Réception ensuite à Prieuré-Lichine où nous sommes reçus par la famille Onclin. L’occasion de déguster quelques vins « maison » et un exquis château Guiraud 2002. Les 2004 confirment leur classe évidente alors que le 1996, frais et dynamique, affiche une tenue remarquable.
Château Prieuré-Lichine blanc 2007 très joli vin, élégant et dynamique, élevage subtil. Une découverte que ce vin très confidentiel.
Château Prieuré-Lichine blanc 2007 très joli vin, élégant et dynamique, élevage subtil. Une découverte que ce vin très confidentiel.
Château Branas Grand Poujeaux 2004 cette petite propriété de Moulis (8 ha sur graves günziennes et pyrénéennes) se distingue par ses vins fins et équilibrés et le 2004 est une très jolie réussite.
Château Prieuré-Lichine 2004 toujours aussi beau. Il confirme sa grande classe ! Très mardigalais. Tannins juteux. Forme élancée et remarquable rapport prix/plaisir pour ceux qui l'ont acheté en Primeurs.
Prieuré-Lichine 1996 (en impériale) : une des grandes réussites de l'"ère Lichine". Beaucoup de fraîcheur et de dynamisme. Absolument délicieux et, ce qui n'ôte rien au plaisir, servi de façon impériale.
Quelques membres italiens du GJE, des amis qui nous veulent du bien, ont amené des "minutions" supplémentaires, prélevées dans l'antre diabolique de Laurent Vialette. A Rome, on appellerait cela des viatiques…
De quoi nous faire grimper encore un peu plus aux rideaux !
Même s'il est de bon ton, chez certains critiques de vins, cachexiques ou blasés, de déguster avec un zeste de condescendance ces vins d'une autre ère, fossiles "vendangés pas mûrs", d'y traquer tous les petits défauts. Et de l'écrire comme si le sort de l'humanité en dépendait…
Marco Reitano, le sommelier du fameux restaurant La Pergola à Rome (***) : il sait, comme personne, faire virevolter le Richebourg dans son verre !
Quoi qu'il en soit, tout ceci a fini en apothéose joyeuse autour des vins suivants : Château Cheval Blanc 1982 (d'une fraîcheur et d'un raffinement incomparables), Château Le Gay 1982 (baroque), Richebourg 1969 de Leroy (magnum) et château Lafleur 1972 au bouquet majestueux, très dégagé, encore plein de vie malgré son âge respectable. Notes d’épices, fleurs séchées. Très joli, même si la bouche est un peu dissociée. Cela dit, c’est sans doute un des meilleurs de son millésime et ce n’est pas Andreas Larsson (meilleur sommelier du monde 2007), né cette année, qui en disconviendra…
Château Lafleur 1972 avec, à l'époque, la mention "Grand Cru", souvenir d'un classement désormais oublié, celui établi en 1942 sous Pétain…
11 Comments
Je vois que Jacques a de nouveau les pieds sur terre
Buens dias Jacques,
je trouve le service de l’imperiale fort elegant et d’un mouvement tout en douceur.
La jeune fille tient un beau bébé dans les bras.
Elle a plaisir à le présenter et à vous le partager.
Ce sera une bonne mère!!!
Trêve de plaisanterie, Jacques tu nous fais saliver.
Tu nous en dis trop ou pas assez.
On va guetter les notes sur le site du GJE.
Jacques, une petite indiscrétion, un scoop?
François ne t’en tiendra pas rigueur.
C’est de bonne guerre dans notre monde moderne.
Plus sérieusement, le millésime tient-il ses promesses?
Amicalement.
Michel.
De toutes façons, il faut que tu nous parles de ces fameux viatiques romains…
Après un petit tour sur le "Robert" pour une confirmation du genre du mot viatique:
A quelle définition du "Robert"appartiennent ces bouteilles partagées?
– Argent, provisions données à un religieux pour voyager.
– Communion portée à un (des) mourant(s).
– Soutien, secours indispensable.
Michel.
Je pense Michel que la définition du Robert est un peu restrictive pour la première acception, qui devrait être:
"Provision d’argent ou de nourriture qu’on donne à quelqu’un pour un voyage.", même s’il elle ne s’emploie généralement que pour les religieux, mais il me semble quelle s’appliquait également aux compagnons qui faisait le tour de France, ce qui tombe trés bien puisqu’il vient juste de commencer et qu’on ne peut penser tour de France sans penser à Antoine Blondin, et donc aux bouteilles partagées.
Armand, j’ai sciemment omis l’extension de la 1ère définition du "Petit Robert", Jacques nous faisant allusion à Rome.
Très bien, pour le tour de France et Antoine Blondin, mais notre fameuse équipe en avance, a déjà fini son étape dans le Bordelais et tous sont partis pour de nouvelles randonnées bachiques personnelles.
C’est en voyant la première photo des joyeuses agapes au Prieuré-Lichine que le sens humoristique, de communion et d’extrême-onction, pour moi, s’imposait.
Michel.
"je trouve le service de l’imperiale fort elegant et d’un mouvement tout en douceur."
"La jeune fille tient un beau bébé dans les bras.
Elle a plaisir à le présenter et à vous le partager.
Ce sera une bonne mère!!!"
Je vois que la bouteille-phallus dans les mains d’une (jolie) femme de moins de 40 ans fait toujours autant saliver les vieux croulants 😉
Bran vous êtes un peu dur. Avez-vous eu accès aux statistiques de M. Burtschy sur la moyenne d’âge du GJE et son écart type ?
Esprit mal placé, pour une photo qui n’a rien de phallique, ni dans l’esprit, ni dans la situation!
Impériale, élégante, une photo qui est bien loin des bacchanales dont vous semblez faire référence.
Salut Jacques. Je suis très impatient de connaître les résultats et commentaires des 2005, car de notre côté, nous en avons dégusté 22 parmi les plus grands (sauf les 1ers) à l’aveugle. Je comprends mieux la difficulté de noter ces vins de façon précise surtout qu’en plus l’analyse porte sur une quantité largement supérieure!
On attend les résultats mais, c’est certain, il va y avoir de grosses surprises. Chaud, ça a été très chaud. Hier soir, la discussion a été vive sur le sujet, n’est-ce pas Ivanohé ?