendu un seul "moi je" pendant les 4 jours où j’ai eu la chance de le cotoyer. Une leçon.
Eh oui les jeunes, c’est ça un bourguignon! 🙂
Humhum, je crois qu’il y en à de bien autres sortes Armand ! Malheureusement …
🙁